Maisdouchez bien vite vos espoirs en la matière et gardez en tête que personne ne détient jamais totalement la vérité. Vous gagnerez du temps pour mieux apprendre à penser par vous-même. Vous devez aussi comprendre que beaucoup de personnes qui passent leur journée à vouloir se faire écouter, à “transmettre” n’ont pas toujours
Voici les sujets de philosophie et les corrigés de la première épreuve passée ce lundi par les candidats au Bac 2014. En partenariat avec Philosophie Magazine consultez les sujets et pistes de réflexion pour l'introduction et la problématisation et ainsi pour comprendre si vous avez disserté ou expliqué le texte dans le bon sens...Les sujets du Bac philo 2014Série L Littérairecoef 7Sujet 1 Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?Sujet 2 Doit-on tout faire pour être heureux ?Sujet 3, explication de texte Karl Popper, La Connaissance objective», 1972Série ES Economiquecoef 4Sujet 1 Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Sujet 2 Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Sujet 3, explication de texte Hannah ARENDT, Condition de l’homme moderne, 1958Série S Scientifiquecoef 3Sujet 1 Vivons-nous pour être heureux ?Sujet 2 L'artiste est-il maître de son œuvre ?Sujet 3, explication de texte René Descartes - Règles pour la direction de l’esprit, 1628Bac Techno Série TMDTechniques de la Musique et de la Danse coef 3Sujet 1 La diversité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?Sujet 2 Peut-on être indifférent à la vérité ?Sujet 3, explication de texte KANT, Doctrine de la vertu, Techno / toutes sériesSujet 1 Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Sujet 2 Une vérité peut-elle être définitive ?Sujet 3 Texte extrait du Gorgias de Platon + questions sur le texte dont "Celui qui vit dans l'injustice et qui cherche à échapper à la punition est-il le plus malheureux des hommes ?"Bac pourquoi la philo ouvre le bal des épreuves ?Les corrigés du Bac Philo 2014Avertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont Bac Philo Série L Doit-on tout faire pour être heureux ?Introduction/ la différence de l’animal, l’homme ne se contente pas du bien-être physique et psychique et d’un état de contentement de ses besoins. Animé par le désir, il est en quête d’une satisfaction absolue, d’un état de plénitude durable où la perception du manque a disparu et qu’on appelle régulièrement le bonheur. De ce fait, la vie de l’homme s’organise, consciemment ou non, autour de cette visée du bonheur. Est-ce à dire que l’homme a l’obligation d’être heureux ? Si l’on prend le terme en un sens moral, il semble que le devoir de tout faire pour être heureux n’existe pas en effet, nos devoirs s’adressent principalement à autrui et, dans le cas présent, on ne voit pas bien de quelle violation d’un principe moral autrui pourrait être victime si je ne fais pas tout pour être heureux. Dans le même temps, ne peut-on pas considérer qu’il existe une forme de devoir envers soi-même qui nous ordonne de fuir le malheur, d’entretenir l’espoir et de mener son existence selon l’idée que l’on se fait d’une vie bonne, digne d’être vécue ?Mais si l’on entend ici qu’il s’agit de se donner tous les moyens possibles pour être heureux, le verbe devoir prend le sens d’un impératif pratique et le problème devient tout autre. En effet, il faut travailler à son bonheur, s’en donner les moyens pour parvenir aux buts auxquels on identifie l’obtention du bonheur. Cependant, rien ne la garantie jamais car, premièrement, il n’existe pas de recette tout faite, toute prête pour le bonheur et, deuxièmement, parce que la visée effrénée du bonheur risque d’entretenir une état d’insatisfaction permanent incompatible avec sa définition même…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série L Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ?Introduction/Problématisation. La perception désigne d'abord notre manière de prendre conscience de la réalité qui nous entoure à travers nos sens. Percevoir, c'est, en un sens, sentir. Or l'art s'adresse précisément à notre sensibilité. C'est un objet matériel, sensible précisément et qui en tant que tel va précisément être perçu. Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure l'œuvre d'art éduque notre perception. Cette question a deux significations d'une part il s'agit de savoir si la perception peut s'éduquer ? Est-elle donnée, et donc immuable, ou au contraire acquise et pouvant alors subir une éducation et une évolution? D'autre part, la question est aussi de savoir si l'œuvre d'art représente le bon outil pour une éducation de la perception. Dans la mesure où l'œuvre d'art est fictive, produit de l'imagination, ne risque-t-elle pas au contraire de déformer notre perception ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série L Explication de texte Karl Popper, La connaissance objective, 1972Introduction/Problématisation. Ce texte fait deux choses d'une part, Popper définit ce qu'il faut entendre par déterminisme physique, d'autre part, il en fait la critique. D'une part, donc, il s'agit bien de montrer que le déterminisme peut prendre plusieurs significations. Ce à quoi s'intéresse ici Popper est l'un de ces sens, le déterminisme physique dont il faudra donc préciser la signification. D'autre part, il s'agit pour Popper d'en faire la critique. A travers la définition qu'il en donne et les implications qu'il en tire, Popper cherche à nous montrer que ce déterminisme constitue un véritable "cauchemar" dans la mesure où il implique que nous ne sommes absolument pas libres mais ne sommes que de "petits rouages". Il s'agit donc pour Popper de montrer en quoi les implications de ce déterminisme rendent celui-ci intenable. Pour cela, le texte est assez clairement structuré en trois paragraphes…Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série ES Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?Introduction/ - 399, Socrate est condamné à mort au motif qu'il a corrompu la jeunesse et qu'il n'a pas respecté les dieux de la cité. Mais ses amis le pressent de quitter Athènes pour échapper à cette sentence injuste. Socrate pourtant refuse il décide de se donner la mort en buvant la ciguë. Cet épisode célèbre de l'histoire de la philosophie donne à réfléchir Socrate, en se suicidant a-t-il agi librement ? Son choix est-il bien celui d'un homme libre ?Choisir, c'est opter, donner sa préférence à une chose plutôt qu'à une autre. Se demander si avoir le choix suffit à être libre revient à faire du choix l'essence de la liberté. Mais ainsi formulé le sujet jette le doute sur cette identification. De fait si, lors d'une exécution capitale, on laisse au condamné le choix du mode d'exécution de la sentence, le choix n'est-il pas un faux choix ? Saint Paul en décidant d'être décapité plutôt que crucifié, parce qu'en tant que citoyen romain, ce choix lui est offert, aurait sans doute préféré rester en vie pour continuer sa mission évangélisatrice. Il semble donc qu' avoir le choix ne suffit pas à être libre. Peut-on soutenir pour autant que renoncer à choisir est un gage de liberté ? On se doute que non car si ce renoncement est volontaire, il est encore le produit d'un choix et s'il ne l'est pas, il y a contrainte donc absence de liberté. Tout le problème consiste donc à savoir si on peut déterminer a priori le choix pour que celui-ci garantisse notre liberté Comment savoir si un choix est rationnel ou pas ? N'est-ce pas toujours a posteriori qu'on peut juger que tel ou tel choix était bien celui d'un homme libre ? Bref, si le choix n'est pas suffisant pour être libre, n'est-ce pas toujours à lui qu'il faut revenir pour signifier notre liberté ? Plus classiquement, on demandera si la liberté est réductible au seul libre-arbitre…Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?Introduction/Problématisation. Dans son Apologie de Socrate, Platon rapporte que la Pythie, prêtresse du temple d'Apollon à Delphes avait affirmé que Socrate était le plus sage des Grecs. Or au fronton de ce même temple était gravée la formule "Connais-toi toi-même". Peut-on en déduire que Socrate avait tiré sa sagesse de la connaissance qu'il avait de lui-même ? Au fond pourquoi se connaître soi-même ?L'intérêt que nous portons à nous-mêmes ne fait guère de doute ? Le goût du miroir, des arbres généalogiques, des réseaux sociaux où nous nous affichons, montre assez que nous sommes pour nous-mêmes un intérêt majeur. Mais ce rapport insatiable à soi relève-t-il bien de la connaissance ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une tendance au narcissisme ? Comment donc démêler dans les causes qui nous incitent à nous observer nous-mêmes celles qui sont subies et celles qui sont choisies ? Au fond il s'agit de savoir si la connaissance de soi peut servir un but louable ou si elle ne fait que nous enfermer dans notre être au point, paradoxalement, de nous y aliéner. Ou pour le dire autrement Quelle valeur attribuer à l'introspection ?On se demandera par conséquent si la quête de la connaissance de soi est naturelle, pourquoi elle peut être aliénante et comment elle peut être le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série ES Explication de texte Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, 1958Introduction/Problématisation. Ce texte a pour thème l’évolution technique et aborde la question de la différence entre l’outil et la machine. Selon Arendt, cette différence apparaît dans le fait même de poser une question à propos de la machine qu’on n’avait pas eu l’idée de poser à propos de l’outil est-ce à la machine de s’adapter à l’homme ou à celui-ci de s’adapter à la machine ? Pour l’auteur, cette question, en tant que telle, n’est pas intéressante et l’on ne doit pas y apporter de réponse. En revanche, le fait qu’on la pose révèle une différence fondamentale qui constitue la thèse de l’extrait présenté durant le processus de fabrication, l’opérateur est entièrement au service de la machine alors que l’outil, lui, demeure au service de l’ouvrier. En arrière plan de cette observation, nous voyons apparaître une différence de relation fondamentale de l’homme à la technique selon qu’il s’agit de machine ou d’outils. Partant, ce texte nous invite donc à caractériser l’outil par rapport à la machine et à repérer une rupture dans l’évolution technique puisque l’une n’apparaît plus seulement comme l’amplification de l’autre la machine n’est pas seulement un outil plus performant mais un objet d’une autre nature, ayant des implications anthropologiques très le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Vivons-nous pour être heureux ?Introduction/ sujet soulève une problématique assez classique sur le bonheur celle de savoir quelle place nous devons/pouvons lui accorder dans nos existences. Le bonheur constitue d'une part une fin légitime et même universelle. On ne peut reprocher à personne de vivre pour être heureux, c'est-à -dire de chercher à atteindre le bonheur, et l'on peut même donner à cette affirmation une portée universelle oui, nous vivons tous, universellement, pour être heureux, tant il est vrai que la définition du bonheur est suffisamment relative à chacun pour que l'on puisse dire que tous les hommes veulent être heureux, quelqu'en soit la dans le même temps, le bonheur est une fin incertaine. Vivre pour être heureux, cela signifie aussi chercher le bonheur à tout prix, ne vivre que pour ça. Or, pouvons-nous ainsi tout sacrifier pour le bonheur? Le bonheur constitue-t-il la seule et unique fin de notre existence? Il y a en effet d'autres buts que l'homme, en tant qu'être raisonnable, peut poursuivre et qui peuvent aller à l'encontre de leur bonheur individuel la vertu, la connaissance, la citoyenneté, la liberté.... Ainsi le bonheur est-il bien la seule fin de notre existence, au détriment de toutes les autres, où notre humanité se joue aussi?... Retrouvez le plan détaillé sur le site Aïda N'DiayeCorrigé Bac Philo Série S L’artiste est-il maître de son oeuvre ?Introduction/Problématisation. On dit souvent d’une œuvre d’art qu’elle a un auteur et qu’elle appartient à un ensemble constituant l’œuvre d’un artiste. Celui-ci est aussi considéré comme possédant des dons techniques et un talent lui permettant de donner forme à ses inspirations. Sa supériorité par rapport au commun des mortels tient précisément à cette faculté d’imposer à un support la forme qu’il souhaite pour créer un œuvre inédite, représentant ses aspirations. Par ces différents aspects, l’artiste s’apparente à un maître. Mais la maîtrise technique ne constitue pas le seul aspect de la relation à l’œuvre, sinon l’artiste ne se distinguerait pas réellement de l’artisan. Se demander si l’artiste est le maître de son œuvre revient donc à interroger la spécificité de la notion d’auteur et à voir si elle s’apparente une relation de maîtrise, entendue aussi comme contrôle et possession de quelque chose. Or, si l’artiste est bien un maître dans son domaine, il ne va pas de soi qu’il soit le maître de son œuvre dans la mesure où elle lui échappe de plusieurs manières et c’est, justement, en cela que réside la particularité de la définition de l’artiste. En premier lieu…Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série S Explication de texte René Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, 1628Introduction/ est la meilleure méthode à adopter pour faire progresser les connaissances ? Y a-t-il des règles simples, facilement assimilables qui permettraient d'orienter toute recherche nouvelle ? Et si oui, pourquoi n'ont-elles pas été fixées par les Anciens ? Dans ce texte de jeunesse de Descartes, philosophe et mathématicien, texte extrait des Règles pour la direction de l'esprit, apparaît déjà tout l'enthousiasme du futur auteur du Discours de la méthode. Le père du rationalisme y propose en effet un nouveau paradigme pour fonder notre savoir le paradigme mathématique. Pourtant Platon avait déjà affirmer l'importance de la connaissance des mathématiques comme condition de la connaissance puisqu'il avait fait graver au fronton de l'Académie "Que nul n'entre ici s'il est géomètre". En quoi donc le texte de Descartes est-il réellement innovant ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Nicolas TenaillonCorrigé Bac Philo Série techno Les échanges sont-ils toujours intéressés ?Introduction/ définition, l’échange représente un acte de transaction entre au moins deux parties l’une donne quelque chose un objet, un bien, un service, une parole et reçoit en retour quelque chose de la part de l’autre, et réciproquement. Or, lorsque l’on donne en vue de recevoir, cela présuppose que nous avons effectué une sorte de calcul à l’avance et que nous avons prévu d’obtenir quelque chose, de tirer avantage de la situation. Autrement dit, nous sommes intéressés à l’échange, nous satisfaisons un intérêt propre en échangeant avec autrui, l’intérêt désignant l’avantage que nous espérons pour nous-mêmes. L’exemple type est, bien entendu, celui de l’échange au sens économique du terme qui n’est jamais gratuit, donc jamais peut-on toujours rapporter l’échange à la poursuite d’un intérêt ? Il semble que cela ne soit pas exemple, l’échange verbal – la communication – n’est pas toujours orientée par la recherche de l’intérêt personnel. Il nous arrive de parler pour le plaisir de parler sans que nous ayons par avance déterminer ce que cela allait nous rapporter. Mais, précisément, dans ce cas, ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion que de croire qu’un échange puisse ainsi être désintéressé ? Ne faut-il pas affirmer que nous avons toujours un intérêt quelconque, même inconscient, à pratiquer l’échange ? À moins que nous puissions proposer une autre définition de l’échange, qui n’impliquerait pas nécessairement une réciprocité automatique entre les parties et, dans ce cas-là , l’échange pourrait peut-être se rapprocher de la définition du le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Une vérité peut-elle être définitive ?Introduction/Problématisation. La question peut, à première vue, semblée curieuse. En effet, une vérité est une affirmation conforme à la réalité qui, pour être considérée comme telle, doit être valable universellement tout le temps, partout et pour tout le monde. Le fait qu’elle soit définitive est impliqué par sa définition même. Une vérité qui changerait avec le temps ne serait qu’une opinion provisoirement considérée comme vraie, c’est-à -dire seulement vraisemblable ou probable, et donc pas réellement une disposons-nous de telles vérités ? L’histoire du progrès des connaissances et de la science fourmille d’exemples de prétendues vérités considérées comme telles pendant des siècles soudainement contestées, abandonnées et remplacées par d’autres. Quelle garantie avons-nous donc du caractère définitif de nos vérités ? Une vérité n’est-elle pas toujours provisoire, autrement dit n’est-elle valable que tant qu’elle nous rend service ou qu’il n’a pas été démontré qu’elle était fausse ?Retrouvez le plan détaillé sur le site Mathias RouxCorrigé Bac Philo Série techno Explication de texte Gorgias, PlatonRéponse à la première question La thèse de ce texte est originale Socrate amène son interlocuteur à reconnaître que celui qui commet l’injustice et qui en tire des bénéfices est, en réalité, plus malheureux encore que sa victime. Ou pour le dire autrement, l’injuste est aussi victime de son injustice. Cette thèse s’accorde bien à une autre remarque de Socrate selon laquelle il vaut mieux subir l’injustice que de la Socrate, échapper à la punition n’est pas une chance mais une tragédie. Pour le montrer, il fait un parallèle avec le cas de la maladie quand on est malade, rien de mieux ne peut nous arriver que d’être guéri, même si le traitement est douloureux. Il en est de même avec l’injustice le châtiment nous guérit de l’injustice en nous faisant connaître en quoi consiste la le plan détaillé sur le site Mathias RouxAvertissement il ne s’agit ici que de pistes de réflexion et non d’une copie type nécessairement attendue par vos correcteurs. D’autres approches, d’autres thèses et arguments sont du Bac épreuves / Les sujets probables du Bac / Les résultats du Bac
- Dissertation: Peut-on soutenir que la vérité n'existe pas? by FranceCulture. Pinterest. Today. Explore. When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by Sujet corrigé de l'épreuve du BAC L 2010 de Philosophie Sujet numéro 1 - dissertation La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? Introduction La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? Quelle relation l’homme a-t-il avec sa quête de la vérité et la connaissance en général ? Comment comprendre le concept de vérité ? Nous savons que dans l’antiquité, la contemplation dominait et était le centre d’intérêt essentiel recherché pour atteindre le bonheur, la vérité ne vaudrait pas pour les philosophes anciens pour elle-même, elle aurait une autre finalité qu’elle-même, qu’en est-il des penseurs modernes, ont-ils toujours la même vision de la vérité ? Nous verrons dans un premier temps que la vérité est recherchée pour elle-même et en antithèse, nous poserons la thèse contraire, en dernier point, nous montrerons que l’utile n’est pas l’utilitaire. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiDéveloppement Thèse I – La vérité est désintéressée 1 – L’homme rechercherait la vérité pour la vérité et ce qu’elle est en elle-même, nous retrouvons cette aspiration chez les penseurs dans l’antiquité et en particulier dans la théorie de la contemplation des idées, on peut citer Platon qui met en avant l’importance du savoir nous renvoyant hors de la caverne vers le monde intelligible, loin du sensible et du monde des illusions qui nous réduit à une vision empirique des choses, entretenant ainsi l’ignorance qui s’ignore. Le philosophe incarne celui qui est en quête de ce savoir, de sagesse et de vérité. 2 – Nous pouvons aussi défendre la thèse selon laquelle la recherche de la vérité serait désintéressée à condition de poser la vérité comme une valeur, tout comme le sont le bon et le beau qui vaudrait pour elle-même et qui serait désirable en soi. Mais peut-on vraiment défendre jusqu’au bout cette recherche d’une vérité valant pour elle-même, désintéressée, ne peut-on pas opposer à cette thèse l’idée selon laquelle la recherche de la vérité est utilitaire ? Antithèse II. La recherche de la vérité n’est pas désintéressée 1 – L’idée qu’il existerait une recherche de la vérité désintéressée semble incompatible avec la nature profonde de l’homme qui vise toujours une fin particulière, en effet, souvent la recherche de la vérité est utilitaire car l’homme ne peut agir sans intérêt. 2- Il semblerait donc que la recherche de la vérité soit utilitaire. On voit au niveau historique que cela se vérifie, il s’agit en fait de connaître le passé pour s’en libérer. On pourrait en outre citer l’exemple de la psychanalyse, la thérapie psychanalytique propose de mieux se connaître et de guérir des maux par les mots. 3 – L’idée de pragmatisme de William James va dans le sens d’une recherche de la vérité intéressée, il affirme, est vrai ce qui permet de prévoir d’agir efficacement » Si l’on soutient la thèse d’une vérité intéressée, devons-nous pour autant soutenir celle de l’utile qui ne se réduit pas à l’utilitaire ? Synthèse III. L’utile ne se réduit pas à l’utilitaire 1. L’utile est-il l’utilitaire ? Nous voyons que la vérité a une connotation positive, il s’agit de nous confronter au réel et de prévenir, d’agir en conséquence, ainsi, l’homme développant la connaissance et la conscience serait plus apte à agir qu’un homme ignorant. D’une certaine manière, nous pourrions affirmer que la recherche de la vérité serait un facteur de liberté. Cette idée est soutenue par Spinoza. 2. L’intérêt de la vérité n’est pas nécessairement incompatible avec le souci du vrai mais il y a des exigences à respecter comme par exemple la nécessité pour une théorie de s’accorder avec le réel et de respecter l’objectivité. Vous cherchez un cour de philosophie ? Conclusion Ainsi, nous avons vu dans notre thèse que la recherche de la vérité n’est pas intéressée si l’on se réfère à la théorie de la contemplation platonicienne des idées et si l’on pose la vérité comme une valeur, mais notre antithèse nous permet de vérifier le contraire et d’affirmer que ce point de vue n’est pas compatible avec la nature de l’homme et le pragmatisme de James. C’est pourquoi nous pourrions conclure en affirmant que intéressée » ou désintéressée », le souci du vrai domine et la quête de la vérité doit se poursuivre pour l’homme. Peuton hair la raison? :rolleyes: Peut-on soutenir : " A chacun sa vérité?" :rolleyes: L'obéissance n'est pas nécessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider :rolleyes: L'obéissance n'est pas nécessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider 24 juin 2017 Naissance de Saint Jean-Baptiste Fr. Paul Excepté la Vierge Marie, Saint Jean-Baptiste est l’unique saint du calendrier romain dont on célèbre la naissance, parce qu’il fut étroitement lié au mystère de l’Incarnation. On l’appelle le précurseur de Jésus, c'est-à -dire celui qui a couru du latin precursus est en avant de Jésus pour lui ouvrir la voie, pour préparer les cœurs à sa venue. Ainsi l’avait déjà exprimé son père Zacharie dans son cantique que nous chantons chaque matin aux Laudes Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies, pour donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de ses péchés » Lc 1, 76-77. Sa vie, comme celle de Jésus a été une véritable course toute consacrée au salut des âmes. Il naît six mois avant Jésus. Sa naissance, annoncée par l’ange Gabriel à la Vierge Marie est le signe que rien n’est impossible à Dieu » Lc 1, 37. Dieu a réalisé ce qui était humainement impossible qu’une femme stérile et avancée en âge donne naissance à un fils. En ce jour, prions pour tous les époux qui souffrent de la longue attente d’un enfant qui n’arrive pas. Le nom même des parents de Jean-Baptiste, Élisabeth Dieu a prêté serment » et Zacharie Le Seigneur s’est souvenu » nous rappellent que Dieu n’abandonne jamais ceux qui se confient en lui. Le choix du nom Jean » pour l’enfant étonne l’entourage. Personne dans la famille de Zacharie ne porte ce nom. Il est très rare dans l’Ancien Testament. Le choix du nom Jean » n’est donc pas lié à la parenté, mais à sa signification Dieu fait grâce ». Dieu a fait grâce à Zacharie et à Élisabeth en leur accordant la naissance d’un fils, mais plus encore le nom de Jean annonce l’entrée dans un temps nouveau, dans le temps de la grâce avec la naissance de Jésus le Sauveur. Depuis le péché originel, notre humanité était comme stérile, incapable de transmettre la vie de la grâce. Par l’Incarnation, la mort et la Résurrection de Jésus, Dieu a fait grâce à l’humanité en accordant à l’Église d’enfanter des fils et des filles de Dieu par le baptême. Jean-Baptiste s’est défini lui-même plus tard comme étant la voix de celui qui crie dans le désert Rendez droit le chemin du Seigneur » Jn 1, 23. Il a couru en avant de Jésus pour annoncer la venue du temps de la grâce, le temps du pardon des péchés. Au Jourdain, par le baptême qu’il administrait, il préparait les cœurs par la pénitence à adhérer à la personne de celui qui seul a le pouvoir de remettre les péchés Jésus, le Fils de Dieu Jn 1, 34. Aussi l’essentiel de sa mission se résume dans ces paroles voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » Jn 1,20. Où Jean-Baptiste a-t-il appris tout cela ? D’où lui vient sa connaissance du mystère de Jésus ? C’est très certainement par son intense vie de prière et par un don spécial de l’Esprit Saint qu’il a eu cette révélation. Dans le récit que saint Luc nous donne la Visitation nous lisons dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint » Lc 1, 41. La profession de foi d’Élisabeth comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Lc 1, 43 est partagée en quelque sorte par l’enfant qu’elle porte en elle et qui exulte en présence de la Mère de Dieu et du Fils qu’elle porte en elle. La lecture du prophète Isaïe que nous avons entendue s’applique parfaitement à Jésus mais aussi, par participation, à Jean-Baptiste J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a caché à l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois » Is 49, 1-2. Dès le sein de sa mère, Jean-Baptiste a été caché sous l’ombre de la main de Dieu. Le geste de l’imposition de la main signifie dans la liturgie des sacrements le don particulier du Saint Esprit. Jean-Baptiste a été aussi un homme de prière. Dès son enfance il se trouve dans les lieux déserts, lieux de la tentation, mais aussi lieux de la dépendance totale et de la proximité avec Dieu. Il fut aussi un guide de la prière pour ceux qui l’approchaient comme en témoigne la demande des disciples à Jésus Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples » cf. Lc 11, 1. La course de Jean-Baptiste en avant de Jésus a été couronnée par la palme du martyre. Comme Jésus, il sera mis violemment à mort avant 33 ans pour avoir dit la vérité en dénonçant l’adultère du roi Hérode. Saint Bède, moine du IXe siècle, a écrit Saint Jean donna sa vie pour [le Christ], même si l’on ne lui ordonna pas de renier Jésus-Christ, on lui ordonna uniquement de taire la vérité[1] ». Jean-Baptiste n’a pas tu la vérité et ainsi, il est mort pour le Christ qui est la Vérité, disait Benoît XVI. Et il ajoutait Précisément pour l’amour de la vérité, il ne fit pas de compromis et n’eut pas peur d’adresser des paroles fortes à ceux qui avaient égaré la voie de Dieu […] son exemple nous rappelle à nous, chrétiens de notre temps, qu’aucun compromis n’est possible avec l’amour du Christ, avec sa Parole, avec sa Vérité. La Vérité est Vérité, il n’existe pas de compromis. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le martyre » de la fidélité quotidienne à l’Évangile, c’est-à -dire le courage de laisser le Christ grandir en nous et de le laisser orienter notre pensée et nos actions. Mais cela ne peut avoir lieu dans notre vie que si notre relation avec Dieu est solide[2] ». Aujourd’hui et demain auront lieu des ordinations de prêtres et de diacres dans divers lieu. Confions à l’intercession du Cœur Immaculé de Marie ceux qui sont ordonnés et tous les pasteurs de l’Église, afin qu’à la suite de saint Jean-Baptiste, grâce à une profonde vie de prière et assistés par le don de l’Esprit-Saint, ils soient toujours courageux pour annoncer avec fidélité, charité et sans compromis la vérité de l’Évangile qui ouvre aux hommes la voie du salut et du seul vrai bonheur. [hr] [1] cf. Hom. 23 ccl 122, 354. [2] Benoît XVI, Audience générale du 29 août 2012. Eneffet, les penseurs pyrrhoniens soutiennent l’idée que la vérité n’existe pas, que si toutefois elle existe, elle est inconnaissable et que si par hasard, elle est connaissable elle est incommunicable. Face à ceux qui prônent la recherche de la vérité, les sceptiques voient là une quête stérile où il y a davantage de problèmes que de solutions.