Onpeut donc soutenir que la vérité est ce qui reste ouvert à la discussion, dès lors que celle-ci est sincère et soucieuse de faire progresser les
Revenir au programme La vérité est l’adéquation entre la pensée et la réalité. La méthode pour l’établir est la démonstration. Toutefois, il faut se demander si la vérité n’est pas plurielle et quelle est sa valeur. Kant Que puis-je savoir ? Cette question présuppose que nous sommes tous attachés à la vérité quand bien même elle nous déplaît. La science, le savoir… sont relatifs à un pouvoir, une faculté la raison. Cette capacité à cependant une limite, nous ne pouvons pas comprendre. Ainsi, on cherche à définir aussi cette limite, le plus nettement possible. Elle correspond à la frontière entre croire et savoir. Quel est notre pouvoir de savoir ? Qu’est-ce que la raison ? Quelle est la limite de la raison ? Nietzsche Que voulons-nous savoir ? La force d’un individu se mesure au degré de la vérité qu’il peut entendre. Tel que la faiblesse d’un individu se mesure à la quantité d’illusion nécessaire pour supporter l’existence. Selon lui, seuls les meilleurs peuvent se saisir de la vérité. Chaque science est assez intelligente pour établir ses conditions de vérité. Au sens des mathématiciens, la démonstration est la méthode de définir ce qui est vrai. Cela permet d’établir des théorèmes, des propositions vrai parce que démontrer. Chaque théorème est démontré à partir d’un théorème. Le premier d’entre eux est dit postulat ou anxium Vérité L’idée de la découverte scientifique loi de la nature dévoilée par un travail de recherche. L’accord du discours avec la réalité. L’adéquation de ce que je dis avec ce qui est. Discours, jugement, penser la proposition. La vérité est la qualité de la proposition. Cette dernière est soit fausse soit vrai. Présupposé existentiel lorsque le locuteur ne précise pas les circonstances de son jugement nous admettons qu’elle sont ici et maintenant. La proposition Discours entre Socrate philosophe et Protagoras sophiste Proposition Le métal et froid » Protagoras je touche le métal sensation de froid. Socrate il est froid selon vous ici et maintenant Protagoras la science et la sensation donc l’homme est la mesure de toute chose, tel que chacun a sa propre mesure sa vérité. On parle de relativisme sophistique Socrate froid, sensation et non pas une qualité du métal Le métal est en réalité un conducteur thermique Différence entre sensations et qualités objectif, réel Pour Socrate, rationnel, la science n’est pas la sensation. Pour rentrer dans la science de ce que je sais » il faut distinguer le monde réel du monde sensible. FREGGE, le problème L’étoile du soir L’étoile du matin L’étoile du Berger Vénus La deuxième étoile de notre système solaire en partant du centre. Ces expressions sont-elles les mêmes ? Il faut faire une distinction entre désigner et signifier. Chaque mot à un double rapport un mot désigne quelque chose et il est la connotation de quelque chose. La vérité est une propriété du langage, de la pensée mais pas du monde. Un fait pas vrai ou faux il est réel ou irréel. Ce que nous disons peut-être vrai ou faux et l’examen de nos propositions définissent la vérité. Aristote avant que la science de la vérité, la logique. La logique la science des conditions formelles de la vérité. La logique des prédicats l’analyse d’une proposition pour généraliser les autres. La logique des propositions en analyse plusieurs propositions qui s’enchaînent. Le syllogisme prototype de raisonnement consiste à établir une vérité à partir d’autres. Cependant le paralogisme semble juste mais il faut il est basé sur des propositions vrai mais arrive à une conclusion fausse. Au 14e siècle on découvre que le syllogisme n’est pas la seule le seul raisonnement logique. Russell L’actuel roi de France est chauve. » Puisqu’il n’y a pas de roi, on ne peut pas déterminer la vérité de cette proposition. Il y a donc des propositions vides de sens donc on ne peut déterminer si elles sont vraies ou fausses. Quand la pensée est formalisé elle est de l’ordre du calcul. Nos difficultés à penser viendrait de la pauvreté de notre langue. Selon Leibniz s’il existait une langue avec une seule compréhension possible on pourrait calculer la vérité Pensées des auteurs La vérité Sextus Empiricus Il n’existe pas de première démonstration, chaque théorème étant fondé sur un autre. Aussi, mise en évidence du paradoxe il n’existe pas de vérité » qui est une affirmation donc il y a contradiction. Platon La quête du philosophe, cherche la vérité dans le monde des idées, le monde intelligible. Pascal La vérité n’est pas forcément démonstrative. Il y a celle de la raison géométrie et histoire et celle du cœur religion qui ne doit pas être démontrée. Nietzsche Il est sceptique ; la science ne détient pas la vérité absolue. Les vérités sont des erreurs nécessaires à la vie. Descartes L’évidence, c’est le critère de la vérité. Hume Il faut distinguer vérités d’idées et vérités de faits. Kant La vérité est toujours universelle et nécessaire. Locke L’esprit humain ne possède aucune connaissance de façon innée. Avant l’expérience, l’esprit est comme une feuille blanche rien n’y est inscrit. L’expérience est donc ce à partir de quoi se constitue la connaissance. Aristote La connaissance doit être universelle elle doit être vraie en tout temps et en tout lieu. Seule la démonstration permet d’assurer que les propositions sont nécessairement vraies. C’est pourquoi la connaissance doit s’appuyer sur la démonstration. Celarevient à dire que la relativité de la vérité est une vérité absolue. Du fait que la vérité absolue existe, il s’ensuit que toutes les réalités et toutes les idées ne sont pas vraies. L’erreur et le mensonge existent. Alors, il nous faut définir un peu plus ce qu’est la vérité, au sens biblique. La vérité, c’est d N’est-ce pas la question des politiques qui s’occupent des choses sérieuses les clameurs de la foule pour ne pas entendre la parole de NSJC Je suis venu rendre témoignage à la Vérité ». Si la vérité n’existe pas alors tout est permis…rien ne peut s’opposer à l’arbitraire du plus fort ! Jean Ousset dans son livre Pour qu’Il règne » répond de façon lumineuse. Voici un extrait tiré de cet ouvrage aux pages 24 et suivantes L’ENNEMI IRREDUCTIBLE LE LIBERALISME traduire RELATIVISME» Jean, 18, 38 Pilate lui dit Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » » Dans les perspectives de ce règne de vérité, de ce règne de l’enseignement de l’Eglise, le grand, l’irréductible ennemi est le relativisme, puisque c’est là une erreur qui s’en prend à la notion même de vérité et qui, en quelque sorte, la dissout… Qu’est-ce que la vérité, pour un libéral relativiste ? Quid est Veritas ? » On le voit, c’est spontanément que la formule de Pilate monte aux lèvres dès que l’on évoque le relativiste. Et, avec l’orgueil bien connu de cette ignorance qui se prend pour une certitude, Pilate n’attendra même pas la réponse de Jésus. Et Pilate de s’écrier Qu’est-ce que la vérité ? Et, disant cela, il sortit de nouveau vers les Juifs… » Jésus, dès lors, gardera le silence. La vérité, en effet, ne se manifeste pas à ceux qui, par principe, refusent de croire même à sa possibilité. Elle exige ce minimum d’humilité que devrait impliquer la conscience de l’ignorance. Aussi, quand, plus tard, Pilate reviendra vers Jésus, saint Jean nous dit qu’il ne lui sera fait aucune réponse. Quid est veritas ?… » Depuis vingt siècles, la formule n’a pas changé. Quid est veritas ?… » Ce qui signifie Encore un qui y croit ! Encore un illuminé, un pauvre fou ! Un pauvre fou. Tout à l’heure, en effet, c’est la robe blanche des fous qu’Hérode fera jeter sur Jésus. Hérode et Pilate se réconcilieront là-dessus… Tous deux sont relativistes. Hérode, c’est le relativisme crapulard de la débauche ; Pilate, c’est le relativisme des gens corrects et qui aiment se laver les mains » respecter les formes. Pilate, c’est le relativisme des gens réputés honnêtes. Pilate, c’est le chrétien-relativiste qui, au fond, cherche à sauver Jésus, mais qui commence par le faire flageller avant de l’envoyer à la mort, devant le tumulte croissant que sa démagogie autant que son manque de caractère n’auront pas su arrêter. En fait et jusqu’à la fin des temps, Jésus continue à être torturé, ridiculisé, mis à mort, de Pilate en Hérode et d’Hérode en Pilate… On le conçoit, Pilate est un homme » engagé » ! En plein dans l’action ! Et qui a tout autre chose à faire que d’écouter un doctrinaire ! Iterum exivit »… Iterum » de nouveau. Car, il y était déjà, bien sûr ! Il s’est lancé depuis longtemps ! Avant d’agir, il n’a pas perdu son temps à réfléchir aux responsabilités, pourtant redoutables, de sa fonction. Voyons ! On ne refuse pas semblable situation ! Pilate se retourne de nouveau, vers le problème concret du moment. Vers ces Juifs qui sont là, sous le balcon, et qui crient… Voilà ce qui est autrement important que les propos de ce Jésus. Voilà ce qui prime tout. Mais, et c’est là son péché, sans avoir pris la peine d’attendre et d’entendre la réponse et les directives du Seigneur. Un peu plus tard, lorsque, dans son délire, la foule réclamera la mort de Jésus, le dernier argument, qui est aussi l’explication suprême, sera lancé à Pilate quia Filium Dei se fecit… parce qu’il s’est fait Fils de Dieu… » Fils de Dieu ! Voilà la clef de toutes ces énigmes sur lesquelles Pilate bute depuis un long moment… Cette fois, il veut savoir D’où es-tu ?… » Autrement dit Qui es-tu ? Mais d’où viens-tu, homme extraordinaire ? Dis-moi quel est ton mystère afin que je comprenne, enfin. Jésus garde le silence. Après tout ce qu’Il a dit, après cette flagellation que Pilate vient d’ordonner, la Vérité n’a pas à répondre à de telles injonctions. Devant le silence de ce prisonnier inouï, la crainte de Pilate décuple. Il a peur, comme tous les faibles. Et, comme tous les faibles qui ont peur, il va non, certes, faire sentir sa puissance à cette foule hurlante en donnant l’ordre aux soldats de la disperser. Non ! Il va crâner » devant cet homme enchaîné et apparemment impuissant. Il va menacer le Juste au nom de ce qu’il croit être son autorité » Cette fois, Jésus va répondre et, précisément, par respect pour cette autorité » de Pilate, qui est l’autorité même du pouvoir civil. Jésus va répondre comme il a répondu au Grand Prêtre invoquant le nom de Dieu vivant ». Pouvoir spirituel et pouvoir temporel notre Seigneur a voulu nous laisser cet exemple de parfaite soumission aux deux pouvoirs institués par Dieu. Tu ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te crucifier et pouvoir de te relâcher ? » Et Jésus de répondre Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut ». Tu n’aurais… » toi…, Pilate… C’est-à-dire toi, homme politique quelconque investi d’une parcelle d’autorité…, qui que tu sois simple fonctionnaire, juge, député, ministre, gouverneur, prince ou roi…, tu n’aurais aucun pouvoir si tu ne l’avais reçu d’en haut, c’est-à-dire de Dieu, c’est-à-dire de Moi. Et, puisque ton pouvoir est un pouvoir politique, juridique, social, le seul fait que je vienne d’affirmer que ce pouvoir vient de Moi prouve, sans contestation possible, que la royauté que je revendique, bien que n’étant pas de ce monde, s’exerce quand même sur lui, sur les individus comme sur les nations. Et cela parce que je me dis Fils de Dieu ». Désormais, la leçon est complète qu’à travers Pilate, Jésus a voulu adresser aux politiques de tous les temps. Explication suprême qui couronne et confirme tout ce qui a été dit. A suivre Le service de la royauté sociale du Christ » est-il facultatif ? Pour se former et agir à l’école de Jean Ousset, lire Pour qu’il Règne », ouvrage historique de ceux qui veulent agir à contre courant » comme nous y invite le Pape François.
Ainsi il est maintenant admis que la vaccination des moins de 30 ans, et peut-être même celle des moins de 40 ans, était absurde, vu l’incapacité du vaccin à arrêter les transmissions de la maladie, mais ces vaccins à l’efficacité limitée dans le temps pourraient, en plus, dans certains cas accélérer l’épidémie au lieu de la freiner !
La vérité est un concept difficile à définir. Même si nous l'utilisons fréquemment. Et lui accordons beaucoup d'importance. Il semblerait que nous lui fassions confiance à chaque moment de chaque journée et qu'elle soit très "proche" de nous. Cependant, la vérité est difficile à définir. Car dès que vous pensez l'avoir découverte, un argument surgit. Et montre immédiatement des déficiences dans sa cet article, nous allons étudier la conception de la vérité. Selon la théorie de William James 1842-1910. James était un philosophe nord-américain. Aussi professeur de psychologie à l’Université d’Harvard. Et fondateur de la psychologie a défendu une conception humaniste et pratique de la vérité, enracinée dans l’expérience humaine. La conception de la vérité de James est encore l’une des conceptions les plus importantes qui soit, aussi bien pour la philosophie que pour d’autres disciplines. Elle facilite une définition humaniste de la vérité applicable à presque tous les et connaissanceJames a distingué deux façons de connaître les choses. D’un côté, l’individu pourrait savoir quelque chose de façon intuitive. A travers l’expérience directe. Comme lorsque l’on voit une feuille. Ou une table devant nous ce que James a décrit comme “l’étreinte directe” de l’objet par la pensée. Cependant, il existe une autre façon. Connaître quelque chose à travers “une chaîne externe” d’intermédiaires physiques ou mentaux qui connectent la pensée et les James soutenait que la forme de connaissance intuitive était l’appréhension directe. Tandis que la vérité pour la connaissance intuitive était une question de conscience directe dans le flux de l’expérience. En revanche, pour la connaissance conceptuelle ou représentative, savoir qu’une croyance était vraie signifiait “la soutenir à travers un contexte que le monde fournit”.Vérité et vérifiabilité utilitéPour James, la vérité n’est pas une propriété inhérente à l’idée. C’est un fait qui se produit dans l’idée. Selon sa vérifiabilité. Ainsi, la vérifiabilité pour William James est un sentiment d’harmonie et de progrès dans la succession d’idées et de idées vraies jouent un rôle fondamental. Elles constituent des outils très utiles pour l’individu, qui peut les utiliser pour se guider dans la réalité. Posséder ces idées est donc un bien pratique qui permet de satisfaire d’autres besoins vitaux. Pour James, le vrai est utile. Il introduit un bénéfice vital qui mérite d’être pragmatique de la véritéLa conception de la vérité de William James s’inscrit dans les théories pragmatiques de la vérité. Ces théories font partie des philosophies du pragmatisme. Les théories pragmatiques de la vérité ont été proposées pour la première fois par Charles Sanders Peirce, William James et John Dewey. Les caractéristiques communes de ces théories sont la confiance en la maxime pragmatique. En tant que moyen de préciser les sens de concepts difficiles comme la vérité. Par ailleurs, ils soulignent que la croyance, la certitude, la connaissance ou la vérité sont le résultat d’une version de la théorie pragmatique de William James se résume souvent par son affirmation. “Le vrai n’est que la ressource de notre façon de penser. Tout comme le droit n’est que la ressource de notre façon d’agir”. Il a voulu dire, à travers cette phrase, que la vérité est une qualité dont la valeur se confirme par son efficacité au moment d’appliquer des concepts à la pratique réelle par conséquent, “pragmatique”.La théorie pragmatique de James est une synthèse de la théorie de la correspondance de la vérité et de la théorie de la cohérence de la vérité, avec une dimension additionnelle. Ainsi, la vérité est vérifiable dans la mesure où les pensées et les affirmations correspondent aux choses a dit que tous les processus de vérité doivent conduire à la vérification directe des expériences sensibles. Il a aussi étendu sa théorie pragmatique bien au-delà de la vérifiabilité scientifique. Dans le domaine du mystique. Selon lui, “selon les principes pragmatiques, si l’hypothèse de Dieu est satisfaisante dans le sens le plus large du terme, alors elle est “vraie”.“La vérité, vous dira n’importe quel dictionnaire, est une propriété que possèdent certaines de nos idées elle consiste dans ce fait qu’elles sont d’accord », de même que l’erreur consiste dans ce fait qu’elles sont en désaccord », avec la réalité. Les pragmatistes et les intellectualistes s’entendent pour admettre cette définition comme une chose qui va de soi. Ils ne cessent de s’entendre qu’au moment où l’on soulève la question de savoir exactement ce que signifie le terme accord ». Et ce que signifie le terme réalité ». Lorsque l’on voit dans la réalité quelque chose avec quoi nos idées doivent s’accorder ».” -William James- Cela pourrait vous intéresser ...

Maisdouchez bien vite vos espoirs en la matière et gardez en tête que personne ne détient jamais totalement la vérité. Vous gagnerez du temps pour mieux apprendre à penser par vous-même. Vous devez aussi comprendre que beaucoup de personnes qui passent leur journée à vouloir se faire écouter, à “transmettre” n’ont pas toujours

Voici les sujets de philosophie et les corrigés de la première épreuve passée ce lundi par les candidats au Bac 2014. En partenariat avec Philosophie Magazine consultez les sujets et pistes de réflexion pour l'introduction et la problématisation et ainsi pour comprendre si vous avez disserté ou expliqué le texte dans le bon sens...Les sujets du Bac philo 2014Série L Littérairecoef 7Sujet 1 Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?Sujet 2 Doit-on tout faire pour être heureux ?Sujet 3, explication de texte Karl Popper, La Connaissance objective», 1972Série ES Economiquecoef 4Sujet 1 Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Sujet 2 Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Sujet 3, explication de texte Hannah ARENDT, Condition de l’homme moderne, 1958Série S Scientifiquecoef 3Sujet 1 Vivons-nous pour être heureux ?Sujet 2 L'artiste est-il maître de son œuvre ?Sujet 3, explication de texte René Descartes - Règles pour la direction de l’esprit, 1628Bac Techno Série TMDTechniques de la Musique et de la Danse coef 3Sujet 1 La diversité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?Sujet 2 Peut-on être indifférent à la vérité ?Sujet 3, explication de texte KANT, Doctrine de la vertu, Techno / toutes sériesSujet 1 Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Sujet 2 Une vérité peut-elle être définitive ?Sujet 3 Texte extrait du Gorgias de Platon + questions sur le texte dont "Celui qui vit dans l'injustice et qui cherche à échapper à la punition est-il le plus malheureux des hommes ?"Bac pourquoi la philo ouvre le bal des épreuves ?Les corrigés du Bac Philo 2014Avertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont Bac Philo Série L Doit-on tout faire pour être heureux ?Introduction/ la différence de l’animal, l’homme ne se contente pas du bien-être physique et psychique et d’un état de contentement de ses besoins. Animé par le désir, il est en quête d’une satisfaction absolue, d’un état de plénitude durable où la perception du manque a disparu et qu’on appelle régulièrement le bonheur. De ce fait, la vie de l’homme s’organise, consciemment ou non, autour de cette visée du bonheur. Est-ce à dire que l’homme a l’obligation d’être heureux ? Si l’on prend le terme en un sens moral, il semble que le devoir de tout faire pour être heureux n’existe pas en effet, nos devoirs s’adressent principalement à autrui et, dans le cas présent, on ne voit pas bien de quelle violation d’un principe moral autrui pourrait être victime si je ne fais pas tout pour être heureux. Dans le même temps, ne peut-on pas considérer qu’il existe une forme de devoir envers soi-même qui nous ordonne de fuir le malheur, d’entretenir l’espoir et de mener son existence selon l’idée que l’on se fait d’une vie bonne, digne d’être vécue ?Mais si l’on entend ici qu’il s’agit de se donner tous les moyens possibles pour être heureux, le verbe devoir prend le sens d’un impératif pratique et le problème devient tout autre. En effet, il faut travailler à son bonheur, s’en donner les moyens pour parvenir aux buts auxquels on identifie l’obtention du bonheur. Cependant, rien ne la garantie jamais car, premièrement, il n’existe pas de recette tout faite, toute prête pour le bonheur et, deuxièmement, parce que la visée effrénée du bonheur risque d’entretenir une état d’insatisfaction permanent incompatible avec sa définition même…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série L Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ?Introduction/Problématisation. La perception désigne d'abord notre manière de prendre conscience de la réalité qui nous entoure à travers nos sens. Percevoir, c'est, en un sens, sentir. Or l'art s'adresse précisément à notre sensibilité. C'est un objet matériel, sensible précisément et qui en tant que tel va précisément être perçu. Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure l'œuvre d'art éduque notre perception. Cette question a deux significations d'une part il s'agit de savoir si la perception peut s'éduquer ? Est-elle donnée, et donc immuable, ou au contraire acquise et pouvant alors subir une éducation et une évolution? D'autre part, la question est aussi de savoir si l'œuvre d'art représente le bon outil pour une éducation de la perception. Dans la mesure où l'œuvre d'art est fictive, produit de l'imagination, ne risque-t-elle pas au contraire de déformer notre perception ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série L Explication de texte Karl Popper, La connaissance objective, 1972Introduction/Problématisation. Ce texte fait deux choses d'une part, Popper définit ce qu'il faut entendre par déterminisme physique, d'autre part, il en fait la critique. D'une part, donc, il s'agit bien de montrer que le déterminisme peut prendre plusieurs significations. Ce à quoi s'intéresse ici Popper est l'un de ces sens, le déterminisme physique dont il faudra donc préciser la signification. D'autre part, il s'agit pour Popper d'en faire la critique. A travers la définition qu'il en donne et les implications qu'il en tire, Popper cherche à nous montrer que ce déterminisme constitue un véritable "cauchemar" dans la mesure où il implique que nous ne sommes absolument pas libres mais ne sommes que de "petits rouages". Il s'agit donc pour Popper de montrer en quoi les implications de ce déterminisme rendent celui-ci intenable. Pour cela, le texte est assez clairement structuré en trois paragraphes…Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série ES Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Introduction/ - 399, Socrate est condamné à mort au motif qu'il a corrompu la jeunesse et qu'il n'a pas respecté les dieux de la cité. Mais ses amis le pressent de quitter Athènes pour échapper à cette sentence injuste. Socrate pourtant refuse il décide de se donner la mort en buvant la ciguë. Cet épisode célèbre de l'histoire de la philosophie donne à réfléchir Socrate, en se suicidant a-t-il agi librement ? Son choix est-il bien celui d'un homme libre ?Choisir, c'est opter, donner sa préférence à une chose plutôt qu'à une autre. Se demander si avoir le choix suffit à être libre revient à faire du choix l'essence de la liberté. Mais ainsi formulé le sujet jette le doute sur cette identification. De fait si, lors d'une exécution capitale, on laisse au condamné le choix du mode d'exécution de la sentence, le choix n'est-il pas un faux choix ? Saint Paul en décidant d'être décapité plutôt que crucifié, parce qu'en tant que citoyen romain, ce choix lui est offert, aurait sans doute préféré rester en vie pour continuer sa mission évangélisatrice. Il semble donc qu' avoir le choix ne suffit pas à être libre. Peut-on soutenir pour autant que renoncer à choisir est un gage de liberté ? On se doute que non car si ce renoncement est volontaire, il est encore le produit d'un choix et s'il ne l'est pas, il y a contrainte donc absence de liberté. Tout le problème consiste donc à savoir si on peut déterminer a priori le choix pour que celui-ci garantisse notre liberté Comment savoir si un choix est rationnel ou pas ? N'est-ce pas toujours a posteriori qu'on peut juger que tel ou tel choix était bien celui d'un homme libre ? Bref, si le choix n'est pas suffisant pour être libre, n'est-ce pas toujours à lui qu'il faut revenir pour signifier notre liberté ? Plus classiquement, on demandera si la liberté est réductible au seul libre-arbitre…Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Introduction/Problématisation. Dans son Apologie de Socrate, Platon rapporte que la Pythie, prêtresse du temple d'Apollon à Delphes avait affirmé que Socrate était le plus sage des Grecs. Or au fronton de ce même temple était gravée la formule "Connais-toi toi-même". Peut-on en déduire que Socrate avait tiré sa sagesse de la connaissance qu'il avait de lui-même ? Au fond pourquoi se connaître soi-même ?L'intérêt que nous portons à nous-mêmes ne fait guère de doute ? Le goût du miroir, des arbres généalogiques, des réseaux sociaux où nous nous affichons, montre assez que nous sommes pour nous-mêmes un intérêt majeur. Mais ce rapport insatiable à soi relève-t-il bien de la connaissance ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une tendance au narcissisme ? Comment donc démêler dans les causes qui nous incitent à nous observer nous-mêmes celles qui sont subies et celles qui sont choisies ? Au fond il s'agit de savoir si la connaissance de soi peut servir un but louable ou si elle ne fait que nous enfermer dans notre être au point, paradoxalement, de nous y aliéner. Ou pour le dire autrement Quelle valeur attribuer à l'introspection ?On se demandera par conséquent si la quête de la connaissance de soi est naturelle, pourquoi elle peut être aliénante et comment elle peut être le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Explication de texte Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, 1958Introduction/Problématisation. Ce texte a pour thème l’évolution technique et aborde la question de la différence entre l’outil et la machine. Selon Arendt, cette différence apparaît dans le fait même de poser une question à propos de la machine qu’on n’avait pas eu l’idée de poser à propos de l’outil est-ce à la machine de s’adapter à l’homme ou à celui-ci de s’adapter à la machine ? Pour l’auteur, cette question, en tant que telle, n’est pas intéressante et l’on ne doit pas y apporter de réponse. En revanche, le fait qu’on la pose révèle une différence fondamentale qui constitue la thèse de l’extrait présenté durant le processus de fabrication, l’opérateur est entièrement au service de la machine alors que l’outil, lui, demeure au service de l’ouvrier. En arrière plan de cette observation, nous voyons apparaître une différence de relation fondamentale de l’homme à la technique selon qu’il s’agit de machine ou d’outils. Partant, ce texte nous invite donc à caractériser l’outil par rapport à la machine et à repérer une rupture dans l’évolution technique puisque l’une n’apparaît plus seulement comme l’amplification de l’autre la machine n’est pas seulement un outil plus performant mais un objet d’une autre nature, ayant des implications anthropologiques très le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Vivons-nous pour être heureux ?Introduction/ sujet soulève une problématique assez classique sur le bonheur celle de savoir quelle place nous devons/pouvons lui accorder dans nos existences. Le bonheur constitue d'une part une fin légitime et même universelle. On ne peut reprocher à personne de vivre pour être heureux, c'est-à-dire de chercher à atteindre le bonheur, et l'on peut même donner à cette affirmation une portée universelle oui, nous vivons tous, universellement, pour être heureux, tant il est vrai que la définition du bonheur est suffisamment relative à chacun pour que l'on puisse dire que tous les hommes veulent être heureux, quelqu'en soit la dans le même temps, le bonheur est une fin incertaine. Vivre pour être heureux, cela signifie aussi chercher le bonheur à tout prix, ne vivre que pour ça. Or, pouvons-nous ainsi tout sacrifier pour le bonheur? Le bonheur constitue-t-il la seule et unique fin de notre existence? Il y a en effet d'autres buts que l'homme, en tant qu'être raisonnable, peut poursuivre et qui peuvent aller à l'encontre de leur bonheur individuel la vertu, la connaissance, la citoyenneté, la liberté.... Ainsi le bonheur est-il bien la seule fin de notre existence, au détriment de toutes les autres, où notre humanité se joue aussi?... Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série S L’artiste est-il maître de son oeuvre ?Introduction/Problématisation. On dit souvent d’une œuvre d’art qu’elle a un auteur et qu’elle appartient à un ensemble constituant l’œuvre d’un artiste. Celui-ci est aussi considéré comme possédant des dons techniques et un talent lui permettant de donner forme à ses inspirations. Sa supériorité par rapport au commun des mortels tient précisément à cette faculté d’imposer à un support la forme qu’il souhaite pour créer un œuvre inédite, représentant ses aspirations. Par ces différents aspects, l’artiste s’apparente à un maître. Mais la maîtrise technique ne constitue pas le seul aspect de la relation à l’œuvre, sinon l’artiste ne se distinguerait pas réellement de l’artisan. Se demander si l’artiste est le maître de son œuvre revient donc à interroger la spécificité de la notion d’auteur et à voir si elle s’apparente une relation de maîtrise, entendue aussi comme contrôle et possession de quelque chose. Or, si l’artiste est bien un maître dans son domaine, il ne va pas de soi qu’il soit le maître de son œuvre dans la mesure où elle lui échappe de plusieurs manières et c’est, justement, en cela que réside la particularité de la définition de l’artiste. En premier lieu…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Explication de texte René Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, 1628Introduction/ est la meilleure méthode à adopter pour faire progresser les connaissances ? Y a-t-il des règles simples, facilement assimilables qui permettraient d'orienter toute recherche nouvelle ? Et si oui, pourquoi n'ont-elles pas été fixées par les Anciens ? Dans ce texte de jeunesse de Descartes, philosophe et mathématicien, texte extrait des Règles pour la direction de l'esprit, apparaît déjà tout l'enthousiasme du futur auteur du Discours de la méthode. Le père du rationalisme y propose en effet un nouveau paradigme pour fonder notre savoir le paradigme mathématique. Pourtant Platon avait déjà affirmer l'importance de la connaissance des mathématiques comme condition de la connaissance puisqu'il avait fait graver au fronton de l'Académie "Que nul n'entre ici s'il est géomètre". En quoi donc le texte de Descartes est-il réellement innovant ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série techno Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Introduction/ définition, l’échange représente un acte de transaction entre au moins deux parties l’une donne quelque chose un objet, un bien, un service, une parole et reçoit en retour quelque chose de la part de l’autre, et réciproquement. Or, lorsque l’on donne en vue de recevoir, cela présuppose que nous avons effectué une sorte de calcul à l’avance et que nous avons prévu d’obtenir quelque chose, de tirer avantage de la situation. Autrement dit, nous sommes intéressés à l’échange, nous satisfaisons un intérêt propre en échangeant avec autrui, l’intérêt désignant l’avantage que nous espérons pour nous-mêmes. L’exemple type est, bien entendu, celui de l’échange au sens économique du terme qui n’est jamais gratuit, donc jamais peut-on toujours rapporter l’échange à la poursuite d’un intérêt ? Il semble que cela ne soit pas exemple, l’échange verbal – la communication – n’est pas toujours orientée par la recherche de l’intérêt personnel. Il nous arrive de parler pour le plaisir de parler sans que nous ayons par avance déterminer ce que cela allait nous rapporter. Mais, précisément, dans ce cas, ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion que de croire qu’un échange puisse ainsi être désintéressé ? Ne faut-il pas affirmer que nous avons toujours un intérêt quelconque, même inconscient, à pratiquer l’échange ? À moins que nous puissions proposer une autre définition de l’échange, qui n’impliquerait pas nécessairement une réciprocité automatique entre les parties et, dans ce cas-là, l’échange pourrait peut-être se rapprocher de la définition du le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Une vérité peut-elle être définitive ?Introduction/Problématisation. La question peut, à première vue, semblée curieuse. En effet, une vérité est une affirmation conforme à la réalité qui, pour être considérée comme telle, doit être valable universellement tout le temps, partout et pour tout le monde. Le fait qu’elle soit définitive est impliqué par sa définition même. Une vérité qui changerait avec le temps ne serait qu’une opinion provisoirement considérée comme vraie, c’est-à-dire seulement vraisemblable ou probable, et donc pas réellement une disposons-nous de telles vérités ? L’histoire du progrès des connaissances et de la science fourmille d’exemples de prétendues vérités considérées comme telles pendant des siècles soudainement contestées, abandonnées et remplacées par d’autres. Quelle garantie avons-nous donc du caractère définitif de nos vérités ? Une vérité n’est-elle pas toujours provisoire, autrement dit n’est-elle valable que tant qu’elle nous rend service ou qu’il n’a pas été démontré qu’elle était fausse ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Explication de texte Gorgias, PlatonRéponse à la première question La thèse de ce texte est originale Socrate amène son interlocuteur à reconnaître que celui qui commet l’injustice et qui en tire des bénéfices est, en réalité, plus malheureux encore que sa victime. Ou pour le dire autrement, l’injuste est aussi victime de son injustice. Cette thèse s’accorde bien à une autre remarque de Socrate selon laquelle il vaut mieux subir l’injustice que de la Socrate, échapper à la punition n’est pas une chance mais une tragédie. Pour le montrer, il fait un parallèle avec le cas de la maladie quand on est malade, rien de mieux ne peut nous arriver que d’être guéri, même si le traitement est douloureux. Il en est de même avec l’injustice le châtiment nous guérit de l’injustice en nous faisant connaître en quoi consiste la le plan détaillé sur le site Mathias RouxAvertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont du Bac épreuves / Les sujets probables du Bac / Les résultats du Bac

- Dissertation: Peut-on soutenir que la vérité n'existe pas? by FranceCulture. Pinterest. Today. Explore. When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by Sujet corrigé de l'épreuve du BAC L 2010 de Philosophie Sujet numéro 1 - dissertation La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? Introduction La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? Quelle relation l’homme a-t-il avec sa quête de la vérité et la connaissance en général ? Comment comprendre le concept de vérité ? Nous savons que dans l’antiquité, la contemplation dominait et était le centre d’intérêt essentiel recherché pour atteindre le bonheur, la vérité ne vaudrait pas pour les philosophes anciens pour elle-même, elle aurait une autre finalité qu’elle-même, qu’en est-il des penseurs modernes, ont-ils toujours la même vision de la vérité ? Nous verrons dans un premier temps que la vérité est recherchée pour elle-même et en antithèse, nous poserons la thèse contraire, en dernier point, nous montrerons que l’utile n’est pas l’utilitaire. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiDéveloppement Thèse I – La vérité est désintéressée 1 – L’homme rechercherait la vérité pour la vérité et ce qu’elle est en elle-même, nous retrouvons cette aspiration chez les penseurs dans l’antiquité et en particulier dans la théorie de la contemplation des idées, on peut citer Platon qui met en avant l’importance du savoir nous renvoyant hors de la caverne vers le monde intelligible, loin du sensible et du monde des illusions qui nous réduit à une vision empirique des choses, entretenant ainsi l’ignorance qui s’ignore. Le philosophe incarne celui qui est en quête de ce savoir, de sagesse et de vérité. 2 – Nous pouvons aussi défendre la thèse selon laquelle la recherche de la vérité serait désintéressée à condition de poser la vérité comme une valeur, tout comme le sont le bon et le beau qui vaudrait pour elle-même et qui serait désirable en soi. Mais peut-on vraiment défendre jusqu’au bout cette recherche d’une vérité valant pour elle-même, désintéressée, ne peut-on pas opposer à cette thèse l’idée selon laquelle la recherche de la vérité est utilitaire ? Antithèse II. La recherche de la vérité n’est pas désintéressée 1 – L’idée qu’il existerait une recherche de la vérité désintéressée semble incompatible avec la nature profonde de l’homme qui vise toujours une fin particulière, en effet, souvent la recherche de la vérité est utilitaire car l’homme ne peut agir sans intérêt. 2- Il semblerait donc que la recherche de la vérité soit utilitaire. On voit au niveau historique que cela se vérifie, il s’agit en fait de connaître le passé pour s’en libérer. On pourrait en outre citer l’exemple de la psychanalyse, la thérapie psychanalytique propose de mieux se connaître et de guérir des maux par les mots. 3 – L’idée de pragmatisme de William James va dans le sens d’une recherche de la vérité intéressée, il affirme, est vrai ce qui permet de prévoir d’agir efficacement » Si l’on soutient la thèse d’une vérité intéressée, devons-nous pour autant soutenir celle de l’utile qui ne se réduit pas à l’utilitaire ? Synthèse III. L’utile ne se réduit pas à l’utilitaire 1. L’utile est-il l’utilitaire ? Nous voyons que la vérité a une connotation positive, il s’agit de nous confronter au réel et de prévenir, d’agir en conséquence, ainsi, l’homme développant la connaissance et la conscience serait plus apte à agir qu’un homme ignorant. D’une certaine manière, nous pourrions affirmer que la recherche de la vérité serait un facteur de liberté. Cette idée est soutenue par Spinoza. 2. L’intérêt de la vérité n’est pas nécessairement incompatible avec le souci du vrai mais il y a des exigences à respecter comme par exemple la nécessité pour une théorie de s’accorder avec le réel et de respecter l’objectivité. Vous cherchez un cour de philosophie ? Conclusion Ainsi, nous avons vu dans notre thèse que la recherche de la vérité n’est pas intéressée si l’on se réfère à la théorie de la contemplation platonicienne des idées et si l’on pose la vérité comme une valeur, mais notre antithèse nous permet de vérifier le contraire et d’affirmer que ce point de vue n’est pas compatible avec la nature de l’homme et le pragmatisme de James. C’est pourquoi nous pourrions conclure en affirmant que intéressée » ou désintéressée », le souci du vrai domine et la quête de la vérité doit se poursuivre pour l’homme. Peuton hair la raison? :rolleyes: Peut-on soutenir : " A chacun sa vérité?" :rolleyes: L'obéissance n'est pas nécessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider :rolleyes: L'obéissance n'est pas nécessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider 24 juin 2017 Naissance de Saint Jean-Baptiste Fr. Paul Excepté la Vierge Marie, Saint Jean-Baptiste est l’unique saint du calendrier romain dont on célèbre la naissance, parce qu’il fut étroitement lié au mystère de l’Incarnation. On l’appelle le précurseur de Jésus, c'est-à-dire celui qui a couru du latin precursus est en avant de Jésus pour lui ouvrir la voie, pour préparer les cœurs à sa venue. Ainsi l’avait déjà exprimé son père Zacharie dans son cantique que nous chantons chaque matin aux Laudes Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies, pour donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de ses péchés » Lc 1, 76-77. Sa vie, comme celle de Jésus a été une véritable course toute consacrée au salut des âmes. Il naît six mois avant Jésus. Sa naissance, annoncée par l’ange Gabriel à la Vierge Marie est le signe que rien n’est impossible à Dieu » Lc 1, 37. Dieu a réalisé ce qui était humainement impossible qu’une femme stérile et avancée en âge donne naissance à un fils. En ce jour, prions pour tous les époux qui souffrent de la longue attente d’un enfant qui n’arrive pas. Le nom même des parents de Jean-Baptiste, Élisabeth Dieu a prêté serment » et Zacharie Le Seigneur s’est souvenu » nous rappellent que Dieu n’abandonne jamais ceux qui se confient en lui. Le choix du nom Jean » pour l’enfant étonne l’entourage. Personne dans la famille de Zacharie ne porte ce nom. Il est très rare dans l’Ancien Testament. Le choix du nom Jean » n’est donc pas lié à la parenté, mais à sa signification Dieu fait grâce ». Dieu a fait grâce à Zacharie et à Élisabeth en leur accordant la naissance d’un fils, mais plus encore le nom de Jean annonce l’entrée dans un temps nouveau, dans le temps de la grâce avec la naissance de Jésus le Sauveur. Depuis le péché originel, notre humanité était comme stérile, incapable de transmettre la vie de la grâce. Par l’Incarnation, la mort et la Résurrection de Jésus, Dieu a fait grâce à l’humanité en accordant à l’Église d’enfanter des fils et des filles de Dieu par le baptême. Jean-Baptiste s’est défini lui-même plus tard comme étant la voix de celui qui crie dans le désert Rendez droit le chemin du Seigneur » Jn 1, 23. Il a couru en avant de Jésus pour annoncer la venue du temps de la grâce, le temps du pardon des péchés. Au Jourdain, par le baptême qu’il administrait, il préparait les cœurs par la pénitence à adhérer à la personne de celui qui seul a le pouvoir de remettre les péchés Jésus, le Fils de Dieu Jn 1, 34. Aussi l’essentiel de sa mission se résume dans ces paroles voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » Jn 1,20. Où Jean-Baptiste a-t-il appris tout cela ? D’où lui vient sa connaissance du mystère de Jésus ? C’est très certainement par son intense vie de prière et par un don spécial de l’Esprit Saint qu’il a eu cette révélation. Dans le récit que saint Luc nous donne la Visitation nous lisons dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint » Lc 1, 41. La profession de foi d’Élisabeth comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Lc 1, 43 est partagée en quelque sorte par l’enfant qu’elle porte en elle et qui exulte en présence de la Mère de Dieu et du Fils qu’elle porte en elle. La lecture du prophète Isaïe que nous avons entendue s’applique parfaitement à Jésus mais aussi, par participation, à Jean-Baptiste J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a caché à l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois » Is 49, 1-2. Dès le sein de sa mère, Jean-Baptiste a été caché sous l’ombre de la main de Dieu. Le geste de l’imposition de la main signifie dans la liturgie des sacrements le don particulier du Saint Esprit. Jean-Baptiste a été aussi un homme de prière. Dès son enfance il se trouve dans les lieux déserts, lieux de la tentation, mais aussi lieux de la dépendance totale et de la proximité avec Dieu. Il fut aussi un guide de la prière pour ceux qui l’approchaient comme en témoigne la demande des disciples à Jésus Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples » cf. Lc 11, 1. La course de Jean-Baptiste en avant de Jésus a été couronnée par la palme du martyre. Comme Jésus, il sera mis violemment à mort avant 33 ans pour avoir dit la vérité en dénonçant l’adultère du roi Hérode. Saint Bède, moine du IXe siècle, a écrit Saint Jean donna sa vie pour [le Christ], même si l’on ne lui ordonna pas de renier Jésus-Christ, on lui ordonna uniquement de taire la vérité[1] ». Jean-Baptiste n’a pas tu la vérité et ainsi, il est mort pour le Christ qui est la Vérité, disait Benoît XVI. Et il ajoutait Précisément pour l’amour de la vérité, il ne fit pas de compromis et n’eut pas peur d’adresser des paroles fortes à ceux qui avaient égaré la voie de Dieu […] son exemple nous rappelle à nous, chrétiens de notre temps, qu’aucun compromis n’est possible avec l’amour du Christ, avec sa Parole, avec sa Vérité. La Vérité est Vérité, il n’existe pas de compromis. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le martyre » de la fidélité quotidienne à l’Évangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous et de le laisser orienter notre pensée et nos actions. Mais cela ne peut avoir lieu dans notre vie que si notre relation avec Dieu est solide[2] ». Aujourd’hui et demain auront lieu des ordinations de prêtres et de diacres dans divers lieu. Confions à l’intercession du Cœur Immaculé de Marie ceux qui sont ordonnés et tous les pasteurs de l’Église, afin qu’à la suite de saint Jean-Baptiste, grâce à une profonde vie de prière et assistés par le don de l’Esprit-Saint, ils soient toujours courageux pour annoncer avec fidélité, charité et sans compromis la vérité de l’Évangile qui ouvre aux hommes la voie du salut et du seul vrai bonheur. [hr] [1] cf. Hom. 23 ccl 122, 354. [2] Benoît XVI, Audience générale du 29 août 2012. Eneffet, les penseurs pyrrhoniens soutiennent l’idée que la vérité n’existe pas, que si toutefois elle existe, elle est inconnaissable et que si par hasard, elle est connaissable elle est incommunicable. Face à ceux qui prônent la recherche de la vérité, les sceptiques voient là une quête stérile où il y a davantage de problèmes que de solutions.
La vérité moderne se présente, de façon apparemment paradoxale, comme la vérité absolue de l’antithèse de la vérité il n’y a pas de vérité mais des opinions. Et dans une société où il n’y a plus de vérité, le pouvoir appartient à ceux qui savent exprimer leur opinion et qui ont les moyens de le faire savoir. Qu’est-ce que la vérité ? » Il semble que, après tant de siècles, l’interrogation sarcastique de Pilate devant le Christ ait retrouvé une virulence nouvelle. Combien de fois, en effet, au hasard de conservations de déjeuner ou de fins de soirée, n’avons-nous pas suscité les réactions irritées ou ironiques de notre entourage lorsque nous affirmions que la vérité est ? Tout compte fait, ces réactions s’en prennent moins à la figure que nous donnons à la vérité — le Christ — qu’à l’idée même d’une vérité absolue, valant en soi et pour soi, comme disent les philosophes. Nous connaissons bien la nature des objections que l’on nous oppose croire en la vérité est le premier pas vers le fanatisme et l’exclusion en nous amenant à rejeter tout ce qui n’est pas notre vérité ; il ne s’agit que d’une illusion pernicieuse de la conscience, voulant se persuader de la supériorité de notre opinion particulière sur celle des autres ; d’ailleurs, surtout en matière de religion, il n’y a que des vérités partielles et, au fond, chaque religion a sa parcelle de vérité…La vérité de l’opinionCes réactions sont très révélatrices de l’air du temps. C’est peu dire, en effet, que, à notre époque, la vérité, ce concept jadis central de la métaphysique occidentale, passe un mauvais quart d’heure. Suspectée d’avoir sa part de responsabilité dans les grands massacres du passé, ceux du XXe siècle en particulier, jugée en contradiction avec le principe des sociétés démocratiques modernes, qui suppose le désaccord et la diversité, elle est systématiquement sommée de s’effacer au profit d’une notion, jugée plus pacifique et plus en accord avec notre modernité l’opinion. Aux terribles croyances absolutistes de jadis en des vérités absolues, il faudrait substituer de simples opinions toujours particulières et relatives, valables dans certaines circonstances et pour certains seulement, et qui présenteraient l’avantage d’être, dans leur essence, toutes équivalentes en raison même de leur relativité qui interdit à une opinion d’être supérieure aux autres. L’opinion, c’est au fond la vérité émasculée et privatisée, chacun ayant, dans une société d’individus autonomes, son opinion, respectable tant qu’elle demeure une se loge dans le relatifLes théologiens et philosophes chrétiens, lorsqu’ils ne rendent pas les armes devant ce triomphe de l’opinion, au nom de la modernité ou des bons sentiments, ont pour habitude d’accuser notre société de relativisme », au sens où celle-ci mettrait tout sur le même plan, refusant, par principe, de distinguer ce qui est vrai et ce qui est faux. Cette critique est, évidemment, fondée, mais il est à craindre qu’elle n’aille pas suffisamment au fond des choses. Car, après tout, ceux qui font l’idéologie dominante dans notre société ne rejettent pas ce qualificatif de relativisme », y voyant, pour les raisons mentionnées plus haut, une preuve de modernité et de maturité démocratique. On s’oriente alors vers un débat bien ordonné, et qui au fond, ne dérange personne et ne change rien à rien, entre conservateurs » qui regrettent le bon vieux temps de la vérité et progressistes » pour lesquels le triomphe de l’opinion sur la vérité est consubstantiel à notre aussi Parents 1 et 2 les leçons d’une tentative de neutralisationPour sortir de ce schéma convenu, il faut aller au-delà de l’accusation de relativisme » et convenir que celle-ci ne rend pas justice au statut de la vérité dans notre monde. Car celui-ci n’en a pas fini avec la vérité parce qu’il condamne l’usage de ce terme et en proscrit, officiellement, le contenu. Au contraire, on peut dire que, d’une certaine manière, la vérité est partout dans notre monde, mais il s’agit d’un certain style » de vérité. Ce style moderne de la vérité consiste à identifier la vérité avec l’absence de vérité et le triomphe corrélatif de l’opinion. La vérité moderne se présente, de façon apparemment paradoxale, comme l’antithèse de la vérité, en nous répétant constamment qu’il n’y a pas de vérité mais des opinions. L’absolu, de nos jours, se loge dans le relatif et le culte du glaçante orthodoxieVoilà pourquoi, loin d’être un monde de perte de repères et de dissolution des normes, notre société est rigoureusement le contraire un monde d’une glaçante orthodoxie, où abondent les commandements et les normes à respecter si l’on ne veut pas s’exclure. Certes, on ne nous demande pas d’adhérer à une religion ou à une idéologie formalisée. Mais, en permanence, nous sommes sommés de donner des gages en faisant du relatif et de l’opinion la seule possibilité d’expression, en nous interdisant toute conviction absolue, sauf celle en faveur du relatif, et en nous punissant lorsque, malgré la foultitude des injonctions environnantes, nous persistons à croire qu’une opinion n’est pas seulement une opinion mais qu’elle est vraie. Ce style moderne de la vérité, consistant à empêcher celle-ci de s’exprimer ouvertement, en la contraignant à se dissimuler derrière le relatif, engendre le climat spirituel singulier de notre époque, mélange de proclamations emphatiques sur la liberté sans limites dont nous jouissons théoriquement et de contrôle sournois pour veiller à ce que nous ne sortions jamais du chemin qui nous est assigné, celui de l’opinion et du relatif. Car, à la différence de ses prédécesseurs, la vérité moderne est consubstantiellement hypocrite elle s’échine, en permanence, à dire qu’elle n’est pas vérité ; l’omnipotence de son pouvoir sur nos vies suppose qu’elle avance pouvoir de ceux qui savent »J’ai employé le terme de pouvoir ». En effet, la vérité, dans nos sociétés, n’est plus une affirmation explicite. Elle est plutôt un processus souterrain, un pouvoir de contrôle anonyme qui s’exerce, afin que chacun joue le jeu et se borne à n’exprimer que des opinions. Ce pouvoir n’est pas neutre une société où l’absolu n’a plus droit de cité, sauf pour dire qu’il n’y a pas d’absolu, est aussi une société qui se garantit contre toute parole radicalement autre, interdisant ainsi toute critique radicale de son système de valeurs ; une société où règne l’opinion fait toujours prévaloir, dans les faits, l’opinion de ceux qui savent » comprendre ceux qui savent exprimer leur opinion et qui ont les moyens de le faire savoir » sur l’opinion des petits et des pourquoi une critique chrétienne de l’ordre actuel qui pèse sur les consciences ne peut se limiter à déplorer la perte des valeurs. Il lui faut dénoncer, sans relâche, le vrai visage de notre monde, la tyrannie du relatif, et affirmer sans crainte le droit imprescriptible de la vérité à ne pas être une opinion, mais un absolu qui vaut pour hier, aujourd’hui et demain, pour ici comme pour là-bas, pour toi comme pour aussi Gilets jaunes, malaise social… Le débat à l’œuvre dans les diocèses
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  • peut on soutenir que la veritĂ© n existe pas