Lorsquon me nomme, je n’existe plus. Qui suis-je ? Cliquez-ici pour voir la réponse. Réponse : Le silence . Navigation des articles. Si en amour ils sont appréciés. Le commis voyageur. Score : +519. #Logique. Laisser un commentaire Annuler la réponse. Commentaire. Nom E-mail Site web. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain
Harry Potter 2005 ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ Grande-BretagneEnigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Sam 5 Mai - 2243 *Stratégie...*Era se sentait plus sereine, et prête à relever ce nouveau défis. Les deux ennemis de papier l'encerclait, se rapprochant lentement. La jeune femme usa du sort "Kaléidem", et son propre pion disparu de toute visibilité, totalement fondu dans le décor virtuel créé par Taylor. Ce dernier observait la jeune femme sans mots dire. Era avait retrouvé sa concentration. Elle dirigeait son pion mentalement, et l'emmena derrière l'un des individus. Personne ne la voyait, Taylor suivait le regard de la jeune sorcière pour savoir où elle en était, et où elle se trouvait sur ce terrain. Les deux mages en papier lançaient des sorts à l'aveuglette, ratant toujours leur cible invisible. Soudain le pion en papier qu'Era suivait se retourna et lui face. L'avait-il sentit ? Entendue ? Sans faillir, la jeune sorcière murmura un "stupéfix" qui immobilisa son premier adversaire. Cependant, elle était maintenant repérée, et le second pion ennemi se hâta de pointer sa baguette dans la direction de la jeune femme. - Asciencio !La Era de papier s'envola au dessus du sort que lui avait lancé le second pion noir, et se matérialisa. *Le terrain. L'avantage du terrain. Observe.* Elle s'imagina des détails qui n'étaient pas dessinés. Son terrain à elle. Un sous bois, semblable à celui de leur premier duel. Taylor avait créé des arbres, elle allait s'en Personnificatum bellicis !L'arbre visé s'anima alors. Ses racines attrapèrent le mage de papier et l'enserrèrent jusqu'à l'immobiliser totalement. Era s'approcha de quelques pas, et lança un dernier "oubliettes". Elle avait gagné. Lorsqu'enfin elle lâcha le ring des yeux pour regarder Taylor, elle le vit sourire, manifestement satisfait de sa performance. Era était contente d'elle. Elle avait conscience que ce n'était qu'un faux entraînement, que si elle s'était trouvée face à ces deux sorciers dans la réalité la peur l'aurait envahie, mais ça lui était égal. Elle s'était prouvée pouvoir mener à bien une stratégie en faisant comme Taylor lui avait apprit. Réflexion, observation, avantage du terrain. Tout était gravé dans sa mémoire, elle était à présent certaine de pouvoir mettre en pratique ces acquis si la situation se représentait un jour, ce qui serait inévitable... A présent les pions étaient redevenus de vulgaires morceaux de papier inanimés. - Alors ? Tu en penses quoi ? Des choses à améliorer ? Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Dim 6 Mai - 1416 MUSIQUE D'AMBIANCEEra, les yeux rivés sur le terrain de papier, s'appliquait à trouver la meilleure stratégie possible, pour défaire ses adversaires. Perdue dans sa tête, elle se noyait sous une centaine de possibilités la menant à la victoire. Divers plan se mélangeait dans sa tête à chaque pas de ses l'instant l'exercice était facile, elle avait la vue sur tout, et comme le vagabond s'en douté, elle ne stressait plus du tout. Sereine, elle opposait une bien meilleure résistance. Sa maitrise du terrain était meilleure, elle alterné sort de défense, de dissimulation, et esquive à merveille. Précise, elle ne frappait que quand elle était sur de toucher. Passive, et prudente, elle préférait stopper ses ennemis, plutôt que de les n'as jamais tué n'est-ce pas ?La jolie rousse regarda Taylor avec des petits yeux, la réponse était avoir fait une erreur en refusant de détruire même des pions de papiers, gênée par son manque de courage, elle voulu prendre la parole mais il fut plus mieux. Au moins tu pourras dormir tranquillement le vagabond souriait à nouveau stupéfait par la réussite de la lionne il ne pouvait s'empêcher d'être fier d'elle, même si cet exercice n'était en soit, sans aucun ne t'obligerais jamais à tuer, sache le. En temps normale, je suis totalement contre la destruction pure et simple d'autres êtres vivants, mais j'ai vu de quoi ils étaient capable, alors, je te propose que si un jour, nous combattons ensemble, Tu t'occuperas de la neutralisation et de la défense. Moi je t'assisterais, et finirais le travail. Bloquer l'ennemie est bien, mais si un nouvel ennemi venait à les libérer, alors ça ne servirais à rien. A la grande limite, le sort de l'oubliette comme tu l'as lancé est plus efficace. Le voyageur, fit prendre feu la feuille de papier, qui consuma le terrain en deux petites secondes. L'exercice était fini, et la nuit s'était approchée à grands pas. Il était temps de diner, et à cette occasion, l'ex-serdaigle, se permit de disparaitre quelques instants dans la est l'heure de manger, tu souhaite quelque chose en particulier ? Sinon ce sera viande de bœuf, et jeune lionne acquiesça le menu, et se hâta de disposer le couvert, sur leurs nouvelle table. Elle passa un coup de baguette, afin de la nettoyer de toute trace de cendres, et déposa une jolie nappe en soie blanche, douce, bien qu'un peu poussiéreuse, vue le temps qu'elle avait du rester là. Deux chandelles furent aussi sorties, puis allumés, apportant à la table, une convivialité rassurante. Manger leur ferait le plus grand ils n'avaient aucune idée de ce qui les attendrais. Oliver avait-il reçu la lettre ? Avait-il reconnu l'écriture de son ami ?Visiblement Taylor comptait beaucoup sur son aide. Il était évident, que deux professeurs pour le prix d'un, se serait plus efficace. A cette pensé le vagabond termina le repas, et l'apporta à était déjà assise, prête à se rassasier. La délicate odeur de viande grillé régnait dans la pièce, ouvrant grands les appétits des habitants. Une vieille pendule sonna onze fois, et le repas appétit !-Merci toi aussi, j'espère que la cuisson t' iras .Le repas eut des allures de festin, ramenant la joie et la bonne humeur dans le chalet. Les deux jeunes finirent aux coins de la cheminé, un verre de rosé à la main, lisant les comptes de Bidle le Barde. La petit rouquine sentit le sommeil la gagner, et vint se blottir contre son narrateur, elle tomba en un rien de temps, et l'homme s'occupa de la mettre au lit, et de la border. Son corps était plus lourd que d'habitude, à moins que ce ne soit les forces du sorcier, qui venait à manquer ?En soit il n'avait pas beaucoup dormi les nuits dernières, ni même pris le temps de se reposer. Il avait besoin d'une bonne douche, et d'un long sommeil réparateur. Seulement, dormir était impensable, pas avec ce qui rôdait dehors. Il ne dormirait qu'une fois sur, que son sommeil ne coute pas la vie de sa belle. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Dim 6 Mai - 2111 1Le soleil se levait sur la forêt, les ténèbres de la nuit s'estompant face à un halo d'un bleu radieux émanant d'un demi-cercle rosé, contenant l'astre solaire rayonnant. Le temps était frais et la vie animale s'éveillait lentement. Avec délicatesse, il descendit lentement vers l'un des plateaux en hauteur, proche d'une toute petite clairière d'où l'on voyait une chaumière aux allures réchauffante et familiale. A travers ses bottes en cuir de suédois à museau plat, il ressentait malgré tout la rosé du matin se déposer à chaque foulée. A bonne distance de la chaumière le jeune homme s'arrêta. De la poche de son manteau de voyage, il sortit la carte. Cette carte était la plus ancienne et l'une des plus élaborée qu'Oliver avait conçut. Le parchemin vierge rien que lui demandait six mois de préparation entre potions et enchantements. Il n'était pas plus grand qu'une feuille de format standard, et représentait une carte du monde. A première vu rien de bien ce parchemin vierge une fois "scellé" par le lien du sang du propriétaire de la carte et de la cible, active l'enchantement et révèle la position de la cible par rapport à celle du propriétaire, la précision de la carte s'ajustant en fonction de la distance des deux concernés par le pacte magique. L'enchanteur a gardé la recette de cette carte secrète jusque là pour ne pas s'attirer la convoitise de mauvaises intentions. Cela avait été un véritable calvaire de soustraire du sang à Taylor sans éveiller ses soupçons, mais durant toute leur scolarité, le jeune Purple avait eu de nombreuses sourire satisfait étirait les traits du sorcier de 22ans qui se trouvait en face de la chaumière. Avec deux doigts à la fois bourru mais avec une précision mortelle, il étira sa moustache blonde, soudain d'humeur joyeuse. La carte ne pouvais mentir et elle indiqué une distance infime entre les deux individus. Une distance jamais atteinte depuis cinq ans. Un soupir de soulagement et de contentement s'échappa de ses narines tandis qu'il s'accroupissait un instant, l'air songeur...*Me revoilà Taylor, et ce serait inacceptable de ne pas en faire une bonne surprise. Tu as dû protéger les lieux. Mais peux-tu rivaliser avec moi sur ce terrain ? Je ne serais sans doute jamais en mesure de te battre, mais j'en attends la réciproque en ce qui me concerne. Laisse-moi te surprendre encore une fois mon ami, un grand voyage nous attend. *Il se redressa alors, sortant de ses songes pour sortir une latte de bois décorée de filins d'alliages cuivrés et ternis qu'il posa face à lui. Oliver trépignait, comme l'enfant qu'il était auparavant. Il sortit sa baguette, pointa la latte en bois et l'observa s'élargir et s'épaissir jusqu'à faire la taille d'une boite à chaussure. La latte devenait un coffret élégant que l'enchanteur ouvrit pour fouiller à travers différentes chemises contenant du papier vierge. Il en sortit une et le coffret se ratatina pour devenir un petit chevalet où il déposa le parchemin. Il pointa sa baguette sur sa tempe et se mordit le pouce, marmonnant une incantation tandis qu'il écrasait une goutte de son sang sur le parchemin. Ses yeux devinrent alors distraits tandis qu'ils se recouvraient d'un voile opaque. Le sorcier se leva et fit une grande marche d'un quart d'heure tout autour du périmètre qu'il avait définis, maintenant le sort à chaque instant et observant un maximum les alentours de la chaumière. Quand il arriva à son point de départ après avoir contourné entièrement la bâtisse, il se feuille était devenu une carte sur laquelle on pouvait distinguer les lieux schématisé des endroits que venait de parcourir notre enchanteur. Pendant dix minutes, il marmonnât sans interruption des incantations pour révéler les différents systèmes de sécurités qui s’affichaient un à un tout autour de la clairière. Puis malgré les incantations à répétition, plus rien ne s'afficha, mais Oliver ne semblait pas s'en satisfaire. Il se leva et tourna en rond un instant, repassant en revue ses connaissances. Puis il se rassit et recommençât à marmonner. Vingt minutes plus tard, il se leva, s'étira et marcha droit devant lui, agitant sa baguette par moment, comme s'il chassait les mouches. Alors la charmante chaumière sans activités aucune, tandis qu'Oliver s'en approchait et annulait les sorts de protection, changea d'apparence. Les volets d'apparences tous fermés devenaient ouvert alors que le sortilège de détection était brisé. Un rondin en bois menaça d'écraser tout net notre cher Purple tandis qu'il avait brisé le sortilège antibruit. Pour s'en sortir il avait utilisé le sort Glacius sous une puissante forme pour geler le tronc et les liens qui le faisaient balancer. Il les gela si fort que les liens cassèrent tout net, ayant perdu toute dorme de souplesse. L'arbre allait se fracasser et détruire tout risque de surprise si Oliver n'avait pas effectué un Wingardium Leviosa parfaitement réalisé et ce, in-extrémis. Une perle de sueur glissa d'un côté de son front, l'arbre était une manière efficace de dissimuler un piège dans un autre et ça le fit sourire que Taylor y pense. Malgré le sortilège antibruit disparu, aucun signe de vie n'était visible, ils devaient dormir. Le reste du parcours se déroula sans embuche particulière, et Purple pénétra dans la maison sans déclencher le moindre avertissement. Il entra dans le salon et aperçut une chevelure à aucun autre pareil qu'il identifia comme celle de Taylor. -Ben alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Le concerné se tourna, sans montrer signe de surprise quand à l'identité du nouvel arrivant. Il l'avait reconnu au son de sa voix. Ils se regardèrent un instant, détaillant des pieds à la tête leurs accoutrements. -Je vois que tu aime toujours autant mettre les gens à l'aise et dans un sentiment de sécurité. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarqué Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisé deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sûr, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changé...suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 901, édité 1 fois Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Dim 6 Mai - 2202 Depuis plusieurs heures, la jeune sorcière dormait paisiblement. Probablement crevée de la veille, tout son corps disposé à présent d'une régénération nécessaire à son bon fonctionnement. La nuit était longue, perchait au sommet du ciel, la lune narguait Taylor de son halo lumineux. Lui aussi avait sommeil, mais il refusait tout simplement de s' ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer le pire, chaque fois que ses paupières supérieures, touchaient celles du battait des cils, contrant le sommeil comme il le pouvait, tantôt par la lecture d'un livre, tantôt en allant faire un petit tour dans les provisions. Tout son corps le tiraillait pour le faire dormir. Une longue complainte était jouée simultanément, par toutes ses articulations et os, qui craquaient et grinçaient, tel un robots dont les rouages rouilleraient. Le jeune sorcier, exténué, finit par s’asseoir par terre, appuyé contre le mur, face à la porte. Il rangea sa petite baguette dans sa manche, poignée en main, prêt à faire feu au moindre vent soufflait dehors, on pouvait entendre le hululement des chouettes alentours, qui jouaient de leurs voie enchanteresse, pour le plus grand bonheur du vagabond. Les feuillages vibraient dans un bruissement aiguë, et sans doute y avait-il une rivière pas loin, car en fermant un peu les yeux, le sorcier l' fermant un peu les yeux ?!Derechef l'homme se leva pour se mettre un coup de fouet. Il alla à la cuisine, en croisant sa belle allonger sur le lit. Le feu rougeoyait toujours dans le foyer, apportant cette délicate chaleur à la maisonnette. Une fois arrivé prêt de l’évier, il fit couler un mince filet d'eau pour se débarbouiller un peu. Les yeux grands ouverts, il retourna à sa place, serein. Puis quelque chose vint le troubler dans sa petite musique nocturne. Il avait beau se concentrer comme tout à l'heure, il n'entendait plus rien. Quelque chose ne tournait pas rond. Il se précipita au pieds de sa reveilles sorti de sa torpeur, la jeune lionne fit de son mieux pour présenter son meilleur ?-Écoutes moi bien, et ne te rendors pas. Il y a quelqu’un de paniquer, je pense savoir qui il est, sans quoi, c'est mes pièges qui nous auraient prévenu. Si c'est bien la personne que je pense, il était temps qu'il arrive. Je veux que tu te recouches, et que tu fasses semblant de dormir, garde ta baguette prêt de toi au cas ou, on ne sait jamais. Je vais me remettre à ma place, et si jamais tu m'entends te crier de fuir, tu fuis compris ?De nouveau prise de panique, bien qu'un peu plus sur d'elle, la sorcière s’exécuta. Elle dissimula sa baguette sous son oreiller, la serrant le plus fort possible dans son poing. Elle se recouvra de sa douce couette, et se prépara à bondir, au moindre signe de son vagabond était désormais, de nouveau face à la porte, arme en main. Il attendait impatiemment, de voir entrer son ami, ou sa victime. se qui ne tarda pas. Les volets du chalet s'ouvrir en un éclat, et la porte fut ouverte. Rassuré, il revit pour la première fois, Mr Oliver Purple. Le seul ami qu'il n'ai jamais eu. Il eu un large sourire, quand il entendit la voix caractéristique de ce alors mon ami, tu te languissais tellement de moi que t'en a perdu le sommeil ?Taylor pouffa dans un petit rire, avant de lui vois que tu aime toujours autant mettre les gens à l'aise et dans un sentiment de sécurité. Mes protections t'ont au moins un peu ralentis ? fit remarqué Taylor avant d'enchainer sur Tu as de nouvelles bottes...-Protection ? Quelle protection ? J’ai brisé deux trois brindilles... et j'ai tout l'ensemble allant avec ces bottes mais c'est une bien longue histoire, qui j'en suis sûr, ne vaut pas celle de ton manteau, qui lui n'a pas changé... En effet, depuis plus de cinq, le manteau qu'il avait, était tout à fait le même, à quelques éraflures et trous ne peux pas savoir, ce que je suis heureux de te retrouver enfant imbécile. Finalement, on dirait que tu n'a pas changé, toujours une grande gueule, mais à ce que j'ai pu voir, ton magasin n'est toujours pas sur pieds. Tu prendras quelque chose à boire ? J'ai que du thé à alla dans la cuisine,sortit une nouvelle tasse, et la remplit aussitôt. Cette dernière se mit à planer, jusqu'à se qu'Oliver la doute qu'il soit meilleur qu'avant, mais allons, si je n'ai pas le deux amis, avaient visiblement pour habitude, de toujours s'envoyer des pics, sans les prendre vraiment au alors, il parait que tu as besoin de moi ? C'est fou mais en cinq ans c'est la première fois que tu me demandes de l'aide non ?-c'est vrai, mais habituellement je n'ai que ma vie entre mes mains. Laisse moi te présenter n'avait pas bougée. toujours cloitré dans son lit, elle avait préférée restée discrète, jusqu'au mot d'ordre de Taylor. Après avoir entendu son nom, elle décrispa son poing, avant de se relever en se frottant les yeux. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Dim 6 Mai - 2240 Un peu nerveuse, la jeune sorcière sortit du lit et alla se poster près de Taylor, sa baguette toujours à la main. C'était donc lui le meilleur ami... Era le dévisagea après l'avoir salué timidement. Grand, blond, sûr de lui. Physiquement impressionnant, Taylor paraissait affaiblit à côté de la carrure de son ami. - Era, je te présente Oliver Purple. Oliver, Enchantée de faire votre tendit une main vers le nouveau venu mais celui-ci ne la lui serra pas. La jeune lionne reposa alors son bras contre son corps, se rappelant la méfiance de Taylor lors de leur première rencontre. Il devait évidemment en être de même avec Oliver... Ils ne se connaissaient pas encore, comment pourrait-il avoir confiance ? La jeune femme observa les deux hommes qui se tenaient à côté d'elle. Ils semblaient heureux de se retrouver, et commençaient à parler de leur tenue vestimentaire en plaisantant. De jeux de mots en franche rigolade, Taylor lui apparu soudain sous un nouveau jour. Il avait retrouvé l'ami qu'il cherchait depuis longtemps, et malgré la fatigue qui le tiraillait, elle pu constater qu'il semblait soulagé et heureux. La jeune femme se sentait un peu stupide à rester plantée là, et préféra ne pas gâcher leur retrouvailles. - Je vais aller préparer quelque chose à manger. Vous avez peut-être faim ? dit-elle à l'attention d'Oliver. Mais sans attendre de réponse elle fonça à la cuisine. Elle sortit du placard les quelques brioches qui restaient, et le pot de confiture d'abricot entamé. Des éclats de rire lui provenaient du salon tandis qu'elle s'appliquait à étaler une généreuse couche de confiture sur chaque brioche. Un bien maigre petit déjeuner, mais ils devraient se contenter de cela. Combien de temps seraient-ils enfermés ici ? Era n'en savait rien, et la question disparut de sa mémoire aussi rapidement qu'elle était venue. Son plateau terminé, elle alla retrouver les deux hommes qui étaient à présent installés dans les fauteuils un peu défoncés de la petite chaumière. Le ton avait changé. Les deux amis semblaient parler sérieusement. Era ne capta que la dernière phrase du vagabond. - ... voilà pourquoi je t'ai demandé de venir. Tu comprends ? Oliver s'était redressé dans le fauteuil et tortillait d'un air distrait sa moustache blonde. Il s'apprêtait à répondre quand il vit Era déposer le plateau sur la table. Sans savoir pourquoi, elle se sentait mal à l'aise en présence d'Oliver. Il cherchait manifestement à la cerner, mais la jeune lionne se crispait dès qu'elle se sentait observée. Elle détourna alors le regard et attrapa une brioche. - Si je dérange je peux sortir. Vous devez avoir beaucoup de choses à vous dire. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Lun 7 Mai - 009 2précédemmentEra Prewette, la jeune femme semblait à l’aguait lorsqu'elle vint se présenter. Elle était plutôt jolie, un regard acéré bien que peu sûr d'elle sur le moment. Après tout, elle venait d'être réveillée. Devant les deux compères qui ne faisait que plaisanter, elle se sentie visiblement de trop et disparut dans la en vint alors aux faits, expliquant comment il s'était retrouvé face à des mangemorts dans les Highlands et avait due s'enfuir avec Era. Oliver ne comprenait pas vraiment ce qu'il attendait de lui, mais il avait bien fait de l'appeler, à eux deux, trois maintenant, ils seraient difficiles à capturer. Dans sa tête l'analyse de la situation faisait rage, les données s'accumulant. La petite Era était visiblement devenue sa protégée. En fin de compte s'était pour elle qu'il avait fait venir l'enchanteur. - ... voilà pourquoi je t'ai demandé de venir. Tu comprends ? C'est alors que la jeune femme entra, un plateau dans les mains. La déposant sur la table, leurs yeux se croisèrent brièvement et Oliver comprit que ce qu'il avait pris pour un manque d'assurance était en fait de la méfiance. L'enseignement de Taylor laissait sa marque... Le sorcier blond l'observa prendre une part de brioche puis se proposer de disparaître. *beaucoup de chose à nous dire, c'est sûr mais dans l'immédiat, une seule.* -non, bien sûr que non, je viens de vous rencontrer ma cher la moindre des curiosités serait de vouloir en savoir un peu plus. Votre petit déjeuner à l'air délicieux, mais je prendrais bien un peu de sucre avec mon thé, si bous avez...Oliver et Taylor croisèrent leurs regards une fraction de seconde tandis qu'era s'en allait de nouveau dans la cuisine. -Allons droit au but, je t'aiderai dans ta quête le temps qu'il faudra, mais une fois fini, ce sera à toi de m'accompagner, ce ne sera pas de tout repos non plus...Les deux sorciers se dévisagèrent et alors qu'Era réapparaissait, une sucrière à la main, Taylor acquiesça d'un hochement de tête. Ce qu'Oliver ignora, se tournant vers Era. -Ha, c'est parfait, merci bien. Dit-il en se servant du sucre. Assied toi je t'en prie, tu es ici chez toi il me s'exécuta et les trois compagnons mangèrent en silence, appréciant le moment simple mais agréable des retrouvailles et de la bonne nourriture. A tour de rôle, chacun observait l'autre. Cette situation était peu commune, mais Oliver se sentait bien et n'en éprouvait aucune édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 905, édité 3 fois Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Lun 7 Mai - 1033 Trois à table, dans le silence le plus complet, la situation fut assez vite, gênante. Les habitants étaient tous deux très fatigués de leur long périple, mais Taylor voulait mettre les choses au clair, et le plus vite possible. C'était d'une importance capitale. Ne voulant pas prendre des pincettes, il fallait être rapide et maintenant que nous sommes tous les trois réunis, je vais vous expliquer ce que j'avais en tête en faisant venir Oliver. Era, tu n'ais pas sans savoir qu'il est le seul ami que je me suis fait, mais ce que tu ignore, c'est qu'il est aussi mon plus grand rival. Cet espèce de vikings moustachue, est bel et bien le seul mage capable de me faire frémir en eut un petit gloussement, puis il sourit ? Je te bas quand tu veux poulet !-Et bien justement. Si je t'ai appelé l'ami, c'est pour cette raison. La jolie demoiselle que tu vois là sort tout juste de son école, et part un heureux hasard, nous avons été amené à nous ce temps je veille sur elle, et j'ai fini par m'y attacher, et c'est là que tu intervient. Je veux que tu m'aides à l'entraîner. Bien sûr cela n'est qu'une partie de la raison de ta venue. Si les mangemorts nous collent au train c'est parce qu'on vise la même relique. C'est long a expliquer maintenant, mais il me la faut absolument. Si tu peux te concentrer sur notre protection et la formation d'Era, je pourrais quand à moi, me concentrer sur comment manœuvrer ces foutus encapuchonnés. L'enchanteur leva les yeux de sur la jeune fille, pour les placer dans le champ de vision du une semaine, nous devrions pouvoir plier ça. Alors j'espère que tu as un peu de temps à m'accorder. Après cela, je serais tout à toi, pour le même nombre de jour, et sans grand blond se tripotait la moustache, l'air songeur. Ses yeux vacillaient entre son ami et la jolie rousse, comme s'il regardait un match de ping pong de haut niveau, et qu'il suivait la balle des yeux. Il se racla la gorge, posa son poing sur la table et dit-Alors c'est donc ça ? Tu t'es trouvé une amourette, et tu veux m'engager pour lui apprendre à combattre ? Et bah alors tu n'es plus capable de le faire toi même ou quoi ? J'ai du boulot moi tu le sais. Mais soit, en cinq ans, j'avais oublié comme il était bon que tu me tapes sur les nerfs. Je vais vous aider. On commence demain, vu ta tronche, va dormir, aucun somnombule n'est jamais venu à bout dun mangemort... dit le sorcier, pris d'un fou rire allé pour le mieux, selon son plan. Demain, connaissant Purple, l'entrainement commencerait à l'aube, et ne se terminerait qu'au couché. Durant de longues années ils avaient travaillés comme ça, et ce n'était que depuis peu de temps que le vagabond connaissait le mot "repos". L'entrainement serait rude, mais Taylor était sûr, que la petite lionne saurait s'en ne parlait pas, restant passive et totalement spectatrice de ce qui allait lui arriver elle plaçait une confiance aveugle en son nouvel ami, et savait qu'au final, la rendre plus forte était la meilleure chose à faire. Cependant dans un petit coin de sa tête, elle ne put s'empêcher de penser que pour elle aussi, tout semblait se concrétiser. En effet, elle était réuni avec l'homme qu'elle aimait, dans sa maison, recevant le seul ami de son "compagnon". présentation forcée ou non, il y avait eu présentation, et ça ne semblait pas déranger Taylor plus que ça, que son ami la nomme son "amourette".Il était encore tôt. La petite pendule dans le salon pointait les huit heures du matin. Après avoir finit sa tasse de thé, le vagabond se leva et rangea un peu le n'auras qu'à te poser quelque part par là ce soir. Je te laisse la joie de réactiver tous mes pièges, nous allons nous coucher. Elle a besoin de repos avant demain et moi, ça fait trois jours que je persiste avec moins de six heures de sommeil, si tu veux me reconnaitre demain, je dois lui fit un signe du pouce, montrant son t'en fait pas, je veille au grain, comme d' Era, nous allons nous soudain de ses rêves, la jeune fille encore assise à table finit de somnoler. Elle rejoignit son ami, lui attrapa la main, et tous deux disparurent dans la pénombre du chalet, dans un petit Bonne Nuit !Ils allèrent directement dans la chambre, où le lit trônait en son centre. Alors, pendant que Taylor se déshabiller, Era eu le premier reflex préventif de ça vie. Elle déposa sa baguette sous son oreiller, puis se coucha, les yeux rivés sur le torse de l'homme, qui désormais laissait apparaitre, toutes ces brûlures et que tu ne m'en veux pas de faire appelle à lui, mais c'est vraiment la seule personne en qui je peux avoir confiance. Dans une semaine, nous pourrons vivre enfin plus calmement, je serais serein, tout aussi, et peut être pourrons nous prendre la peine d'aller enfin nous chercher un animal de compagnie. Tout ça sera vite réglé, je te le oublies que tu lui à promis une semaine pour lui vrai, mais ce n'est pas un oubli, j'ai précisé que je garderais mais nuits, tout ça dans le but de venir te voir chaque jours, prendre soins de toi et vérifier que tu ailles bien. Il y'a moins d'une semaine tu m'as demandé si je voulais de toi, aujourd'hui ma réponse est oui. Je sais que tu as toutes les capacités nécessaire, et quand Purple partiras, tu seras en mesure de te défendre même seule. Je sais que j'ai beaucoup fait changer ta vie, et d'avance je m'en excuse. Alors pour me faire pardonner, après ma dette payer, nous aurons une conversation sur ce que nous allons faire. Je n'ai plus très envie de te quitter, et j'imagine que toi non prêt à tomber de sommeil, le vagabond se coucha, porta Era contre son torse et l’enveloppa de ses bras. Il l'embrassa sur le allons devoir décider d'à quoi ressemblera notre futur maintenant. Au moins pour le temps que ça fatiguée pour rester éveillée, la jeune rouquine s'était déjà endormie, au chaud, dans le creux de l'épaule de son compagnon. Un bruit sourd retentit. Oliver venait de rerentrer dans la maison, il venait sans doute de finir de réactiver les pièges. Rassuré de le savoir parmi eux, pour la première fois en trois jours, Taylor ferma les deux yeux pour dormir. Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 1537 Era se réveilla quelques heures plus tard comme elle s'était endormie, contre le torse brûlant de Taylor. Il dormait d'un sommeil profond, le visage lisse de toute inquiétude. Précautionneusement la jeune sorcière se retira des bras du vagabond, attrapa sa baguette toujours cachée sous l'oreiller, et se leva. Elle gagna la pièce principale de la petite maisonnette, mais Oliver ne s'y trouvait pas. Elle fit rapidement le tour du chalet, mais il n'était manifestement pas là. Sûrement devait-il être dehors en train de surveiller les environs ou de s'imprégner des lieux en vu du prochain entraînement. La jolie rousse se sentait prête, bien que les connaissances magiques de son nouveau maître l'impressionnaient au plus haut point. Ne tenant pas en place, elle retourna à la cuisine préparer du thé. Elle n'eut le temps de boire qu'une seule gorgée avant qu'Oliver n'apparaisse sur le seuil de la porte. Elle le salua d'un sourire avant de poser sa tasse fumante sur la table qui croulait à présent sous de nombreux parchemins et livres. - Enfin levée ! Si vous êtes prête, je vous attends à l'extérieur. Autant ne pas perdre de ton était donné. Le visage d'Era devint pâle en une fraction de seconde. Il ne rigolait pas, Taylor l'avait prévenu... - J'... J' ressortit de la cuisine, et Era entendit la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer dans un grincement. Elle fit couler de l'eau dans l'évier avant de s'en asperger le visage. Elle se sentait maintenant prête. Prête à apprendre. Prête à combattre. Prête à voir de quoi Oliver était capable. Prête à prouver ses capacités. Jetant un dernier coup d'oeil à Taylor qui dormait toujours dans la chambre, elle gagna ensuite l'entrée du chalet. Oliver l'attendait près d'un arbre un peu plus loin. L'air était doux, le soleil était masqué grâce à la forêt luxuriante, ne projetant que quelques rayons que les arbres ne pouvaient filtrer à travers leurs feuilles. Cette vision fit remonter des souvenirs dans la tête de la jeune lionne. Elle n'était alors encore qu'une enfant innocente et naïve, et elle s'amusait naturellement avec la nature qui l'entourait... Tiens ! Un bon point pour elle ! Oliver avait du faire le tour des lieux, certes, mais Era connaissait le coin comme sa poche, et elle était persuadée que ça lui servirait dans les minutes à venir. Elle chassa de sa tête son souvenir enfantin et s'approcha d'Oliver, baguette fermement tenue dans sa Je suis prête. Quelles sont vos règles ? Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Lun 7 Mai - 1939 3précédemmentComme à son habitude, Oliver s'était éveillé sans mal dès que les premiers rayons de soleil filtrant à travers la fenêtre vinrent lui caresser le visage. Il mit sa baguette contre son oreille droite et l'enchanta pour rendre son ouïe beaucoup plus fine. Ce sort n'était pas sans danger, l'oreille interne étant susceptible de subir des lésions irréversibles si un son trop fort venait à être émis. Cependant, la maisonnette était calme et ceci lui permit de constater les respirations lentes et régulières de ses camarades, s'assurant du sommeil de ceux-ci. Il sortit alors et fouilla ses poches d'où il dégagea la latte de bois cerclée d'alliage contenant ses parchemins, et une bourse enchantée d'où il sortit un chaudron miniature... Il enchanta son chaudron pour lui redonner une taille normal et en sortit des vivres qu’il se mit à cuisiner. Quand le petit chaudron fut posé sur un feu fraichement allumé avec un bouillon consistant à l'intérieur, l'enchanteur se décida enfin a faire prendre à la latte de bois sa forme originale, un coffret à documents. Il en sortit plusieurs feuilles de différents voulait la former pour survivre, Oliver allait la faire survivre pour la fois tous les documents préparés et son petit déjeuné copieusement ingurgité, il pénétra à l'intérieur et sans un bruit, se rendit devant la chambre de Taylor. A l'aide d'un petit couteau destiné à préparer des ingrédients pour potion, il préleva un copeau de la porte. Sur son auriculaire gauche, un anneau composé de différents cerclages de métaux entremêlés formait en son sommé une boule de fil. De sa baguette, il toucha l'anneau dont la boule se desserra pour que les fils forment un petit réceptacle où Oliver plaça le copeau avant d'enchanter la porte. C'était l'anneau de Sépassur Kesalfas, un enchanteur du XVIIème siècle très doué mais peu sûr de lui dont les œuvres furent toutes ignorées hormis cet anneau qui a le pouvoir de se lier à un objet, signalant au porteur au moment où celle-ci s'active, la prochaine forme de magie utilisé sur l'objet. Ainsi Sépasur avait réussi à reprendre un peu confiance en lui une fois cette création fini, car elle lui permettait de contrôler le bon déroulement de ses enchantements. De toutes les reliques qu'Oliver a en sa possession, c'est la première qu'il trouva, dans l'enceinte même de Poudlard lors de sa quatrième le temps était compté, il fallait faire vite. Il enfourcha son ballet et pris le document le plus grand qu'il avait sortit. Il s'ensorcela de nouveau les yeux, le voile opaque cachant ses pupilles et sillonna pendant près d'une heure et demi une bande de forêt de long en large. Connaissant Taylor, la maison n'était pas connue de l'ennemi, et ceux-ci en ayant après lui et non Era, Oliver déduisit facilement que cette propriété devait être la sienne. Une fois le repérage fini. Il annula l'enchantement qui entravait ses yeux pour constater que son grand parchemin était à présent à l'éffigie d'une carte de la région. De tout ses parchemins, celui-là était le plus coûteux et le plus long à réaliser.... Il en possédait très peu et encore moins de sorcier en possédait tout court. Les enchantements pour le confectionner étant très complexe et pouvant gâcher en un instant des mois de préparation. Cependant, lorsqu'un tel parchemin était arrivé à maturation, et qu'il était "imprégné" d'un lieu, il était possible d'enchanter ce lieu directement sur le parchemin. Oliver n'avait qu'une semaine et la mise en place de l'exercice d'aujourd'hui par un autre moyen aurait pris un à deux jours. Avec cette page, il en aurait pour deux heures. Des pièges furent mis en place, aux extrémités les plus lointaines, c'était des pièges simples. Puis des pièges compliqués. Et plus en s'enfonçait, plus la difficulté augmentait. Des pièges cachés dans d'autres, des pièges qui était tout simplement des leurres. Au dessus des arbres, il avait refait un tour des lieux et avait marqué les endroits les plus facilement praticables par des pièges beaucoup plus nombreux. Aux endroits les mieux protégés, il avait laissé des coffrets avec de maigres vivres. Puis il s'était dirigé vers la maison. En entrant, il la vit déjeuner et après l'avoir saluée, il suis prête, quelles sont vos règles ? Oliver la fixa pour la première fois et malgré sa gêne évidente, la jeune Era se faisait violence pour soutenir le regard de son nouveau mentor. -En effet, bien agrippée à ta baguette, l'air... déterminée ? Tu dois être prête... mais pourquoi ?Oliver vit à son expression, qu'elle sentait que quelque chose se tramait, mais n'en cernait pas encore la nature. -Ben... Pour l'entraînement. dit-elle, ce qui arracha une sourire à pour l'entrainement, as-tu bien déjeuné ?[color=47D1CC -Suffisamment...[/color]-Suffisamment pour ? -Pour tenir jusqu'à midi...Le ton de la jeune femme semblait monter, Oliver en afficha un nouveau sourire, conscient de l'agacement engendré. Il savait que Taylor avait dû lui apprendre de bon trucs pour se battre et les base en vitesse. Ce qu'il oubliait, c'était que tous n'avait pas sa faculter à appliquer tout ce qui doit l'être et en temps voulu sans entrainement marquant ou régulier. -Je t'énerve hein ?-Non, pas du...-C'est bien, ça te sera utile... ou pas. Viens avec moi sur le balai...La jeune femme planta son regard dans celui d'Oliver, pour la première fois inquisitrice. -Ne me regarde pas comme ça, ça fait partie de l'entraînement. Tu viens ou tu reste ? Et elle se décida à monter, Oliver lui banda les yeux sans qu'elle ne protesta et fila aussi rapidement que son ballait le pouvait, jusqu'aux abords du terrain qu'il avait délimité préalablement. Elle regarda alentours un fois sa cécité fini et sembla vite prendre ses marques. -Je vais être concis, je n'aime pas les grand discours à la Taylor. Je sais que magiquement parlant t'as du potentiel et le connaissant il à dû t'aider à le développer -C'est...-Je ne demande pas de réponse, le temps est compté tu devrais écouter, c'est souvent plus instructif que de parler. Cette fois elle semblait vraiment a dû te parler aussi des règles de survie de base...Il fit mine d'attendre une réponse et voyant qu'elle gardait le silence, il sourit, hochant légèrement la aujourd'hui on va voir si tu t'en sors. Je t'ai demandé si tu avais bien mangé car nous sommes à deux jours de course à pieds de la maison et un et demi de marche. Si tu ne m'as pas démentit, c'est que Taylor t'as bien appris les règles de base. Economise ton énergie et utilise ta tête. Il est interdit de transplaner et de voler. Tout le reste est autorisé. Pour finir, on va te mettre en situation, c'est à cause de mangemort que tu dois te renforcer ? Alors je jouerai ce rôle aujourd'hui. Cache toi, piège moi si tu le peux, efface tes traces, créé en d'autres. Purple laissa Era partir en avant et revêtit une cape de mangemort. N'étant pas concerné par les règles, ce qu'il n'avait pas précisé, il prit son ballait et fonça pour la localiser. Une fois fait, il attendit qu'elle approche d'un piège. A ce moment il sauta du ballait pour atterrir juste devant elle, méconnaissable en mangemort, la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. Dans un premier temps ses traits se défigurèrent, incarnant la terreur. Avant qu'elle ne puisse lever sa baguette, un expelliarmus informulé l'avait fait sauter de ses mains. Dans un mouvement de recule, un cliquetis se fit entendre mais elle ne le perçut pas où n'en fit pas mine et elle se crispa lorsque le mage leva sa baguette et qu'un éclair passa juste au dessus de son épaule. Elle se retourna et sursauta constatant un tronc en lévitation d'au moins une tonne juste derrière elle. En se retournant un air interrogatif sur le visage, Oliver pris sa voix la plus menaçante et prononça distinctement le sort d'Avada Kedavra. L'éclair vert prit la même direction que le Wingardium leviosa et ne toucha pas la jeune sorcière. Par trois fois en trois seconde, son corps lui avait signalé une mort certaine. Ses jambes flagellaires et elle s'assit sur le tronc qui venait de s'écraser derrière elle. Oliver enleva la capuche alors qu'elle se tenait le visage. -Taylor t'as parlé des bases, il ne te les avait pas montré n'est-ce pas ? On peut savoir affronter la peur sans pour autant la dompter. Le problème c'est que pour vivre dans un monde de combat, il faut la dompter. Car si elle te prend par surprise, tu est morte. Cette forêt est truffé de piège, gère la faim et ton énergie. Evite les embuches et rentre à la maison saine et sauve. Je ne te pourchasserais plus, plus pour le moment. Si demain soir tu n'es pas rentré, vive ou morte, je rentre chez moi, tu auras été trop longue. Gère ton temps comme tu le veux, sache qu'il est possible d'arriver dans les temps et dormir ce soir, libre à toi de choisir, mais sache que la nuit, bien qu'ayant de nombreux atout, se révèle souvent à double tranchant. Tu dois te sentir faible après ce traquenard et un repas si maigre, c'est ce, il s'abaissât, elle le regarda mais il ne fit même pas mine de la remarquer en tant que personne. Il passa deux doigts dans les cheveux de la jeune femme et en arracha trois alors qu'il se relevait, faisait volte face et partait sans laisser de trace.*Maintenant je vais pouvoir t'observer...*suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 910, édité 2 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Lun 7 Mai - 2214 Oliver venait de partir, laissant la jeune sorcière digérer l'épreuve qui l'attendait. Il ne fallait pas perdre de temps. Elle se leva, sa baguette toujours tendue devant elle, et observa l'endroit où elle se trouvait. *Ca me dit quelque chose. Je suis sûre d'être déjà venue ici...*Le soleil était haut dans le ciel, une légère brise venait lui caresser le visage. De quel côté se trouvait le chalet ? *Réfléchis, allez. Il ne peut pas t'avoir ici !* La jeune lionne sentit la panique la gagner peu à peu. Elle marchait rapidement, revenant sans cesse à son point de départ, sûre de se tromper de direction à chaque fois. - Bon, c'est pas comme ça que je vais rentrer. T'es pas bête, alors réfléchis ! Elle se parlait à elle-même dans un murmure. Comme si sortir les mots de sa bouche était semblable à les coucher sur du papier, et lui permettait d'y voir plus clair. - Dans un premier temps, situer la maison. Je connais cette forêt sur le bout des doigts, il faut juste que je me souvienne... Elle s'approcha d'un arbre et en caressa l'écorce. Les yeux fermés, elle parvenait à sentir la sève s'écouler dans l'arbre plein de vie. Tâtonnant millimètres par millimètres, elle sentit enfin la mousse sous ses doigts. Le nord ! La maison se trouvait dans cette direction ! Ragaillardie, un sourire aux lèvres, elle empoigna plus vivement sa baguette avant de lancer un "pointe au nord". La baguette tourna un moment sur elle-même avant de s'immobiliser sur sa gauche. Plus sûre d'elle maintenant qu'elle savait dans quelle direction aller, la jeune sorcière se mit à courir. Elle était certaine qu'Oliver l'observait, mais c'était là le but du jeu... La jeune femme ralentit sa course et préféra marcher. S'économiser... elle avait déjà oublié. Aux aguets, elle se méfiait du moindre piaillement d'oiseau, de la moindre feuille qui tombait au sol, de la moindre brindille qui craquait sous ses pieds... Oliver l'avait piégé dès le début. Il était évidemment qu'il avait semé le parcours d'embûches. Era les appréhendait. Il lui faudrait agir rapidement, la réflexion ne serait pas son alliée cette fois, elle n'en aurait probablement pas le temps. Elle marcha longtemps dans un rythme soutenu. Elle avait perdu toute notion du temps, se maudissant d'avoir laissé sa montre dans la salle de bain la veille au soir... Voilà qui compliquait un peu plus sa tâche. Même si le soleil n'était pas directement visible, Era savait que la journée commençait à toucher à sa fin. La forêt si agréable bien que stressante en cette situation, prenait ses allures de bois hantés. La pénombre gagnait peu à peu du terrain, et Era redoubla de vigilance.*La nuit, tous les coups sont permis.* Les oiseaux ne chantaient plus, la brise avait cessé de caresser le visage de la jeune sorcière, et l'air devenait plus froid. On entendait plus que la respiration saccadée de la jolie rousse dans la forêt tranquille. Tranquille... Justement. Era s'immobilisa soudain, tentant d'apercevoir le prochain piège d'Oliver. Quelque chose clochait, elle le sentait, mais ne parvenait pas à l'identifier. Tiraillée entre l'envie de continuer son chemin pour rentrer rapidement, et celle de ne pas bouger de peur de subir les conséquences d'un nouveau maléfice de son maître, Era se mit à trembler. L'énervement prenait le dessus, mais elle se calma rapidement. *Je n'ai pas le droit à l'erreur ! Une seule chance...*Elle inspira profondément plusieurs fois et usa à nouveau du sort des quatre points. Elle était dans la bonne direction. Mais elle avança d'à peine deux pas et se retrouva suspendue par la cheville, en totale lévitation au dessus du sol qui s'était ouvert en une brèche suffisamment profonde pour l'engloutir sans qu'elle ne puisse jamais revenir. Ses cheveux pendaient devant les yeux de la jeune femme qui hurlait de terreur. Elle n'osait plus bouger d'un pouce, attendant que le sortilège de levicorpus prenne fin. Son cerveau travaillait à toute allure. Comment sortir de ce traquenard ? Qu'est ce qu'Oliver avait pu préparer ? Elle ne connaissait pas assez les méthodes de travail de son nouveau maître pour avoir de quoi les analyser. Elle le savait fort et intelligent. L'entraînement était basé sur la défense de la jeune femme. Elle exploita alors cette piste. Le sang qui lui montait à la tête faisait résonner son coeur dans ses oreilles dans un battement désagréable et sourd, l'empêchant de réfléchir convenablement. En rouvrant les yeux, la jeune femme se sentit faiblir dangereusement. Le trou dans la terre s'était élargi. Un trou sans fin se préparait à la happer dès qu'elle tomberait au sol. Elle n'avait pas beaucoup de solutions... Soit attendre l'annulation du sortilège et tenter de se rattraper au dernier moment, soit annuler elle-même le sort et risquer alors la chute sans fin... Le temps filait. Cela faisait déjà dix minutes que la jeune femme était suspendue par la cheville, et elle ne parvenait pas à se décider. C'était du temps perdu... Alors tentant le tout pour le tout, elle mit fin au sortilège levicorpus et ferma les yeux, s'attendant à sombrer dans le néant. Mais il n'en fut rien. Elle tomba lourdement sur le sol et sa tête vint heurter un petit médaillon. En l'inclinant, le médaillon laissa paraître une nouvelle brèche dans l'arbre qu'elle visait. Un trompe l'oeil... Une projection. Elle s'était faite avoir une seconde fois ! Pestant contre elle-même du temps qu'elle avait perdu, elle reprit sa route vers le nord, en direction de la maison, après avoir allumé sa baguette d'un lumos et avoir fourré le médaillon magique dans la poche de son jean. Des larmes de fatigue coulaient silencieusement sur ses joues rosies par le froid. Elle trébucha plusieurs fois, se prenant les pieds dans des racines et dans diverses roches. La nuit était à présent totalement tombée. Son estomac grognait mais Era n'y fit pas attention. Elle voulait rentrer au plus vite, que cet entraînement cauchemardesque prenne fin rapidement. Era déboucha sur une petite clairière illuminée par la lune. Ses yeux s'illuminèrent alors. Cette clairière elle la connaissait, et surtout elle s'en souvenait ! Lorsqu'elle avait 8 ou 9 ans c'était ici qu'elle s'était perdue, rendant fous d'inquiétude ses parents. Elle vit au loin l'entrée du sous bois qu'elle cherchait et qui la conduirait à coup sûr à la maison dans à peine quelques heures. Elle s'avança à vive allure dans ce puits de lumière nocturne, jusqu'à ce qu'un éclair rouge vienne lui frôler l'oreille. Era se baissa alors. Les sorts fusaient sans s'arrêter, la jeune femme roula sur le sol, se redressa, bondit au dessus des sortilèges, s’aplatit à nouveau dans l'herbe... Elle était épuisée, mais manifestement pas la personne qui l'attaquait. Prenant ses jambes à son cou elle battit en retraite et couru se réfugier derrière un arbre. Les sorts frappaient le pauvre roi de la forêt sans répit, cherchant à creuser un trou à travers l'écorce pour parvenir à leur victime. - Stupéfix ! Era avait surgit de derrière l'arbre et visait l'endroit d'où semblait provenir l'attaque. Les éclairs cessèrent aussitôt. Toujours méfiante, Era observa l'invisible. Une silhouette encapuchonnée sortit des ténèbres et avançait rapidement en flottant dans les airs. Le sang d'Era se glaça à la vue des mains putréfiées de son adversaire qu'elle reconnu aussitôt. Le peu de chaleur qui habitait son corps semblait la quitter peu à peu. Elle fut envahie de tristesse et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il faisait maintenant un froid glacial et la créature s'approchait toujours plus près dans un murmure rauque. La jeune femme était figée d'horreur, mais elle n'oublia pas son objectif pour autant. Elle rassembla ses forces et pensa aussi fort qu'elle le pu à Taylor qui l'attendait à la maison. Elle se remémora leurs conversations, leurs promesses de se construire un avenir à deux. Elle ferma les yeux sur ce souvenir si puissant et fort et lança dans un hurlement - Spero Patronum ! Une forme argentée sortit de la baguette d'Era. Un cheval, imposant, fort et puissant, à l'image d'un immense percheron, prit lentement forme et se précipita en galopant dans la nuit sur le détraqueur. La silhouette disparut dans un souffle, en même temps que le patronus d'Era. La jeune femme tomba à genoux. Elle tremblait de toutes parts et tentait de retrouver une respiration normale. Elle se releva quelques minutes plus tard, avec difficulté, et reprit sa route. Caché au sommet d'un arbre, Oliver retira son capuchon et annula son déguisement de détraqueur.*Bien joué...**Qu'est ce qui mattend encore ?'*Le moral de la sorcière faiblissait. La nuit était bien avancée et elle avait retrouvé l'abri des arbres de la forêt. Elle marcha plusieurs heures avant de se rendre compte que quelque chose clochait. Toute à ses pensées, elle ne s'était pas aperçu qu'elle avait dévié de sa destination et se trouvait à présent trop à l'ouest... Elle revint alors sur ses pas, et enfin, au bout d'une longue heure, retrouva le bon chemin à prendre. L'obscurité diminuait peu à peu. Le soleil ne tarderait pas à se lever. L'estomac de la jeune élève criait toujours, mais Era continuait de l'ignorer. En revanche, si ne pas manger n'était pas un problème, il lui fallait boire... Elle s'approcha d'un petit buisson et récolta la rosée déposée sur les feuilles. Elle aurait pu faire appel à la magie pour étancher sa soif, mais elle estima plus raisonnable d'économiser le peu d'énergie qui lui restait pour la fin de son parcours. Aucun autre obstacle ne se manifesta. Elle avançait un peu plus rapidement dans la forêt qui s'éveillait peu à peu. Les oiseaux reprenaient leurs chants, la lumière se fit plus vive et agréable. Pas de doute, c'était bien le petit matin. La fatigue la tiraillait de toutes parts, pourtant elle savait qu'elle n'était pas encore arrivée. - Bon j'arrête ! Ses jambes refusèrent d'avancer davantage et elle s'adossa contre un arbre avant de glisser lentement jusqu'au sol. *Quelques minutes... Juste quelques minutes de repos...*Sans s'en rendre compte, Era s'endormit, bercée par le piaillement incessant des oiseaux affamés. Lorsqu'elle reprit connaissance le soleil était déjà son Non ! La jeune femme bondit sur ses jambes et se mit à courir après avoir vérifié qu'elle allait toujours vers la maison. Même traquée elle n'avait jamais couru aussi vite. Dans quelques heures le test serait terminé. Dans quelques heures Oliver risquait de repartir et elle allait devoir subir les foudres de son maître et la déception de son vagabond. A cette pensée son coeur se serra et elle accéléra davantage si c'était possible. Par chance, aucun autre piège ne vint la freiner et elle arriva enfin au rocher en forme de loup. La maison n'était plus loin ! Le soleil amorçait lentement sa descente pour laisser place à la lune brillante. Riant et pleurant à moitié, Era ne ralentit pas l'allure. Le chalet était enfin visible, mais elle fronça les sourcils en découvrant un corps inanimé devant la porte, deux hommes encapuchonnés au dessus de lui. Era stoppa sa course dans l'affolement le plus total ! Elle vit dépasser de la main de l'homme inerte une baguette qu'elle connaissait... - Taylor ! Le coeur de la jeune femme explosa de douleur. Elle couru droit devant, sans se soucier de mourir ou de vivre. Elle lança des stupéfix à haute voix et informulés. La rage déformait son visage . Elle s'apprêtait à user d'un sortilège impardonnable lorsque sans prévenir, les deux mangemorts disparurent ainsi que Taylor. La maison paraissait calme, laissant Era béate. De grosses larmes coulaient sur son visage fatigué et surpris, quand soudain la porte s'ouvrit, laissant paraître Oliver et Taylor, vivant... Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Mar 8 Mai - 1238 Le petit matin venait de se lever, et Taylor, remit des ses longues heures d'insomnie, se leva doucement, dans une longue complainte. Le temps était léger. Un agréable soleil brillait à travers les petits carreaux sales du chalet. Les doux draps berçait le vagabond, le confortant dans son envie d'y rester un peu plus longtemps. Mais il avait dormit longtemps, et maintenant s'il ne se levait pas, il allait perdre du temps qui lui était précieux. Son ami l'avait rejoint la veille. Il avait enfin répondu à son appel pour son plus grand bonheur. Après cinq ans les deux amis étaient enfin réuni, et pourtant, il n'avait même pas pris le temps de discuter. Directement, comme des hommes d'affaires, ils s'étaient activés à leur tâche silence régnait dans le chalet. Seul le petit "tic-tac" de la petite horloge du salon se faisait entendre, mêlé au son des craquement du vieux bois de la maisonnette. Désireux de retrouver sa belle ainsi que son ami, le vagabond trouva enfin le courage de se lever. Il s'enleva de son doux linceul, quittant le pays merveilleux des songes, et revenir sur terre, la où tous ses problèmes se dirigea ensuite prêt d'une petite commode où était placé au dessus, son petit-fourre-tout en sortit un long pantalon noir, de tissus léger, et dont la largeur des pâtes était époustouflante. il saisit ensuite sa longue cape, qui à elle seul devait peser cinq bon kilos, vu la quantité de tissus qui avait dû être nécessaire à sa fabrication. Une fois habillé, Taylor prit la direction de la salle de bain, fit un léger brin de toilette, se passa de l'eau sur le visage, et frotta sa moustache, pour voir s'il fallait la raser. *convenable, tu as un petit sursis moustache, profites-en.*Après un rapide coup de main dans les cheveux, il les détacha, puis les rattacha plus proprement, les plaquant contre son crâne, pour ne plus le déranger. Une fois sa toilette fini, il fit le chemin jusqu'à la cuisine, en sifflotant un air de ne fut pas surpris lorsqu'il ne perçut personne à la maison. Sans aucun doute, l'exercice avait commencé depuis l'aube déjà, et sa belle devait en ce moment même, subir un terrible entrainement. Le jeune sorcier eu une petite tristesse à la pensée de voir Era, blessée ou totalement terrorisé, face à son ami, qui pourrait bien prendre plaisir à la faire son souvenir, Oliver était comme lui un acharné du travail, et il considérait que le meilleur moyen de progresser était la mise en situation, cumulée avec de grande tension, et un besoin de discrétion; si bien qu'à Poudlard, il aimait s'entrainer au sortilèges la nuit, dans le parc de l'école, en provoquant des duels, avec la maison des Serpentards, qui avait un jour osé le sa petite pensée pour sa belle, le jeune homme repris ses esprits. Aujourd'hui après tout, lui aussi avait du travail. Devant Era, il n'avait pas pu parler ouvertement à son ami, et son intention réelle, fut caché par un avait dit à son ami, qu'il aurait besoin de lui pour s'occuper de l'entrainement de la jolie rousse, pendant que lui ferait la course à l'artefact, mais la vérité en était tout autre. Il en avait assez d'être poursuivi, toujours dans l'inquiétude de se faire attaqué. Depuis que la gryffondor vivait à ses côtés, il ne pouvait plus se permettre de mettre sa vie en jeu, à chaque instant. Dans les prochains jours, le chercheur aura fait son travail. Au lieu de chasser la relique, c'était une chasse à l'homme qu'il allait préparer. Fatigué de ces combats, il n'y avait qu'un moyen d'y mettre un terme. Il allait retrouver la trace de ses anciens assaillants, et leurs botter les par cette nouvelle idée, le vagabond alla s'asseoir à table. Il reprit son livre qu'il avait laissé là la veille, ainsi que sa plume et son encrier. Sur une feuille de parchemin vierge, il posa la pointe de son pinceau, et une minuscule goûte d'encre s'imbiba. Il ferma les yeux, l'esprit rivé sur leurs combats de la veille. Il cherchait un signe distinctif, qui pourrait lui en apprendre un peu plus sur ses ravisseurs. Il pouvait entendre sa propre respiration, comme lors de ses premiers entrainements à l'animagie. Le vide complet dans son esprit. Calme, il fit défiler sous ses yeux le combat qu'il avait mené, image par image. Les mage noires qui les avaient attaqué hier, il les connaissait. Il en était persuadé maintenant. La voix de l'un d'eux était resté gravé dans sa mémoire. Il l'avait entendu, il s'en souvenait maintenant.*Le château de Windsor ! Alors c'est de là que l'on se connait hein ?*Quatre ans auparavant, l'un des mages noirs de la veille l'avait déjà attaqué. Suite à la mort atroce de l'un de ses acolytes , il avait fuit le champ de bataille, laissant le chercheur pour mort. Comment avait-il retrouvé sa trace, c'était une bonne question, mais au moins maintenant, son ennemi était identifié, le tout, c'était de les parti prendre un peu de pain et de beurre, car son ventre le tiraillé un peu. Il revint à sa place, et après une grosse tartine, il se mit à écrire. Écosse, Chasse à l' mémoire m'ait revenu. Je sais qui en a après moi. La première fois que je les ais rencontré c'était au château de Windsor, sa voix, c'était la même . Taylor bloqua un instant, les yeux perdu sur le papier il entendit retentir un cri au fond de sa tête*-Petit, petit, petit, petit !!*Il en était persuader. L'homme qu'il avait égorgé était celui qui quatre en plutôt c'était enfuit face à pense que le moyen le plus simple de les retrouver, sera d'aller au m'y rendrait demain, je dois d'abord en parler avec Oliver. Coïncidence ?-Quand on parle du loup, on en voit la queue !Oliver venait de pousser la porte d' encore, se n'est pas la meilleure partie de mon deux hommes se est bon de te revoir l'ami. Ta vie se passe comme tu veux ?-Bah ça, tu le sais, toujours à sa recherche, puis à la recherche de d'autres. Une vie à courir après un rêve, un peu comme toi au final. C'est le compte rendue de ces dernière années ?L'enchanteur pointait le cahier de en effet, ce sont tous mes mouvements, toutes mes découvertes, et aussi mon journal de bord de notre longue séparation. Je l'ai commencer dans l'idée de le publier un jour. Je me suis dit qu'au moins, ça pourrait me permettre de ma payer une belle retraite, et qui sait, peut être même t'aider à payer la tienne. J'étais justement en train de préparer, mon prochain fait, je dois te dire. Je ne cherche pas de relique, je veux juste trouver ses hommes, et m'en débarrasser, mais ça je suppose que tu l'avais deviné, et que c'est pour ça que tu as accepté de rester. Comme tu t'en doutes, je vais avoir besoin de ton aide, alors ne te blesse pas, pendant son entrainement. En fait, elle s'en sort bien ?L'enchanteur expliqua à son ami le début de l'épreuve. Comment il l'avait totalement terrorisée, et fait perde tous ses ça je suis partis. Je la surveille ne t'en fait pas. Puis un peu plus tard, j'irais lui mettre un petit coup de du récit, Taylor sourit. C'est vrai que ses méthodes étaient quelques peu dangereuses, et tortionnaires, mais au moins , elle en sortirait plus forte et plus sûr d'elle que jamais. Après la nuit qu'elle allait passer, elle n'aurait plus peur du combat très journée passa, et les deux hommes se remémoraient leurs passés, se racontant à tour de rôle des petites anecdotes sur leur vie antérieur. Autour de plusieurs tasse de thé, ils riaient, ensemble plus heureux que jamais de se retrouver. le soir commençait à tomber, et Taylor détourna les yeux de la conversation, pour les poser sur sa petite carte, où le bracelet d'Era, venait d'indiquer une fulgurante devrais peut être y aller, j'ai encore pas mal de boulot si on doit retrouver ses gars ne parla pas, il se leva,et sortit de sa poche deux bandes avec lesquelles il s'enveloppa les mains, puis il ouvrit la porte, et disparu, avec pour toute forme de salutation, un les, ta petite est trop fragile, et mes enchantements me démangent. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Mer 9 Mai - 1058 4précédemmentLa jeune femme paraissait maintenant ahurissante, les cheveux désordonnée, le bas de sa robe de sorcier souillée par la nature et son expression partagée entre le meurtre et le réconfort tandis que ses yeux allait d'Oliver à Taylor. -Tu es presque arrivée en retard... Mais pas encore, félicitation. Maintenant voyons quelques points. Il faut que tu lises cet ouvrage, ainsi que celui-ci. Taylor, toujours aux côtés d'Oliver, lui tandis deux grimoires de bonnes a revu ton parcours, c'est plutôt pas mal mais tu dois te perfectionner davantage sur les moyens en ta possession pour échapper à un piège. Si ça n'avait pas été un trompe l'oeil, jusqu'où étais-tu prête à tomber ?Encore un fois Purple utilisait les piques verbales contre elle. Mais la jeune femme, sage et attentive, du moins sur le plan éducatif, écoutait; se contentant de serrer la mâchoire. Puis les trois compères se dirigèrent vers la salle à manger où étaient disposés de maigres mets. Oliver expliqua à Era qu'il s'agissait de rester dans cette optique de survie pour le restant de la semaine, pour éprouver son endurance, ses réflexes, et analyser ses capacités de concentrations et de réactivités. Elle sembla quelque peu irrité mais ne le montra pas davantage. La conversation alla du parcours d'aujourd'hui aux activités de recherche de reliques d'Oliver. Puis elle questionna Taylor sur les études respectives des deux sorciers. Alors que le repas touchait à sa fin, Era se leva, expliquant qu'après la journée d'aujourd'hui, elle allait prendre une douche pour se coucher dans un lit confortable...-Ha mais en voilà une idée !! Sauf que ce n'est pas ce qui est la jeune femme avait compris, et se tourna vers l'enchanteur, sans enthousiasme mais néanmoins sans protestation. -Je vois... Quel est le programme ?-He bien il est simple. Tu viens de fuir à travers les bois, évitant pièges et poursuivant. Ce serait bête de gâcher tout ces efforts pour mourir dans ton sommeil. Monte au sommet de la chaumière et veille. Je manifesterai des présences inconnues par-ci, par-là, à toi de les repérer. Demain matin petit déjeuner et rapport. Puis le jeune homme pris une longue lampé de café avant de reprendre la de te rappeler l'importance de ne pas s'endormir. Endors-toi, je pars. Rate plus de la moitié des signaux, je pars. Tout est autorisé, par conséquent aucune règle en dehors des dernières établies. Des questions ? d'un pas alerte et assuré, la jeune femme grimpa à l'étage, sans même un regard pour la salle de bain lorsqu'elle passa devant. -Ce petit bout de femme est plutôt intéressant mon ami, je comprends que tu t'en entiche...-Ouai, ben ça risque de ne pas durer longtemps au rythme où tu va. T'es un peu dur avec elle... Ce n’est pas comme ça que tu va te faire apprécier. -J'suis pas venu pour me faire apprécier... viens mon ami, je vais avoir besoin de toi cette édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 912, édité 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Mer 9 Mai - 2311 Assise sur le rebord de la plus haute fenêtre de la petite chaumière, Era observait les environs. La nuit paraissait calme. Paraissait seulement... La jeune femme était consciente que cette nuit ne serait encore pas de tout repos. Malgré la fatigue qui la tiraillait au plus haut point, elle se saisit d'un des lourds grimoires qu'Oliver lui avait confié. Il était question de sortilèges de protection et de détection. Elle survola rapidement les pages jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. Ses yeux brûlaient de fatigue mais elle n'avait pas d'autre choix que de continuer. Après plusieurs minutes de lecture elle sortit de la maison, et prépara son terrain. Levant sa baguette, elle prononça - Cave Inimicum. Protego maison fut couverte d'un nouveau bouclier invisible. Le premier sort la préviendrait si quelqu'un tentait de pénétrer dans la maison, et le second protégeait toute intrusion... Ainsi parée et fière d'elle, la jeune sorcière retourna dans la maison et retrouva son poste d'observation. Elle se munit d'un rouleau de parchemin et d'une plume ainsi qu'un encrier, prête à noter le moindre mouvement louche. De sa fenêtre elle dominait un seul côté du chalet. Trop peu suffisant si quelqu'un tentait de s'introduire de l'autre côté... Elle se hissa alors à la gouttière près de la fenêtre, et grimpa sur le toit. D'ici, elle voyait tout ce qui l'entourait. *Parfait !* Elle s'installa en tailleur, en équilibre un peu précaire sur les vieilles tuiles. Il n'y avait aucun bruit, le silence était omniprésent, et la sorcière sentait ses yeux se fermer peu à peu. Chaque fois qu'elle se sentait partir, elle se réveillait en sursaut, manquant de tomber de son perchoir. C'est alors qu'un bruit atroce, long et aiguë retentit dans la nuit, brisant la quiétude de la forêt endormie. La jeune femme plaqua ses mains sur ses oreilles dans un réflexe vital, avant de se souvenir que son sortilège venait d'être déclenché. Elle se leva alors, regardant de tous les côtés. *Alors, où es-tu ?* Elle était là, la silhouette encapuchonnée repartait en courant dans la forêt après avoir été démasquée. Era se jeta en avant, attrapa la gouttière et se glissa jusqu'à la pièce où était posé son parchemin. Elle griffonna des mots à la va-vite, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. *Et d'un...*Nerveuse, la sorcière descendit au salon. Cela lui avait semblé trop simple. L'enchanteur avait-il usé de sa magie pour tromper la jeune fille ? Era en était persuadée. A pas feutrés, elle fit le tour de toutes les pièces de la maison avant de constater que celle-ci était vide. Pour autant, la sorcière se sentait épiée. - Hominum Revelio !Le sortilège ne détecta aucune présence dans la maison, et la jolie rousse souffla d'apaisement. La nuit avançait lentement, et la fatigue prenait peu à peu le dessus sur l'adrénaline d'Era. Elle faisait les cent pas dans la maison, montant, observant, descendant, vérifiant... Elle nota deux nouvelles tentatives d'intrusion, à chaque fois déviée par ses sortilèges. La jeune femme commençaient à trembler. Elle avait englouti quatre thé, espérant ainsi vaincre le sommeil qui menaçait de la submerger à tout moment. La lumière du jour pénétrait enfin à l'intérieur de la maison, et Era somnolait à même le sol, tête rejetée en arrière sur le canapé. Le sortilège d'intrusion résonna une quatrième fois, et cessa quasi instantanément. Era se leva dans un bond, brandissant sa baguette devant elle. L'intrus avait enfin anéanti ses sorts de protection, il ne tarderait pas à passer à l'attaque. Mais par où ? Era avait verrouillé fenêtres et portes. Bien sûr, un sorcier entraîné n'aurait aucun problème à entrer dans la maison surveillée par une seule habitante... - Hominum Revelio. Elle usa à nouveau du sortilège et cette fois, celui-ci réagit. L'intrus se trouvait dans la cuisine. Tremblant de tous ses membres, la jeune sorcière s'avança lentement en direction du mage. Celui-ci surgit soudain devant la jeune femme, jetant un sortilège informulé. Era s'y était attendu, et elle cria "Protego !" au moment où le sort s'apprêtait à la toucher en plein coeur. Le sort ennemi ricocha sur la table en bois, la détruisant au passage. La silhouette encapuchonnée disparut dans un souffle, faisant tomber la jeune femme à genoux. Des pas résonnaient derrière elle, et alors qu'elle s'apprêtait à se défendre à nouveau, elle fut désarmée de sa baguette. - C'est bon, l'exercice est terminé. Lève toi, on va faire le la fois soulagée et inquiète de voir apparaître l'enchanteur et maître, Era obéit et suivit Oliver jusque dans le salon, attendant avec appréhension le verdict du sorcier... Taylor MalëanSerdaigle Re Vagabondage en EcosseTaylor Malëan, le Jeu 10 Mai - 2025 La nuit était tombée depuis un moment déjà. Au milieux de la forêt, le chalet se perdait peu à peu dans l'ombre des arbres, assombrissant l'esprit, et le cœur d'Era. Ce soir elle allait devoir rester éveillée, après la nuit qu'elle venait de paraissait plus que fatiguée. Ses yeux étaient lourds, et ils cillaient souvent sous le poids de la fatigue. Ses cheveux roux flamboyant étaient quand à eux tout emmêlés, et elle comprit ainsi la raison de la coupe de cheveux du teint pâle, elle était frêle. Ses mouvements se faisaient de plus en plus lents, et la nuit ne faisait que était venu voir Taylor dans la journée. Ils avaient beaucoup parlés, et ils avaient aussi mis en place le plan de leur attaque de ce lui non plus n'avait pas fermé l’œil de la nuit. Trop occupé de savoir si la jeune lionne allait survivre ou pas, il avait veillé toute la nuit sur la carte enchantée, qui donnait sa localisation. Profitant de ses insomnies, il dressa aussi le plan du lendemain, celui qui devrait lui permettre de retrouver la trace de ses mystérieux agresseurs. Il avait écrit sur son cahier de cuirC'est bon, j'en ai parlé à Oliver, et il pense que c'est aussi le meilleur moyen de les ils sont à ma recherche, je ferais en sorte de me mettre en évidence. Bien sûr, comme je m'y attendais, il a refusé que j'y aille seul. Il pense que c'est bien trop dangereux, même pour moi. Après tout il n'a pas tord. Je ne sais toujours pas qui ils sont, ni ce qu'ils me veulent. Étant donné que je n'ai rien trouvé de bon au château de Windsor, je suis prêt à leur donner mes résultats, si ils promettent de disparaitre de ma vie. Je me dois de protéger Era. Si ils refusent mes conditions, alors l'aide d'Oliver sera nécessaire. Je ne partirais pas avant de les avoirs trouver. Cependant, je ne peux pas me permettre de gâcher l'entrainement de notre élève, le vieux viking va s'occuper de me préparer je ne sais quel outil me permettant de l’appeler au cas où ça tournerait mal. Le départ est donc repoussait à demain après midi. De toute façon, je doute qu'ils me repère des le début, et il est fort possible que je soit obligé d'attendre plusieurs jours là-bas. penser à faire des provisions. Au moins, ça me laissera le temps de préparer le terrain, au moindre signe de magie, je serais averti immédiatement. Le vieux cahier se remplissait de plus en plus aux fur et à mesure. Taylor décrivait geste par geste, son plan de demain. Tout était minutieusement calculé, noté, puis développé sur ce grand croquis se dessinait, avec ici et là des petites légendes signalant des pièges, ou des chemins d'échappatoires potentiels. Un véritable plan se dessinait au fil de la plume du vagabond, puis il se leva, jeta un dernier coup d’œil sur son livre, puis, fier de lui, il dit- Demain. J'espère qu'il fera beau, je n'ai pas envie de voyager avec la vagabond quitta ensuite le salon, pour se diriger vers son petit sac, qui était déposé sur le lit. Il en vérifia son contenue et passa un certain moment à faire son inventaire. Méticuleux, il le défit trois fois, et le refit deux fois. Enfin sûr qu'il était prêt pour demain, il rejoint Oliver, au dehors de la maison, là où ils s'étaient donné rendez-vous pour l'entraînement de sa l'attendait es en retard. Je vois que tes vieilles habitudes n'ont pas quoi est-ce que tu parles moustachu, ce n'est pas moi qui passait mon temps à arriver en retard en cours, à force de me faire mettre la patté par les le fusilla du vrai, mais moi au moins je ne me suis jamais laissé marcher sur les pieds. Et au final, je te rappelle qui leur mettait la patté à la fin ?-C'est bon, laisse tomber. Alors tu as prévu quoi pour elle ?Le blondinet lui expliqua son rôle. Pendant qu'il parlait, l'air changea. Il paraissait plus lourd, moi chaud. Le vent commençait à se lever. Dans le silence de la nuit, aucun animal ne chantait. Les yeux rivés sur le chalet, les deux hommes virent une silhouette sur le toit. C'était elle. Elle avait commencée à préparer le terrain. Elle faisait de grand signe avec sa baguette, et tournait en rond, aux aguets. Prête, elle attendait patiemment des signes de vies. Invité Re Vagabondage en EcosseInvité, le Ven 11 Mai - 1313 5précédemmentEra regardais Oliver, quelque peu anxieuse. Visiblement elle n'avait aucune idée de si elle avait réussi ou non. Il était tard dans la nuit et d'ici quelques heures à peine, le soleil commencerais son ascension à toi jeune lionne. Tu as su improviser et la vitesse à laquelle tu as assimilée les rudiments des sorts de protection de propriété est plutôt impressionante. Cependant deux trois détails reste à peaufiner... Apprend à te camoufler des yeux des autres, voir sans être vu, voilà le nerf à échauffer sans le claquer pour se hisser vers la victoire. L'inconnu amène des sentiments déstabilisant. Ensuite, étudie davantage les livres que je t'ai donné. Ils te seront utiles si tu dois fuir, te cacher, voyager, traquer, surveiller... Avec de l'entrainement et de la persévérance, tu obtiendras les capacités pour détecter l'ennemi sans que lui ne le sache. Dans la cuisine tout à l'heure, tu es venu au contact ; erreur. Tu pourras dissimuler des pièges de captures dans des pièges de détection ou encore des pièges défensif caché dans des pièges de continua ainsi son explication, Era l'écoutant attentivement, faisant fit de son état proche du sommeil. Taylor écoutais dans un coin, griffonnant de temps à autres sur son cahier. Oliver jaugea Era du regard et vit qu'il était temps de mettre un terme à cette discussion, il continuerait le lendemain matin. =====================================================================Le soleil était à mi-chemin entre l'horizon et le zénith tandis que l'enchanteur peinait à se réveiller. Avec un raclement de gorge gras et peu glamour, il se redressa. Toujours à moitié assoupit, il se traîna jusque dans la salle d'eau. La pièce, de petite taille, arborait des miroirs ci et là sur les murs. Au centre se trouvais une vaste vasque où pouvait se tenir deux personnes. Oliver sorti sa baguette et sorti de son sac une maquette de banc. Il la disposa au centre de la baignoire et l'agrandit jusqu'à ce qu'apparaisse en taille normal un banc de massage. Il sortie de gros galets gris et lisse qu'il fit léviter et activa les pommeaux de douche situés juste au-dessus de la baignoire et s'installa sur le banc au-dessous. Un dernier coup de baguette avant de la poser, activa les galets qui se mirent à rouleau sur le dos du mage. L'eau s'écrasait en grosses gouttes sur le corps musclé et marqué de l'enchanteur. Les pierres roulaient et frottait, dénouant les muscles et les tensions du corps, sous sa peau, la chair devenait tendre et agréablement brûlante. Après un long moment, il se décida de sortir de sa torpeur et après quelques étirements, il descendit prendre son petit déjeuner. Era se trouvait également dans la cuisine et lorsqu'elle vit arriver le blond moustachu, elle esquissa un sourire et servi une seconde tasse de Oliver. Belle journée n'est-ce pas ?Oliver regarda dehors, le ciel était dégagé et l'on pouvait entendre des oiseaux piailler. Le vert/gris des végétaux s'était mué en vert/dorée, le tout baignant dans un halo lumineux. Oliver senti l'insistance du regard d'Era, sans doute cherchait-elle des indices sur le visage de son mentor quant à la journée d'aujourd'hui... Ou alors elle attendait patiemment une réponse à sa question. -En effet, belle journée. Ce qui n'est pas une mauvaise chose pour ton corps d'Era se raidit l'espace d'un instant. Visiblement elle n'était pas pressée d'entamer une nouvelle journée d'entrainement, sa nuit ayant été courte et ses derniers jours le programme. Et ce sera quoi ?-shopping et et lecture ? Je croyais que cette semaine serait composée d'un entraînement intensif...-C'est le cas. Je t'ai éprouvée physiquement, tu as été correcte. J'ai éprouvé ta capacité d'analyse, ton discernement, ton attention, tes connaissances, ta réactivité. Dans l'ensemble c'est plus que convenable, mais cela n'est que le descriptif de tes capacités. Vois les choses comme une oeuvre d'art. Une sculpture par Je dois avouer que je ne comprends pas tout... fit-elle, se redressant sur sa chaise, se concentrant bien voilà, une statue n'est que matière au final... Matière semblable à bien d'autres, composée des mêmes éléments, créée de la même manière que ses semblables. Mais Si la pierre vient à être taillée, elle prend alors une forme unique au monde et devient un modèle. La matière a des qualités et des défauts formés à force de roulement sur d'autres matières. La façonner élimine les impuretés tout en lui donnant un style et une âme, mettant en valeur ses qualités. Il en va de même avec un guerrier. J'ai cerné de quoi tu était faite. Tes qualités et défauts, ta manière d'agir et réagir. Je t'ai testé pendant deux jours pour voir si tes capacités naturelles te permettaient de faire face au danger au quotidien et tu t'en es bien sorti pour quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude. La sélection de la matière est donc finie, tu es apte à être modelée. Le visage d'Era semblait saisir le sens principale de la conversation mais ne pas en apprécier le sens dans son être clair, les sorcier se font former de la même manière dans les écoles pour des connaissances générales, mais chaque sorcier à ses propres armes avec lesquelles il sera bien plus efficace qu'avec aucune autre. Ce matin, nous allons aller chercher de quoi te forger ces armes. De ce qui est de la sécurité et préparation du terrain, tu as ce qu'il faut comme arme. Néanmoins, il te faut davantage de savoir. Etudie la stratégie, moldu comme magique. Elle te servira dans tes choix aussi bien avant que pendant le combat. Cela rendra tes observations et tes réactions plus rapide. Tu apprendras à placer une situation sur un échiquier pour mettre échec et mat ton adversaire, le but ne sera pas de survivre aléatoirement comme tu l'as fait jusque là. Il s'agit de contrôler le combat. Aujourd'hui tu défends et attaque à l'instinct, comme le piège trompe l'oeil tu te souviens ?Au vu de son visage qui se renfrogna quelque peu, elle se souvenait le trou était réel, tu ne serais plus là. C'est à ça que te servira la stratégie, tu apprendras à donner des priorités et à analyser les différents plans possible. Tu ne subiras plus d'affrontement, tu les maîtriseras. Ton instinct sera ta défense, car rien n'est plus rapide qu'un réflexe. Et ta connaissance et ton analyse te servira à mieux diriger le combat vers une situation où tes pouvoirs auront l'avantage et tu apprendras à calculer différentes manières d'influencer un combat pour le mener vers l'objectif que tu lui auras décidé. Ce midi Taylor et moi allons partir, peut être pour deux jours... Ta première tâche est de protéger la maison, si revenir dans ce salon une fois que l'on sera parti s'avérait être trop facile, ce sera la fin de mon enseignement. Ta seconde tâche sera la suivante "Tu vas imaginer trois situations de combat. Une où tu auras l'avantage, une équitable et une où tu seras désavantagée. Tu devras expliquer en quoi tes adversaires te surpasse ou/et inversement. Tu écrira avant la lecture des stratèges, ce que tu aurais pensé faire dans chacun des trois cas. Ensuite et ceci pas avant l'étude stratégique, tu écriras de nouveau de quelle manière tu penserais répliquer. "-Ce matin nous allons aller dans une bibliothèque moldu puis je te montrerai mes ouvrages personnels. Tu chercheras les doctrines générales de différents stratèges. Tu te concentreras sur l'étude des doctrines te correspondant et ainsi tu pourras développer ta propre manière d'influencer les combats et ce en accord avec tes principes. En aparté, je te conseille de lire par la suite, les ouvrages stratégiques sur des doctrines qui ne te correspondent pas. Les connaître c'est aussi les reconnaîtres lorsqu'elles sont utilisées par d'autres... Ainsi tu pourras les contrer, mais je te parle là d'étude que moi-même je mène encore. Maintenant mettons nous en route, il faut être de retour pour le déjeuner, après quoi ton épreuve commencera et nous nous absenterons. suivantDernière édition par Oliver Purple le Ven 6 Déc - 915, édité 1 fois Enigmera PrewettGryffondor Re Vagabondage en EcosseEnigmera Prewett, le Ven 11 Mai - 2146 Comme prévu, l'élève et son maître s'étaient rendus dans une bibliothèque moldue et étaient revenus un peu avant le déjeuner les bras chargés d'épais volumes. L'enchanteur abandonna Era dans le salon, et partit fouiller dans son sac. Il revint quelques minutes plus tard et posa quatre nouveaux grimoires sur la petite table basse, déjà surchargée de bouquins. - Bon, tu as tout ce qu'il faut pour travailler efficacement. Tu as deux jours. Peut-être un peu plus, tout dépendra du temps que nous mettrons. Sois à la hauteur, ou je déglutit et acquiesça d'un hochement de tête. Elle s'apprêtait à se mettre au travail, mais Taylor la retint par le Tu vas avoir tout le temps de lire dès que nous serons partit. Viens manger, nous partons juste après le jeune femme lui sourit et le suivit dans la cuisine, sa main toujours dans celle du vagabond. Les trois personnes s'installèrent face à une table où croulaient divers mets passant du poulet rôti, aux pommes sautées, et finissant par un pudding. Les différentes odeurs vinrent chatouiller les narines de la jolie rousse qui dégusta sa viande avec gourmandise. Mais si le début du repas l'avait enthousiasmé, elle fut cependant incapable de toucher au dessert. Taylor et Oliver allaient partir d'ici quelques minutes, et un énorme noeud vint se créer dans l'estomac de la jeune femme. Elle tenta de paraître détachée, ne voulant surtout pas montrer son inquiétude à son enseignant ni à l'homme qu'elle aimait. Les deux hommes riaient en repensant à leur vie à Poudlard, puis soudain Taylor se Bon allez, il faut vraiment qu'on y aille là, on a assez se leva à la suite des deux amis, et les suivit dans l'entrée. Oliver attrapa son sac et ouvrit la porte d'entrée. Avant de sortir il se tourna vers la Tu as toutes les cartes en main pour réussir. A toi de jouer. Deux jours...Et sans ajouter quoi que ce soit d'autre il disparut à l'extérieur de la maison. Taylor vint alors se poster face à la jeune lionne et la regarda dans les Tout ira bien, j'ai confiance. Fais attention à toi, et ne t'inquiète pas pour nous. Deux jours ça peut sembler long, mais tu as de quoi t'occuper. Etonne ce foutu viking, tu en es capable !Era pouffa Compte sur moi pour le bluffer. Je compte bien mettre toutes mes connaissances en pratique. Mais vous, soyez prudents ! Tu as intérêt de revenir vivant et entier, sinon... Taylor l'arrêta en l'étreignant contre lui. - Stop. Je n'aime pas les au revoir. Je serais là dans deux embrassa furtivement la jeune femme avant de se tourner vers l'extérieur et de fermer la porte derrière lui, sans un dernier regard pour Era. L'estomac de la jeune femme se contracta douloureusement. Un *pop* bruyant retentit soudain. Les deux hommes venaient de transplaner. Era se sentait un peu fébrile, mais il était hors de question de perdre du temps. Elle sortit à son tour à l'extérieur de la maison et pointa sa baguette devant elle. *Cave Inimicum. Protego Totalum.* Era réactiva les sortilèges de protection. Elle réfléchit quelques minutes. Son premier objectif était de rendre la maison la plus sûre possible. - Evanescartae !Ce n'était qu'un détail, mais Era était à présent sûre que la maison était incartable. Taylor saurait toujours la retrouver grâce à son bracelet qu'elle ne quittait jamais, mais les ennemis potentiels auraient plus de difficultés à la trouver s'ils se basaient sur une carte de la région. Elle pensa ensuite à l'environnement qui l'entourait. *Personnificatum Bellicis*Les arbres et arbustes les plus proches de la maison s'animèrent soudain. Comme il n'y avait aucune menace, ils reprirent rapidement une pose normale, n'attendant que la présence d'intrus pour se manifester et contrer les mages se rendit à nouveau à l'intérieur de la maison, et commença à réfléchir aux pièges qu'elle pourrait poser pour rendre toute intrusion toujours plus compliquée voire impossible. *Collaporta*La porte d'entrée se scella dans un horrible bruit de succion. *Une bonne chose de faite, mais je vais devoir trouver mieux que ça si je veux coincer Oliver...* Tout en réfléchissant à ce qui pourrait ralentir l'enchanteur, elle s'installa sur le canapé. *Chaque chose en son temps, je trouverais peut-être mes réponses dans les livres.*Après une pensée douloureuse pour Taylor, elle commença à lire l'un des nombreux volumes qu'elle devait étudier. Re Vagabondage en EcosseContenu sponsorisé, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dèsque l’on me nomme, on me brise. Qui suis-je ? Réponse : Le silence. Ça pourrait aussi te plaire : Enigme d’Aymard Enigme très piquante ! Enigme du faux et long Enigme facile
CECIN’EST PAS UN CONTE Lorsqu’on fait un conte, c’est à quelqu’un qui l’écoute ; et pour peu que le conte dure, il est rare que le conteur ne soit pas interrompu quelquefois par son auditeur. Voilà pourquoi j’ai introduit dans le récit qu’on va lire, et qui n’est pas un conte, ou qui est un mauvais conte, si vous vous en doutez, un personnage qui fasse à peu près le rôle du lecteur ; et je commence. Et vous concluez de là ? — Qu’un sujet aussi intéressant devait mettre nos têtes en l’air ; défrayer pendant un mois tous les cercles de la ville ; y être tourné et retourné jusqu’à l’insipidité fournir à mille disputes, à vingt brochures au moins, et à quelques centaines de pièces de vers pour ou contre ; et qu’en dépit de toute la finesse, de toutes les connaissances, de tout l’esprit de l’auteur, puisque son ouvrage n’a excité aucune fermentation violente, il est médiocre, et très-médiocre. — Mais il me semble que nous lui devons pourtant une soirée assez agréable, et que cette lecture a amené… — Quoi ! une litanie d’historiettes usées qu’on se décochait de part et d’autre, et qui ne disaient qu’une chose connue de toute éternité, c’est que l’homme et la femme sont deux bêtes très-malfaisantes. — Cependant l’épidémie vous a gagné, et vous avez payé votre écot tout comme un autre. — C’est que bon gré, mal gré qu’on en ait, on se prête au ton donné ; qu’en entrant dans une société, d’usage, on arrange à la porte d’un appartement jusqu’à sa physionomie sur celles qu’on voit ; qu’on contrefait le plaisant, quand on est triste ; le triste, quand on serait tenté d’être plaisant ; qu’on ne veut être étranger à quoi que ce soit ; que le littérateur politique ; que le politique métaphysique ; que le métaphysicien moralise ; que le moraliste parle finance ; le financier, belles-lettres ou géométrie ; que, plutôt que d’écouter ou se taire, chacun bavarde de ce qu’il ignore, et que tous s’ennuient par sotte vanité ou par politesse. — Vous avez de l’humeur. — À mon ordinaire. — Et je crois qu’il est à propos que je réserve mon historiette pour un moment plus favorable. — C’est-à-dire que vous attendrez que je n’y sois pas. — Ce n’est pas cela. — Ou que vous craignez que je n’aie moins d’indulgence pour vous, tête à tête, que je n’en aurais pour un indifférent en société. — Ce n’est pas cela. — Ayez donc pour agréable de me dire ce que c’est. — C’est que mon historiette ne prouve pas plus que celles qui vous ont excédé. — Hé ! dites toujours. — Non, non ; vous en avez assez. — Savez-vous que de toutes les manières qu’ils ont de me faire enrager, la vôtre m’est la plus antipathique ? — Et quelle est la mienne ? — Celle d’être prié de la chose que vous mourez d’envie de faire. Hé bien, mon ami, je vous prie, je vous supplie de vouloir bien vous satisfaire. — Me satisfaire ! — Commencez, pour Dieu, commencez. — Je tâcherai d’être court. — Cela n’en sera pas plus mal. Ici, un peu par malice, je toussai, je crachai, je développai lentement mon mouchoir, je me mouchai, j’ouvris ma tabatière, je pris une prise de tabac ; et j’entendais mon homme qui disait entre ses dents Si l’histoire est courte, les préliminaires sont longs… » Il me prit envie d’appeler un domestique, sous prétexte de quelque commission ; mais je n’en fis rien, et je dis Il faut avouer qu’il y a des hommes bien bons, et des femmes bien méchantes. — C’est ce qu’on voit tous les jours, et quelquefois sans sortir de chez soi. Après ? — Après ? J’ai connu une Alsacienne belle, mais belle à faire accourir les vieillards, et à arrêter tout court les jeunes gens. — Et moi aussi, je l’ai connue ; elle s’appelait Mme Reymer. — Il est vrai. Un nouveau débarqué de Nancy, appelé Tanié, en devint éperdument amoureux. Il était pauvre ; c’était un de ces enfants perdus, que la dureté des parents, qui ont une famille nombreuse, chasse de la maison, et qui se jettent dans le monde sans savoir ce qu’ils deviendront, par un instinct qui leur dit qu’ils n’y auront pas un sort pire que celui qu’ils fuient. Tanié, amoureux de Mme Reymer, exalté par une passion qui soutenait son courage et ennoblissait à ses yeux toutes ses actions, se soumettait sans répugnance aux plus pénibles et aux plus viles, pour soulager la misère de son amie. Le jour, il allait travailler sur les ports ; à la chute du jour, il mendiait dans les rues. — Cela était fort beau ; mais cela ne pouvait durer. — Aussi Tanié, las de lutter contre le besoin, ou plutôt de retenir dans l’indigence une femme charmante, obsédée d’hommes opulents qui la pressaient de chasser ce gueux de Tanié… — Ce qu’elle aurait fait quinze jours, un mois plus tard. — Et d’accepter leurs richesses, résolut de la quitter, et d’aller tenter la fortune au loin. Il sollicite, il obtient son passage sur un vaisseau du roi. Le moment de son départ est venu. Il va prendre congé de Mme Reymer. Mon amie, lui dit-il, je ne saurais abuser plus longtemps de votre tendresse. J’ai pris mon parti, je m’en vais. — Vous vous en allez ! — Oui… — Et où allez-vous ?… — Aux îles. Vous êtes digne d’un autre sort, et je ne saurais l’éloigner plus longtemps… » — Le bon Tanié !… — Et que voulez-vous que je devienne ?… » — La traîtresse !… — Vous êtes environnée de gens qui cherchent à vous plaire. Je vous rends vos promesses ; je vous rends vos serments. Voyez celui d’entre ces prétendants qui vous est le plus agréable ; acceptez-le, c’est moi qui vous en conjure… — Ah ! Tanié, c’est vous qui me proposez… » — Je vous dispense de la pantomime de Mme Reymer. Je la vois, je la sais… — En m’éloignant, la seule grâce que j’exige de vous, c’est de ne former aucun engagement qui nous sépare à jamais. Jurez-le-moi, ma belle amie. Quelle que soit la contrée de la terre que j’habiterai, il faudra que j’y sois bien malheureux s’il se passe une année sans vous donner des preuves certaines de mon tendre attachement. Ne pleurez pas… » — Elles pleurent toutes quand elles veulent. — … Et ne combattez pas un projet que les reproches de mon cœur m’ont enfin inspiré, et auxquels ils ne tarderont pas à me ramener. » Et voilà Tanié parti pour Saint-Domingue. — Et parti tout à temps pour Mme Reymer et pour lui. — Qu’en savez-vous ? — Je sais, tout aussi bien qu’on le peut savoir, que quand Tanié lui conseilla de faire un choix, il était fait. — Bon ! — Continuez votre récit. — Tanié avait de l’esprit et une grande aptitude aux affaires. Il ne tarda pas d’être connu. Il entra au conseil souverain du Cap. Il s’y distingua par ses lumières et par son équité. Il n’ambitionnait pas une grande fortune ; il ne la désirait qu’honnête et rapide. Chaque année, il en envoyait une portion à Mme Reymer. Il revint au bout… de neuf à dix ans ; non, je ne crois pas que son absence ait été plus longue… présenter à son amie un petit portefeuille qui renfermait le produit de ses vertus et de ses travaux… et heureusement pour Tanié, ce fut au moment où elle venait de se séparer du dernier des successeurs de Tanié. — Du dernier ? — Oui. — Il en avait donc eu plusieurs ? — Assurément. — Allez, allez. — Mais je n’ai peut-être rien à vous dire que vous ne sachiez mieux que moi. — Qu’importe, allez toujours. — Mme Reymer et Tanié occupaient un assez beau logement rue Sainte-Marguerite, à ma porte. Je faisais grand cas de Tanié, et je fréquentais sa maison, qui était, sinon opulente, du moins fort aisée. — Je puis vous assurer, moi, sans avoir compté avec la Reymer, qu’elle avait mieux de quinze mille livres de rente avant le retour de Tanié. — À qui elle dissimulait sa fortune ? — Oui. — Et pourquoi ? — C’est qu’elle était avare et rapace. — Passe pour rapace ; mais avare ! une courtisane avare !… Il y avait cinq à six ans que ces deux amants vivaient dans la meilleure intelligence. — Grâce à l’extrême finesse de l’une et à la confiance sans bornes de l’autre. — Oh ! il est vrai qu’il était impossible à l’ombre d’un soupçon d’entrer dans une âme aussi pure que celle de Tanié. La seule chose dont je me sois quelquefois aperçu, c’est que Mme Reymer avait bientôt oublié sa première indigence ; qu’elle était tourmentée de l’amour du faste et de la richesse ; qu’elle était humiliée qu’une aussi belle femme allât à pied. — Que n’allait-elle en carrosse ? — Et que l’éclat du vice lui en dérobait la bassesse. Vous riez ?… Ce fut alors que M. de Maurepas[1] forma le projet d’établir au nord une maison de commerce. Le succès de cette entreprise demandait un homme actif et intelligent. Il jeta les yeux sur Tanié, à qui il avait confié la conduite de plusieurs affaires importantes pendant son séjour au Cap, et qui s’en était toujours acquitté à la satisfaction du ministre. Tanié fut désolé de cette marque de distinction. Il était si content, si heureux à côté de sa belle amie ! Il aimait ; il était ou il se croyait aimé. — C’est bien dit. — Qu’est-ce que l’or pouvait ajouter à son bonheur ? Rien. Cependant le ministre insistait. Il fallait se déterminer, il fallait s’ouvrir à Mme Reymer. J’arrivai chez lui précisément sur la fin de cette scène fâcheuse. Le pauvre Tanié fondait en larmes. Qu’avez-vous donc, lui dis-je, mon ami ? » Il me dit en sanglotant C’est cette femme ! » Mme Reymer travaillait tranquillement à un métier de tapisserie. Tanié se leva brusquement et sortit. Je restai seul avec son amie, qui ne me laissa pas ignorer ce qu’elle qualifiait de la déraison de Tanié. Elle m’exagéra la modicité de son état ; elle mit à son plaidoyer tout l’art dont un esprit délié sait pallier les sophismes de l’ambition. De quoi s’agit-il ? D’une absence de deux ou trois ans au plus. — C’est bien du temps pour un homme que vous aimez et qui vous aime autant que lui. — Lui, il m’aime ? S’il m’aimait, balancerait-il à me satisfaire ? — Mais, madame, que ne le suivez-vous ? — Moi ! je ne vais point là ; et tout extravagant qu’il est, il ne s’est point avisé de me le proposer. Doute-t-il de moi ? — Je n’en crois rien. — Après l’avoir attendu pendant douze ans, il peut bien s’en reposer deux ou trois sur ma bonne foi. Monsieur, c’est que c’est une de ces occasions singulières qui ne se présentent qu’une fois dans la vie ; et je ne veux pas qu’il ait un jour à se repentir et à me reprocher peut-être de l’avoir manquée. — Tanié ne regrettera rien, tant qu’il aura le bonheur de vous plaire. — Cela est fort honnête ; mais soyez sûr qu’il sera très-content d’être riche quand je serai vieille. Le travers des femmes est de ne jamais penser à l’avenir ; ce n’est pas le mien… » Le ministre était à Paris. De la rue Sainte-Marguerite à son hôtel, il n’y avait qu’un pas. Tanié y était allé, et s’était engagé. Il rentra l’œil sec, mais l’âme serrée. Madame, lui dit-il, j’ai vu M. de Maurepas ; il a ma parole. Je m’en irai, je m’en irai ; et vous serez satisfaite. — Ah ! mon ami !… » Mme Reymer écarte son métier, s’élance vers Tanié, jette ses bras autour de son cou, l’accable de caresses et de propos doux. Ah ! c’est pour cette fois que je vois que je vous suis chère. » Tanié lui répondait froidement Vous voulez être riche. » — Elle l’était, la coquine, dix fois plus qu’elle ne méritait… — Et vous le serez. Puisque c’est l’or que vous aimez, il faut aller vous chercher de l’or. » C’était le mardi ; et le ministre avait fixé son départ au vendredi, sans délai. J’allai lui faire mes adieux au moment où il luttait avec lui-même, où il tâchait de s’arracher des bras de la belle, indigne et cruelle Reymer. C’était un désordre d’idées, un désespoir, une agonie, dont je n’ai jamais vu un second exemple. Ce n’était pas de la plainte ; c’était un long cri. Mme Reymer était encore au lit. Il tenait une de ses mains. Il ne cessait de dire et de répéter Cruelle femme ! femme cruelle ! que te faut-il de plus que l’aisance dont tu jouis, et un ami, un amant tel que moi ? J’ai été lui chercher la fortune dans les contrées brûlantes de l’Amérique ; elle veut que j’aille la lui chercher encore au milieu des glaces du Nord. Mon ami, je sens que cette femme est folle ; je sens que je suis un insensé ; mais il m’est moins affreux de mourir que de la contrister. Tu veux que je te quitte ; je vais te quitter. » Il était à genoux au bord de son lit, la bouche collée sur sa main et le visage caché dans les couvertures, qui, en étouffant son murmure, ne le rendaient que plus triste et plus effrayant. La porte de la chambre s’ouvrit ; il releva brusquement la tête ; il vit le postillon qui venait lui annoncer que les chevaux étaient à la chaise. Il fit un cri, et recacha son visage sur les couvertures. Après un moment de silence, il se leva ; il dit à son amie Embrassez-moi, madame ; embrasse-moi encore une fois, car tu ne me verras plus. » Son pressentiment n’était que trop vrai. Il partit. Il arriva à Pétersbourg, et, trois jours après, il fut attaqué d’une fièvre dont il mourut le quatrième. — Je savais tout cela. — Vous avez peut-être été un des successeurs de Tanié ? — Vous l’avez dit ; et c’est avec cette belle abominable que j’ai dérangé mes affaires. — Ce pauvre Tanié ! — Il y a des gens dans le monde qui vous diront que c’est un sot. — Je ne le défendrai pas ; mais je souhaiterai au fond de mon cœur que leur mauvais destin les adresse à une femme aussi belle et aussi artificieuse que Mme Reymer. — Vous êtes cruel dans vos vengeances. — Et puis, s’il y a des femmes méchantes et des hommes très-bons, il y a aussi des femmes très-bonnes et des hommes très-méchants ; et ce que je vais ajouter n’est pas plus un conte[2] que ce qui précède. — J’en suis convaincu. — M. d’Hérouville… — Celui qui vit encore ? le lieutenant général des armées du roi ? celui qui épousa cette charmante créature appelée Lolotte[3] ? — Lui-même. — C’est un galant homme, ami des sciences. — Et des savants. Il s’est longtemps occupé d’une histoire générale de la guerre dans tous les siècles et chez toutes les nations. — Le projet est vaste. — Pour le remplir, il avait appelé autour de lui quelques jeunes gens d’un mérite distingué, tels que M. de Montucla[4], l’auteur de l’Histoire des Mathématiques. — Diable ! en avait-il beaucoup de cette force-là ? — Mais celui qui se nommait Gardeil, le héros de l’aventure que je vais vous raconter, ne lui cédait guère dans sa partie. Une fureur commune pour l’étude de la langue grecque commença, entre Gardeil et moi, une liaison que le temps, la réciprocité des conseils, le goût de la retraite, et surtout la facilité de se voir, conduisirent à une assez grande intimité. — Vous demeuriez alors à l’Estrapade. — Lui, rue Sainte-Hyacinthe, et son amie, Mlle de La Chaux, place Saint-Michel. Je la nomme de son propre nom, parce que la pauvre malheureuse n’est plus, parce que sa vie ne peut que l’honorer dans tous les esprits bien faits et lui mériter l’admiration, les regrets et les larmes de ceux que la nature aura favorisés ou punis d’une petite portion de la sensibilité de son âme. — Mais votre voix s’entrecoupe, et je crois que vous pleurez. — Il me semble encore que je vois ses grands yeux noirs, brillants et doux, et que le son de sa voix touchante retentisse dans mon oreille et trouble mon cœur. Créature charmante ! créature unique ! tu n’es plus ! Il y a près de vingt ans que tu n’es plus ; et mon cœur se serre encore à ton souvenir. — Vous l’avez aimée ? — Non. Ô La Chaux ! ô Gardeil ! Vous fûtes l’un et l’autre deux prodiges ; vous, de la tendresse de la femme ; vous, de l’ingratitude de l’homme. Mlle de La Chaux était d’une famille honnête. Elle quitta ses parents pour se jeter entre les bras de Gardeil. Gardeil n’avait rien, Mlle de La Chaux jouissait de quelque bien ; et ce bien fut entièrement sacrifié aux besoins et aux fantaisies de Gardeil. Elle ne regretta ni sa fortune dissipée, ni son honneur flétri. Son amant lui tenait lieu de tout. — Ce Gardeil était donc bien séduisant, bien aimable ? — Point du tout. Un petit homme bourru, taciturne et caustique ; le visage sec, le teint basané ; en tout, une figure mince et chétive ; laid, si un homme peut l’être avec la physionomie de l’esprit. — Et voilà ce qui avait renversé la tête à une fille charmante ? — Et cela vous surprend ? — Toujours. — Vous ? — Moi. — Mais vous ne vous rappelez donc plus votre aventure avec la Deschamps et le profond désespoir où vous tombâtes lorsque cette créature vous ferma sa porte ? — Laissons cela ; continuez. — Je vous disais Elle est donc bien belle ? » Et vous me répondiez tristement Non. — Elle a donc bien de l’esprit ? — C’est une sotte. — Ce sont donc ses talents qui vous entraînent ? — Elle n’en a qu’un. — Et ce rare, ce sublime, ce merveilleux talent ? — C’est de me rendre plus heureux entre ses bras que je ne le fus jamais entre les bras d’aucune autre femme. » Mais Mlle de La Chaux, l’honnête, la sensible Mlle de La Chaux se promettait secrètement, d’instinct, à son insu, le bonheur que vous connaissiez, et qui vous faisait dire de la Deschamps Si cette malheureuse, si cette infâme s’obstine à me chasser de chez elle, je prends un pistolet, et je me brise la cervelle dans son antichambre. » L’avez-vous dit, ou non ? — Je l’ai dit ; et même à présent, je ne sais pourquoi je ne l’ai pas fait. — Convenez donc. — Je conviens de tout ce qu’il vous plaira. — Mon ami, le plus sage d’entre nous est bien heureux de n’avoir pas rencontré la femme belle ou laide, spirituelle ou sotte, qui l’aurait rendu fou à enfermer aux Petites-Maisons. Plaignons beaucoup les hommes, blâmons-les sobrement ; regardons nos années passées comme autant de moments dérobés à la méchanceté qui nous suit ; et ne pensons jamais qu’en tremblant à la violence de certains attraits de nature, surtout pour les âmes chaudes et les imaginations ardentes. L’étincelle qui tombe fortuitement sur un baril de poudre ne produit pas un effet plus terrible. Le doigt prêt à secouer sur vous ou sur moi cette fatale étincelle est peut-être levé. M. d’Hérouville, jaloux d’accélérer son ouvrage, excédait de fatigue ses coopérateurs. La santé de Gardeil en fut altérée. Pour alléger sa tâche, Mlle de La Chaux apprit l’hébreu ; et tandis que son ami reposait, elle passait une partie de la nuit à interpréter et transcrire des lambeaux d’auteurs hébreux. Le temps de dépouiller les auteurs grecs arriva ; Mlle de La Chaux se hâta de se perfectionner dans cette langue dont elle avait déjà quelque teinture et tandis que Gardeil dormait elle était occupée à traduire et à copier des passages de Xénophon et de Thucydide. À la connaissance du grec et de l’hébreu, elle joignit celle de l’italien et de l’anglais. Elle posséda l’anglais au point de rendre en français les premiers essais de la métaphysique de Hume ; ouvrage où la difficulté de la matière ajoutait infiniment à celle de l’idiome. Lorsque l’étude avait épuisé ses forces, elle s’amusait à graver de la musique. Lorsqu’elle craignait que l’ennui ne s’emparât de son amant, elle chantait. Je n’exagère rien, j’en atteste M. Le Camus, docteur en médecine, qui l’a consolée dans ses peines et secourue dans son indigence ; qui lui a rendu les services les plus continus ; qui l’a suivie dans un grenier où sa pauvreté l’avait reléguée, et qui lui a fermé les yeux quand elle est morte. Mais j’oublie un de ses premiers malheurs ; c’est la persécution qu’elle eut à souffrir d’une famille indignée d’un attachement public et scandaleux. On employa et la vérité et le mensonge, pour disposer de sa liberté d’une manière infamante. Ses parents et les prêtres la poursuivirent de quartier en quartier, de maison en maison, et la réduisirent plusieurs années à vivre seule et cachée. Elle passait les journées à travailler pour Gardeil. Nous lui apparaissions la nuit ; et à la présence de son amant, tout son chagrin, toute son inquiétude était évanouie. — Quoi ! jeune, pusillanime, sensible au milieu de tant de traverse, elle était heureuse. — Heureuse ! Oui elle ne cessa de l’être que quand Gardeil fut ingrat. — Mais il est impossible que l’ingratitude ait été la récompense de tant de qualités rares, tant de marques de tendresse, tant de sacrifices de toute espèce. — Vous vous trompez, Gardeil fut ingrat. Un jour, Mlle de La Chaux se trouva seule dans ce monde, sans honneur, sans fortune, sans appui. Je vous en impose, je lui restai pendant quelque temps. Le docteur Le Camus lui resta toujours. — Ô les hommes, les hommes ! — De qui parlez-vous ? — De Gardeil. — Vous regardez le méchant ; et vous ne voyez pas tout à côté l’homme de bien. Ce jour de douleur et de désespoir, elle accourut chez moi. C’était le matin. Elle était pâle comme la mort. Elle ne savait son sort que de la veille, et elle offrait l’image des longues souffrances. Elle ne pleurait pas ; mais on voyait qu’elle avait beaucoup pleuré. Elle se jeta dans un fauteuil ; elle ne parlait pas ; elle ne pouvait parler ; elle me tendait les bras, et en même temps elle poussait des cris. Qu’est-ce qu’il y a, lui dis-je ? Est-ce qu’il est mort ?… — C’est pis il ne m’aime plus ; il m’abandonne… » — Allez donc. — Je ne saurais ; je la vois, je l’entends ; et mes yeux se remplissent de pleurs. Il ne vous aime plus ?… — Non. — Il vous abandonne ! — Eh ! oui. Après tout ce que j’ai fait !… Monsieur, ma tête s’embarrasse ; ayez pitié de moi ; ne me quittez pas… surtout ne me quittez pas… » En prononçant ces mots, elle m’avait saisi le bras, qu’elle me serrait fortement, comme s’il y avait eu près d’elle quelqu’un qui la menaçât de l’arracher et de l’entraîner… Ne craignez rien, mademoiselle. — Je ne crains que moi. — Que faut-il faire pour vous ? — D’abord, me sauver de moi-même… Il ne m’aime plus ! je le fatigue ! je l’excède ! je l’ennuie ! il me hait ! il m’abandonne ! il me laisse ! il me laisse ! » À ce mot répété succéda un silence profond ; et à ce silence, des éclats d’un rire convulsif plus effrayants mille fois que les accents du désespoir ou le râle de l’agonie. Ce furent ensuite des pleurs, des cris, des mots inarticulés, des regards tournés vers le ciel, des lèvres tremblantes, un torrent de douleurs qu’il fallait abandonner à son cours ; ce que je fis et je ne commençai à m’adresser à sa raison, que quand je vis son âme brisée et stupide. Alors je repris Il vous hait, il vous laisse ! et qui est-ce qui vous l’a dit ? — Lui. — Allons, mademoiselle, un peu d’espérance et de courage. Ce n’est pas un monstre… — Vous ne le connaissez pas ; vous le connaîtrez. C’est un monstre comme il n’y en a point, comme il n’y en eut jamais. — Je ne saurais le croire. — Vous le verrez. — Est-ce qu’il aime ailleurs ? — Non. — Ne lui avez-vous donné aucun soupçon, aucun mécontentement ? — Aucun, aucun. — Qu’est-ce donc ? — Mon inutilité. Je n’ai plus rien. Je ne suis plus bonne à rien. Son ambition ; il a toujours été ambitieux. La perte de ma santé, celle de mes charmes j’ai tant souffert et tant fatigué ; l’ennui, le dégoût. — On cesse d’être amants, mais on reste amis. — Je suis devenue un objet insupportable ; ma présence lui pèse, ma vue l’afflige et le blesse. Si vous saviez ce qu’il m’a dit ! Oui, monsieur, il m’a dit que s’il était condamné à passer vingt-quatre heures avec moi, il se jetterait par les fenêtres. — Mais cette aversion n’est pas l’ouvrage d’un moment. — Que sais-je ? Il est naturellement si dédaigneux ! si indifférent ! si froid ! Il est si difficile de lire au fond de ces âmes ! et l’on a tant de répugnance à lire son arrêt de mort ! Il me l’a prononcé, et avec quelle dureté ! — Je n’y conçois rien. — J’ai une grâce à vous demander, et c’est pour cela que je suis venue me l’accorderez-vous ? — Quelle qu’elle soit. — Écoutez. Il vous respecte ; vous savez tout ce qu’il me doit. Peut-être rougira-t-il de se montrer à vous tel qu’il est. Non, je ne crois pas qu’il en ait le front ni la force. Je ne suis qu’une femme, et vous êtes un homme. Un homme tendre, honnête et juste en impose. Vous lui en imposerez. Donnez-moi le bras, et ne refusez pas de m’accompagner chez lui. Je veux lui parler devant vous. Qui sait ce que ma douleur et votre présence pourront faire sur lui ? Vous m’accompagnerez ? — Très-volontiers. — Allons… » — Je crains bien que sa douleur et sa présence n’y fassent que de l’eau claire. Le dégoût ! c’est une terrible chose que le dégoût en amour, et d’une femme !… — J’envoyai chercher une chaise à porteurs ; car elle n’était guère en état de marcher. Nous arrivons chez Gardeil, à cette grande maison neuve, la seule qu’il y ait à droite dans la rue Hyacinthe, en entrant par la place Saint-Michel. Là, les porteurs arrêtent ; ils ouvrent. J’attends. Elle ne sort point. Je m’approche, et je vois une femme saisie d’un tremblement universel ; ses dents se frappaient comme dans le frisson de la fièvre ; ses genoux se battaient l’un contre l’autre. Un moment, monsieur ; je vous demande pardon ; je ne saurais… Que vais-je faire là ? Je vous aurai dérangé de vos affaires inutilement ; j’en suis fâchée ; je vous demande pardon… » Cependant je lui tendais le bras. Elle le prit, elle essaya de se lever ; elle ne le put. Encore un moment, monsieur, me dit-elle ; je vous fais peine ; vous pâtissez de mon état… » Enfin elle se rassura un peu ; et en sortant de la chaise, elle ajouta tout bas Il faut entrer ; il faut le voir. Que sait-on ? j’y mourrai peut-être… » Voilà la cour traversée ; nous voilà à la porte de l’appartement ; nous voilà dans le cabinet de Gardeil. Il était à son bureau, en robe de chambre, en bonnet de nuit. Il me fit un salut de la main, et continua le travail qu’il avait commencé. Ensuite il vint à moi, et me dit Convenez, monsieur, que les femmes sont bien incommodes. Je vous fais mille excuses des extravagances de mademoiselle. » Puis s’adressant à la pauvre créature, qui était plus morte que vive Mademoiselle, lui dit-il, que prétendez-vous encore de moi ? Il me semble qu’après la manière nette et précise dont je me suis expliqué, tout doit être fini entre nous. Je vous ai dit que je ne vous aimais plus ; je vous l’ai dit seul à seul ; votre dessein est apparemment que je vous le répète devant monsieur eh bien, mademoiselle, je ne vous aime plus. L’amour est un sentiment éteint dans mon cœur pour vous ; et j’ajouterai, si cela peut vous consoler, pour toute autre femme. — Mais apprenez-moi pourquoi vous ne m’aimez plus ? — Je l’ignore ; tout ce que je sais, c’est que j’ai commencé sans savoir pourquoi ; que j’ai cessé sans savoir pourquoi ; et que je sens qu’il est impossible que cette passion revienne. C’est une gourme que j’ai jetée, et dont je me crois et me félicite d’être parfaitement guéri. — Quels sont mes torts ? — Vous n’en avez aucun. — Auriez-vous quelque objection secrète à faire à ma conduite ? — Pas la moindre ; vous avez été la femme la plus constante, la plus honnête, la plus tendre qu’un homme pût désirer. — Ai-je omis quelque chose qu’il fût en mon pouvoir de faire ? — Rien. — Ne vous ai-je pas sacrifié mes parents ? — Il est vrai. — Ma fortune. — J’en suis au désespoir. — Ma santé ? — Cela se peut. — Mon honneur, ma réputation, mon repos ? — Tout ce qu’il vous plaira. — Et je te suis odieuse ! — Cela est dur à dire, dur à entendre, mais puisque cela est, il faut en convenir. — Je lui suis odieuse !… Je le sens, et ne m’en estime pas davantage !… Odieuse ! ah ! dieux !… » À ces mots une pâleur mortelle se répandit sur son visage ; ses lèvres se décolorèrent ; les gouttes d’une sueur froide, qui se formait sur ses joues, se mêlaient aux larmes qui descendaient de ses yeux ; ils étaient fermés ; sa tête se renversa sur le dos de son fauteuil ; ses dents se serrèrent ; tous ses membres tressaillaient ; à ce tressaillement succéda une défaillance qui me parut l’accomplissement de l’espérance qu’elle avait conçue à la porte de cette maison. La durée de cet état acheva de m’effrayer. Je lui ôtai son mantelet ; je desserrai les cordons de sa robe ; je relâchai ceux de ses jupons, et je lui jetai quelques gouttes d’eau fraîche sur le visage. Ses yeux se rouvrirent à demi ; il se fit entendre un murmure sourd dans sa gorge ; elle voulait prononcer Je lui suis odieuse ; et elle n’articulait que les dernières syllabes du mot ; puis elle poussait un cri aigu. Ses paupières s’abaissaient ; et l’évanouissement reprenait. Gardeil, froidement assis dans son fauteuil, son coude appuyé sur la table et sa tête appuyée sur sa main, la regardait sans émotion, et me laissait le soin de la secourir. Je lui dis à plusieurs reprises Mais, monsieur, elle se meurt… il faudrait appeler. » Il me répondit en souriant et haussant les épaules Les femmes ont la vie dure ; elles ne meurent pas pour si peu ; ce n’est rien ; cela se passera. Vous ne les connaissez pas ; elles font de leur corps tout ce qu’elles veulent… — Elle se meurt, vous dis-je. » En effet, son corps était comme sans force et sans vie ; il s’échappait de dessus son fauteuil, et elle serait tombée à terre de droite ou de gauche, si je ne l’avais retenue. Cependant Gardeil s’était levé brusquement ; et en se promenant dans son appartement, il disait d’un ton d’impatience et d’humeur Je me serais bien passé de cette maussade scène ; mais j’espère bien que ce sera la dernière. À qui diable en veut cette créature ? Je l’ai aimée ; je me battrais la tête contre le mur qu’il n’en serait ni plus ni moins. Je ne l’aime plus ; elle le sait à présent, ou elle ne le saura jamais. Tout est dit… — Non, monsieur, tout n’est pas dit. Quoi ! vous croyez qu’un homme de bien n’a qu’à dépouiller une femme de tout ce qu’elle a, et la laisser. — Que voulez-vous que je fasse ? je suis aussi gueux qu’elle. — Ce que je veux que vous fassiez ? que vous associiez votre misère à celle où vous l’avez réduite. — Cela vous plaît à dire. Elle n’en serait pas mieux, et j’en serais beaucoup plus mal. — En useriez-vous ainsi avec un ami qui vous aurait tout sacrifié ? — Un ami ! un ami ! je n’ai pas grande foi aux amis ; et cette expérience m’a appris à n’en avoir aucune aux passions. Je suis fâché de ne l’avoir pas su plus tôt. — Et il est juste que cette malheureuse soit la victime de l’erreur de votre cœur. — Et qui vous a dit qu’un mois, un jour plus tard, je ne l’aurais pas été, moi, tout aussi cruellement, de l’erreur du sien ? — Qui me l’a dit ? tout ce qu’elle a fait pour vous, et l’état ou vous la voyez. — Ce qu’elle a fait pour moi !… Oh ! pardieu, il est acquitté de reste par la perte de mon temps. — Ah ! monsieur Gardeil, quelle comparaison de votre temps et de toutes les choses sans prix que vous lui avez enlevées ! — Je n’ai rien fait, je ne suis rien, j’ai trente ans ; il est temps ou jamais de penser à soi, et d’apprécier toutes ces fadaises-là ce qu’elles valent… » Cependant la pauvre demoiselle était un peu revenue à elle-même. À ces derniers mots, elle reprit avec assez de vivacité Qu’a-t-il dit de la perte de son temps ? J’ai appris quatre langues, pour le soulager dans ses travaux ; j’ai lu mille volumes ; j’ai écrit, traduit, copié les jours et les nuits ; j’ai épuisé mes forces, usé mes yeux, brûlé mon sang ; j’ai contracté une maladie fâcheuse, dont je ne guérirai peut-être jamais. La cause de son dégoût, il n’ose l’avouer ; mais vous allez la connaître. » À l’instant elle arrache son fichu ; elle sort un de ses bras de sa robe ; elle met son épaule à nu ; et, me montrant une tache érysipélateuse La raison de son changement, la voilà, me dit-elle, la voilà ; voilà l’effet des nuits que j’ai veillées. Il arrivait le matin avec ses rouleaux de parchemin. M. d’Hérouville, me disait-il, est très-pressé de savoir ce qu’il y a là dedans ; il faudrait que cette besogne fût faite demain ; et elle l’était… » Dans ce moment, nous entendîmes le pas de quelqu’un qui s’avançait vers la porte ; c’était un domestique qui annonçait l’arrivée de M. d’Hérouville. Gardeil en pâlit. J’invitai Mlle de La Chaux à se rajuster et à se retirer… Non, dit-elle, non ; je reste. Je veux démasquer l’indigne. J’attendrai M. d’Hérouville, je lui parlerai. — Et à quoi cela servira-t-il ? — À rien, me répondit-elle ; vous avez raison. — Demain vous en seriez désolée. Laissez-lui tous ses torts ; c’est une vengeance digne de vous. — Mais est-elle digne de lui ? Est-ce que vous ne voyez pas que cet homme-là n’est… Partons, monsieur, partons vite ; car je ne puis répondre ni de ce que je ferais, ni de ce que je dirais… » Mlle de La Chaux répara en un clin d’œil le désordre que cette scène avait mis dans ses vêtements, s’élança comme un trait hors du cabinet de Gardeil. Je la suivis, et j’entendis la porte qui se fermait sur nous avec violence. Depuis, j’ai appris qu’on avait donné son signalement au portier. Je la conduisis chez elle, où je trouvai le docteur Le Camus, qui nous attendait. La passion qu’il avait prise pour cette jeune fille différait peu de celle qu’elle ressentait pour Gardeil. Je lui fis le récit de notre visite ; et tout à travers les signes de sa colère, de sa douleur, de son indignation… — Il n’était pas trop difficile de démêler sur son visage que votre peu de succès ne lui déplaisait pas trop. — Il est vrai. — Voilà l’homme. Il n’est pas meilleur que cela. — Cette rupture fut suivie d’une maladie violente, pendant laquelle le bon, l’honnête, le tendre et délicat docteur lui rendait des soins qu’il n’aurait pas eus pour la plus grande dame de France. Il venait trois, quatre fois par jour. Tant qu’il y eut du péril, il coucha dans sa chambre, sur un lit de sangle. C’est un bonheur qu’une maladie dans les grands chagrins. — En nous rapprochant de nous, elle écarte le souvenir des autres. Et puis c’est un prétexte pour s’affliger sans indiscrétion et sans contrainte. — Cette réflexion, juste d’ailleurs, n’était pas applicable à Mlle de La Chaux. Pendant sa convalescence, nous arrangeâmes l’emploi de son temps. Elle avait de l’esprit, de l’imagination, du goût, des connaissances, plus qu’il n’en fallait pour être admise à l’Académie des inscriptions. Elle nous avait tant et tant entendus métaphysiquer, que les matières les plus abstraites lui étaient devenues familières ; et sa première tentative littéraire fut la traduction des Essais sur l’entendement humain, de Hume. Je la revis ; et, en vérité, elle m’avait laissé bien peu de chose à rectifier. Cette traduction fut imprimée en Hollande et bien accueillie du public. Ma Lettre sur les Sourds et Muets parut presque en même temps. Quelques objections très-fines qu’elle me proposa donnèrent lieu à une addition qui lui fut dédiée[5]. Cette addition n’est pas ce que j’ai fait de plus mal. La gaieté de Mlle de La Chaux était un peu revenue. Le docteur nous donnait quelquefois à manger, et ces dîners n’étaient pas trop tristes. Depuis l’éloignement de Gardeil, la passion de Le Camus avait fait de merveilleux progrès. Un jour, à table, au dessert, qu’il s’en expliquait avec toute l’honnêteté, toute la sensibilité, toute la naïveté d’un enfant, toute la finesse d’un homme d’esprit, elle lui dit, avec une franchise qui me plut infiniment, mais qui déplaira peut-être à d’autres Docteur, il est impossible que l’estime que j’ai pour vous s’accroisse jamais. Je suis comblée de vos services ; et je serais aussi noire que le monstre de la rue Hyacinthe, si je n’étais pénétrée de la plus vive reconnaissance. Votre tour d’esprit me plaît on ne saurait davantage. Vous me parlez de votre passion avec tant de délicatesse et de grâce, que je serais, je crois, fâchée que vous ne m’en parlassiez plus. La seule idée de perdre votre société ou d’être privée de votre amitié suffirait pour me rendre malheureuse. Vous êtes un homme de bien, s’il en fut jamais. Vous êtes d’une bonté et d’une douceur de caractère incomparables. Je ne crois pas qu’un cœur puisse tomber en de meilleures mains. Je prêche le mien du matin au soir en votre faveur ; mais a beau prêcher qui n’a envie de bien faire. Je n’en avance pas davantage. Cependant vous souffrez ; et j’en ressens une peine cruelle. Je ne connais personne qui soit plus digne que vous du bonheur que vous sollicitez, et je ne sais ce que je n’oserais pas pour vous rendre heureux. Tout le possible, sans exception. Tenez, docteur, j’irais… oui, j’irais jusqu’à coucher… jusque-là inclusivement. Voulez-vous coucher avec moi ? vous n’avez qu’à dire. Voilà tout ce que je puis faire pour votre service ; mais vous voulez être aimé, et c’est ce que je ne saurais. » Le docteur l’écoutait, lui prenait la main, la baisait, la mouillait de ses larmes ; et moi, je ne savais si je devais rire ou pleurer. Mlle de la Chaux connaissait bien le docteur ; et le lendemain que je lui disais Mais, mademoiselle, si le docteur vous eût prise au mot ? » elle me répondit J’aurais tenu ma parole ; mais cela ne pouvait arriver ; mes offres n’étaient pas de nature à pouvoir être acceptées par un homme tel que lui… — Pourquoi non ? Il me semble qu’à la place du docteur, j’aurais espéré que le reste viendrait après. — Oui ; mais à la place du docteur, Mlle de la Chaux ne vous aurait pas fait la même proposition. » La traduction de Hume ne lui avait pas rendu grand argent. Les Hollandais impriment tant qu’on veut, pourvu qu’ils ne payent rien. — Heureusement pour nous ; car, avec les entraves qu’on donne à l’esprit, s’ils s’avisent une fois de payer les auteurs, ils attireront chez eux tout le commerce de la librairie. — Nous lui conseillâmes de faire un ouvrage d’agrément, auquel il y aurait moins d’honneur et plus de profit. Elle s’en occupa pendant quatre à cinq mois, au bout desquels elle m’apporta un petit roman historique, intitulé les Trois Favorites. Il y avait de la légèreté de style, de la finesse et de l’intérêt ; mais, sans qu’elle s’en fût doutée, car elle était incapable d’aucune malice, il était parsemé d’une multitude de traits applicables à la maîtresse du souverain, la marquise de Pompadour ; et je ne lui dissimulai pas que, quelque sacrifice qu’elle fît, soit en adoucissant, soit en supprimant ces endroits, il était presque impossible que son ouvrage parût sans la compromettre, et que le chagrin de gâter ce qui était bien ne la garantirait pas d’un autre. Elle sentit toute la justesse de mon observation et n’en fut que plus affligée. Le bon docteur prévenait tous ses besoins ; mais elle usait de sa bienfaisance avec d’autant plus de réserve, qu’elle se sentait moins disposée à la sorte de reconnaissance qu’il en pouvait espérer. D’ailleurs, le docteur[6] n’était pas riche alors ; et il n’était pas trop fait pour le devenir. De temps en temps, elle tirait son manuscrit de son portefeuille ; et elle me disait tristement Eh bien ! il n’y a donc pas moyen d’en rien faire ; et il faut qu’il reste là. » Je lui donnai un conseil singulier, ce fut d’envoyer l’ouvrage tel qu’il était, sans adoucir, sans changer, à Mme de Pompadour même, avec un bout de lettre qui la mît au fait de cet envoi. Cette idée lui plut. Elle écrivit une lettre charmante de tous points, mais surtout par un ton de vérité auquel il était impossible de se refuser. Deux ou trois mois s’écoulèrent sans qu’elle entendît parler de rien ; et elle tenait la tentative pour infructueuse, lorsqu’une croix de Saint-Louis se présenta chez elle avec une réponse de la marquise. L’ouvrage y était loué comme il le méritait ; on remerciait du sacrifice ; on convenait des applications, on n’en était point offensée ; et l’on invitait l’auteur à venir à Versailles, où l’on trouverait une femme reconnaissante et disposée à rendre les services qui dépendraient d’elle. L’envoyé, en sortant de chez Mlle de La Chaux, laissa adroitement sur sa cheminée un rouleau de cinquante louis. Nous la pressâmes, le docteur et moi, de profiter de la bienveillance de Mme de Pompadour ; mais nous avions affaire à une fille dont la modestie et la timidité égalaient le mérite. Comment se présenter là avec ses haillons ? Le docteur leva tout de suite cette difficulté. Après les habits, ce furent d’autres prétextes, et puis d’autres prétextes encore. Le voyage de Versailles fut différé de jour en jour, jusqu’à ce qu’il ne convenait presque plus de le faire. Il y avait déjà du temps que nous ne lui en parlions pas, lorsque le même émissaire revint, avec une seconde lettre remplie des reproches les plus obligeants et une autre gratification équivalente à la première et offerte avec le même ménagement. Cette action généreuse de Mme de Pompadour n’a point été connue. J’en ai parlé à M. Collin, son homme de confiance et le distributeur de ses grâces secrètes. Il l’ignorait ; et j’aime à me persuader que ce n’est pas la seule que sa tombe recèle. Ce fut ainsi que Mlle de La Chaux manqua deux fois l’occasion de se tirer de la détresse. Depuis, elle transporta sa demeure sur les extrémités de la ville, et je la perdis tout à fait de vue. Ce que j’ai su du reste de sa vie, c’est qu’il n’a été qu’un tissu de chagrins, d’infirmités et de misère. Les portes de sa famille lui furent opiniâtrement fermées. Elle sollicita inutilement l’intercession de ces saints personnages qui l’avaient persécutée avec tant de zèle. — Cela est dans la règle. — Le docteur ne l’abandonna point. Elle mourut sur la paille, dans un grenier, tandis que le petit tigre de la rue Hyacinthe, le seul amant qu’elle ait eu, exerçait la médecine à Montpellier ou à Toulouse, et jouissait, dans la plus grande aisance, de la réputation méritée d’habile homme, et de la réputation usurpée d’honnête homme. — Mais cela est encore à peu près dans la règle. S’il y a un bon et honnête Tanié, c’est à une Reymer que la Providence l’envoie ; s’il y a une bonne et honnête de La Chaux, elle deviendra le partage d’un Gardeil[7], afin que tout soit fait pour le mieux. Mais on me dira peut-être que c’est aller trop vite que de prononcer définitivement sur le caractère d’un homme d’après une seule action ; qu’une règle aussi sévère réduirait le nombre des gens de bien au point d’en laisser moins sur la terre que l’Évangile du chrétien n’admet d’élus dans le ciel ; qu’on peut être inconstant en amour, se piquer même de peu de religion avec les femmes, sans être dépourvu d’honneur et de probité ; qu’on n’est le maître ni d’arrêter une passion qui s’allume, ni d’en prolonger une qui s’éteint ; qu’il y a déjà assez d’hommes dans les maisons et les rues qui méritent à juste titre le nom de coquins, sans inventer des crimes imaginaires qui les multiplieraient à l’infini. On me demandera si je n’ai jamais ni trahi, ni trompé, ni délaissé aucune femme sans sujet. Si je voulais répondre à ces questions, ma réponse ne demeurerait pas sans réplique, et ce serait une dispute à ne finir qu’au jugement dernier. Mais mettez la main sur la conscience, et dites-moi, vous, monsieur l’apologiste des trompeurs et des infidèles, si vous prendriez le docteur de Toulouse pour votre ami ?… Vous hésitez ? Tout est dit ; et sur ce, je prie Dieu de tenir en sa sainte garde toute femme à qui il vous prendra fantaisie d’adresser votre hommage. ↑ En 1749, M. de Maurepas, encore ministre de la marine, remit à Louis XV un mémoire dans lequel il développait les moyens d’ouvrir, par l’intérieur du Canada, un commerce avec les colonies anglaises. Ce projet fut adopté par la suite, et Maurepas le vit exécuté avant sa mort. Br. ↑ Ce mot seul suffirait pour ôter au lecteur toute confiance dans le récit qui va suivre ; et cependant il est littéralement vrai. Diderot n’ajoute rien ni aux événements, ni au caractère des personnages qu’il met en scène. La passion de Mlle de La Chaux pour Gardeil, l’ingratitude monstrueuse de son amant, les détails de son entrevue avec lui, de leur conversation en présence de Diderot, qui l’avait accompagnée chez cette bête féroce ; le désespoir touchant de cette femme trahie, délaissée par celui à qui elle avait sacrifié son repos, sa fortune, sa réputation, sa santé, et jusqu’aux charmes mêmes par lesquels elle l’avait séduit tout cela est de la plus grande exactitude. Comme Diderot avait particulièrement connu les acteurs de ce drame, et que les faits dont il avait été témoin, ou que l’amitié lui avait confiés, étaient encore récents lorsqu’il résolut de les écrire, son imagination n’avait pas eu le temps de les altérer, en ajoutant ou en retranchant quelque circonstance pour produire un plus grand effet et c’est encore ici un de ces cas assez rares dans l’histoire de sa vie, où il n’a dit que ce qu’il avait vu, et où il n’a vu que ce qui était. Aux particularités curieuses qu’il avait recueillies sur Mlle de La Chaux, et qu’il a consignées dans cet écrit, je n’ajouterai qu’un fait, qu’il a omis par oubli et qui mérite d’être conservé ; c’est que cette femme si tendre, si passionnée, si intéressante par son extrême sensibilité et par ses malheurs, si digne surtout d’un meilleur sort, avait eu aussi pour amis D’Alembert et l’abbé de Condillac. Elle était en état d’entendre et de juger les ouvrages de ces deux philosophes ; elle avait même donné au dernier, dont elle avait lu l’Essai sur l’origine des connaissances humaines, le conseil très-sage de revenir sur ses premières pensées, et, pour me servir de son expression, de commencer par le commencement ; c’est-à-dire de rejeter avec Hobbes l’hypothèse absurde de la distinction des deux substances dans l’homme. J’ose dire que cette vue très-philosophique, cette seule idée de Mlle de La Chaux suppose plus d’étendue, de justesse et de profondeur dans l’esprit, que toute la métaphysique de Condillac, dans laquelle il y a en effet un vice radical et destructeur qui influe sur tout le système, et qui en rend les résultats plus ou moins vagues et incertains. On voit que Mlle de La Chaux l’avait senti ; et l’on regrette que Condillac, plus docile aux conseils judicieux de cette femme éclairée et d’une pénétration peu commune, n’ait pas suivi la route qu’elle lui indiquait. Il n’aurait pas semé de tant d’erreurs celle qu’il s’est tracée, et sur laquelle on ne peut que s’égarer avec lui, comme cela arrive tous les jours à ceux qui le prennent pour guide. Voyez, sur ce philosophe, les réflexions préliminaires qui servent d’introduction à son article, dans l’Encyclopédie méthodique, Dictionnaire de la Philosophie ancienne et moderne, t. II, et ce que j’en ai dit encore dans mes Mémoires historiques et philosophiques sur la vie et les ouvrages de Diderot. N. ↑ Antoine de Ricouart, comte d’Hérouville, né à Paris en 1713, est auteur du Traité des Légions, qui porte le nom du maréchal de Saxe *. Paris, 1757. Il a fourni des Mémoires curieux aux rédacteurs de l’Encyclopédie. On voulut le porter au ministère sous Louis XV, mais un mariage inégal l’en fit exclure. Il mourut en 1782. Br. * Dans les trois premières éditions seulement. L’ouvrage avait été imprimé d’abord sur une copie communiquée au maréchal, et trouvée dans ses papiers. ↑ Montucla n’avait que trente ans lorsqu’il publia son Histoire des Mathématiques. Paris, 1758. Elle a été revue et achevée par Lalande. Paris, 1799-1802. Br. ↑ Voir t. Ier, p. 399. ↑ Le Camus Antoine, qui a laissé après lui d’autres souvenirs de bienfaisance, était né à Paris en 1722. On lui doit un grand nombre d’ouvrages de médecine et de littérature. Nous citerons seulement La Médecine de l’Esprit, Paris, 1753. Projet d’anéantir la petite vérole, 1767. Médecine pratique rendue plus simple, plus sûre et plus méthodique, 1769. Plusieurs Mémoires sur différents sujets de médecine. Abdéker, ou l’Art de conserver la beauté, 1754-1756. L’Amour et l’Amitié, comédie, 1763. Les Amours pastorales de Daphnis et Chloé, traduites du grec de Longus, par Amyot, avec une double traduction ; Paris, 1757. Cette nouvelle traduction de Le Camus mérite encore d’être lue après celle que vient de publier M. Courier à Sainte-Pélagie, où il était détenu pour un écrit sur l’acquisition du domaine de Chambord. Paris, 1821. Br. ↑ Gardeil est mort le 19 avril 1808, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. On a de lui une Traduction des Œuvres médicales d’Hippocrate, sur le texte grec, d’après l’édition de Foës ; Toulouse, 1801. Br. — C’est à Montpellier qu’il exerçait.
Traductionsen contexte de "On me nomme" en français-anglais avec Reverso Context : Tu sais pourquoi on me nomme ainsi. Traduction Correcteur Synonymes Conjugaison Plus
Vous voulez entamer la lecture de l’oeuvre de Bernard Werber ? Voici une sélection des meilleurs livres de cet auteur doté d’une imagination débordante. 1. Les fourmis 1991, le meilleur roman de Bernard Werber Résumé de l’histoire Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d’individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires… Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu’il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu’il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces infra terrestres », au fil d’un thriller unique en son genre, où le suspense et l’horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des… fourmis ! PRIX Ce best-seller de Werber a été élu meilleur roman de l’année 1991 par Livres-hebdo. SERIE Le livre est le premier tome de la célèbre trilogie des fourmis, les volumes suivants se nomment Le jour des fourmis » puis La révolution des fourmis ». Un extrait du roman Parfois, lorsque je me promène en été, je m’aperçois que j’ai failli marcher sur une espèce de mouche. Je la regarde mieux c’est une reine fourmi. S’il y en a une, il y en a mille. Elles se contorsionnent à terre. Elles se font toutes écraser par les chaussures des gens, ou bien percutent le pare-brise des voitures. Elles sont épuisées, sans plus aucun contrôle de leur vol. Combien de cités furent ainsi anéanties, d’un simple coup d’essuie-glace sur une route d’été ? Le choix Top Livre Ce roman qui a marqué les années 1990 n’est pas uniquement un ouvrage très instructif sur le microcosme des fourmis, c’est aussi une intrigue captivante avec plein de suspens et une habile réflexion sur le mode de vie des humains. 2. Demain les chats 2016, l’autre best-seller de Werber Résumé de l’histoire Ce roman nous parle de deux chats singuliers, Bastet et Pythagore qui vivent dans un beau quartier de Paris. Le premier cherche à mieux comprendre les humains qui l’entourent tandis que le second est un animal de laboratoire doté de pouvoirs surnaturels. Ces deux compères vont faire connaissance et unir leurs forces pour mieux lutter contre une humanité de plus en plus complexe et destructrice. Que vous aimiez ou non nos petits compagnons à moustaches, ce roman d’anticipation devrait vous séduire car il donne une réflexion inédite sur la société humaine et ses excès. Un extrait du roman Ma mère m’avait ainsi expliqué que nous étions les maîtres des humains, et que les humains étaient les maîtres des chiens. Mais de qui les chiens étaient-ils les maîtres ? Elle m’avait répondu Des puces qu’ils ont sur le dos car ils oublient de se lécher pour se nettoyer. » SERIE Il s’agit du tome d’ouverture du Cycle des chats, qui comporte 3 volets pour le moment. 3. La Boîte de Pandore 2018, un roman au coeur de l’inconscient Résumé de l’histoire Alors qu’il assiste à un spectacle d’hypnose, un homme est choisi dans l’assistance pour participer au numéro final. Dubitatif mais intrigué, René se plie au jeu et se retrouve soudain plongé dans une vie antérieure. Ce n’est que la première… Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu’il a vécu dans ses vies précédentes peut influer sur sa vie présente. Professeur d’histoire, un nouveau défi passionnant se pose à lui peut-il changer le cours de l’histoire, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective ? Bernard Werber nous livre un roman envoûtant et avec une dose d’humour qui nous parle d’histoire, de mémoire et de ré-incarnation. Un extrait du roman Nous sommes encore des primates naturellement agressifs. Nous n’avons pas sublimé notre part animale, alors nous vivons dans la peur, guidés par le sens du territoire et de la possession, désireux de posséder toujours plus de biens et d’objets dont nous n’avons même pas de réel besoin. 4. Les Thanatonautes 1994, un livre fantastique au pays des morts Résumé de l’histoire Nourri d’informations scientifiques souvent inédites, des textes sacrés et initiatiques les plus secrets des principales religions depuis le fond des âges, Bernard Werber nous entraîne à la découverte du continent ultime, au-delà de notre imaginaire. En suivant les Thanatonautes, vous connaîtrez des rêves et des terreurs insondables, vous subirez les lois d’un univers étrange, où se cache l’énigme qui hante les hommes depuis toujours… Jamais personne n’est allé aussi loin que les Thanatonautes. Ils ont exploré la vie après la vie. L’odyssée la plus stupéfiante de tous les temps. Un extrait du roman C’est là d’ailleurs que j’entendis pour la première fois la fameuse expression Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. » Je n’avais que huit ans mais je ne pus m’empêcher de penser Alors là, tout autour, il ne reste que les mauvais ? ». SERIE Il existe une suite à ce roman qui s’appelle L’Empire des anges » publié en 2000. 5. Depuis l’au-delà 2017, une enquête surprenante de Werber Résumé de l’histoire Je me nomme Gabriel Wells. Je suis écrivain de romans à suspense. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu’un que je connais personnellement moi-même. J’ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui. Pour résoudre cette énigme, j’ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts. Et c’est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort. Un extrait du roman En fait, on ne prend véritablement conscience de son corps que lorsqu’on ressent une douleur ou qu’on éprouve un plaisir physique. Quand on a un ongle incarné, on se rappelle que nos ongles poussent ; quand on a une gastro-entérite, on se rappelle qu’on a des intestins ; mais lorsqu’il ne se passe rien de spécial, on ne fait pas attention à tout ça. Pourtant, c’est tellement extraordinaire d’avoir un corps. Et là, de le voir ainsi dans sa globalité, je m’aperçois de la chance que j’avais d’avoir cette enveloppe pour mon esprit. Qui est Bernard Werber ? Bernard Werber est un écrivain de nationalité française né en 1961. Après plus de 10 ans de préparation, son premier roman Les fourmis » est publié en 1991. Ce livre et ses deux suites assurent progressivement une notoriété internationale à l’auteur, et particulièrement en Russie et Corée du Sud. Depuis ce succès retentissant, tous ses livres sont traduits dans de multiples langues et vendus à des millions d’exemplaires. Son style littéraire à la fois imaginatif et très documenté mêle plusieurs genres comme la science-fiction, la spiritualité et la biologie. En plus des romans, il écrit des essais, des pièces de théâtre et participe à la réalisation de bandes dessinées. Genre principal Science-fiction, contes philosophiques Premier livre Les fourmis 1991 Dernier livre La prophétie des abeilles 2021 Onme nomme trop sincere. on me nomme trop sincere on me nomme trop véritable on me dis de cacher parfois ce que je pense on me dis qu'on est que pour l'amitié on me dis que nous somme que pour nos poésies mais moi j'ai mal mais moi j'ai dans mes yeux des larmes qui représente tout les enfants qui se sont perdu dans un vent dans le vent de la drogue que certain présente Univhair Soleil, cela vous dit quelque chose ? Si vous l’ignorez, Univhair Soleil est l’une des chaînes Youtube actives depuis 2015 et suivies par plus de 27 milles personnes. Du 1er juillet au 1er août 2017, une campagne avait été lancée par la chaîne pour mettre en avant les cheveux crépus et leur diversité. Derrière cet empire capillaire se cache Audrey, une jeune femme pleine de vie. Passionnée, elle nous explique son parcours en quelques mots et nous transporte dans son univers. J’essaie d’apporter quelque chose de positif à la société. Mes vidéos continueront d’aider les gens à travers le Monde ! » RTM Bonjour Audrey ! Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Audrey Salut RTM. Tout d’abord, je suis une étudiante en Master de chimie. Je suis née à Paris, en France mais j’ai grandi en Guadeloupe où je suis restée jusqu’à ma première année de prépa. Après avoir obtenu ma licence en Biologie-Chimie en France, je suis partie en Suède pour poursuivre en Master car d’une part, je voulais depuis toujours avoir un parcours international et découvrir d’autres cultures, et d’autre part je voulais changer de contexte éducatif le système français est très contraignant pour moi, et la Suède est réputée pour la qualité de son enseignement. J’ai enfin pu réaliser mon rêve d’étudier à l’étranger malgré les énormes difficultés rencontrées sur le parcours. Durant mon temps libre », j’aime beaucoup lire, écrire, regarder des Mangas, des vidéos Youtube et danser. Je crée aussi des vidéos sur Youtube en français et en anglais. Je prends beaucoup de temps pour préparer mes vidéos écriture, préparation du matériel et de mon apparence en vidéo, tournage de la vidéo, édition de la vidéo et de la miniature, publication... J’ai aussi commencé l’athlétisme afin de plus me dépenser et me dépasser ! RTM Cela fait déjà un petit bout de temps que tu as créé ta chaîne et ta page Facebook. Quand et comment t’es-tu lancée dans cette aventure ? Audrey J’ai créé ma chaîne Youtube que j’ai nommé UnivHair Soleil le 13 juillet 2015 et publié ma première vidéo le 14 juillet 2015. J’ai eu l’idée de créer ma chaîne Youtube en 2014 à force de devoir répondre aux mêmes questions concernant l’entretien de mes cheveux. Je voulais apporter ma pierre à l’édifice concernant tous les sujets liés aux cheveux entretien, produits cosmétiques, histoire, science. J’ai d’abord fait plusieurs vidéos à l’aide de mon appareil photo bas de gamme et la webcam de mon ordinateur afin de m’entraîner un peu et voir comment je me débrouillais. J’ai été encouragée par des amies et des personnes faisant partie du groupe Facebook Ca Pousse Ou Ca Casse CPOCC » mais je pensais peut-être faire un blog au lieu d’une chaîne Youtube. J’ai hésité pendant un peu plus d’un an avant d’opter pour la plateforme Youtube et publier ma toute première vidéo publique. Dans cette vidéo, je répondais à une question posée par plusieurs membres du groupe CPOCC Comment démêler ses cheveux crépus en évitant la casse ? ». J’avais très peur avant et après avoir publié ma première vidéo mais c’était une bonne peur » à vrai dire vous voyez cette peur mêlée à l’excitation qui sont là parce que vous faites quelque chose de très nouveau et que vous ne savez pas trop ce que ça va donner ? C’était cela. Finalement, cela s’est très bien passé. J’ai eu que des retours positifs. Ceci m’a encouragé à continuer les vidéos. J’ai créé ma Page Facebook en Janvier 2017 afin de partager des conseils, des photos et des petites vidéos supplémentaires. Mon but est d’être plus présente sur les réseaux sociaux afin de promouvoir ce que je fais et inspirer un maximum de personnes. D’où la création non seulement de ma Page Facebook UnivHair Soleil mais aussi de mes comptes Instagram Snapchat et Twitter UnivHairSoleil. J’ai aussi créé ma chaîne Youtube anglophone que j’ai nommé tout simplement UnivHair Soleil English. RTM Qu’est-ce que cela t’apporte d’être une Youtubeuse ? Audrey J’essaie d’apporter quelque chose de positif à la société. Je me dis que même si je meurs demain, mes vidéos continueront d’aider les gens à travers le monde et je trouve ça fascinant ! Youtube permet d’atteindre un grand nombre de personnes partout dans le monde. Cela m’aide aussi à améliorer mon élocution, ça m’apporte des compétences supplémentaires en ce qui concerne la production audio-visuelle, le marketing, le web et le numérique. Et de manière générale, cela m’aide à avoir confiance en moi. Je tiens aussi à dire que les personnes qui me suivent m’aident beaucoup dans les moments difficiles, je tiens beaucoup plus facilement surtout quand j’ai le soutien de mes abonnés. C’est vraiment incroyable de recevoir autant d’amour et de positivité de la part de personnes qu’on ne connaît même pas ! J’espère pouvoir rencontrer toutes ces belles personnes lors d’évènements à venir, et les remplir de cadeaux si j’en ai l’opportunité ! J’ai pu aussi faire de très belles rencontres et je peux collaborer avec des marques et des artistes. RTM/ Actuellement, tu es suivie par plus de 27K d’abonnés, qu’est-ce que cela t’inspire-t-il ? Comment vois-tu l’avenir ? Audrey Cela me montre que mes vidéos plaisent à beaucoup de personnes, c’est très satisfaisant pour moi. Je veux partager mon évolution pour qu’elle contribue aux autres et si possible à un monde meilleur. Pour ce qui est de l’avenir, c’est difficile de répondre à cette question, parce que j’aimerais faire beaucoup de choses. J’ai des idées en tête, mais disons que je souhaiterais en priorité aller simplement vers ce qui me permettra de m’épanouir et être heureuse, et que je me laisse un peu de temps pour choisir ce qui m’apportera veux avoir un métier qui me passionne et pour l’instant j’explore autant de choses que je peux ! Ce sont les expériences qui m’aident à avancer. RTM/ Que voudrais-tu dire à ces personnes qui te suivent et qui désirent créer leur propres chaînes YouTube ? Je souhaite tout d’abord les remercier pour leur soutien et j’espère que ça continuera. Si vous voulez créer votre propre chaîne Youtube, il suffit de se lancer sans cogiter ! Juste se lancer ! Vous apprendrez beaucoup de choses au fur et à mesure que vous avancez. C’est une très belle aventure même s’il y a parfois des moments difficiles. RTM/ Si je dis le mot Vegan », que me diras-tu ? Est-ce important selon toi d’associer le Véganisme à la Santé capillaire ? Le Véganisme est un mode de vie qui, selon moi, vise à plus de respect des animaux, de l’environnement et de l’humain. Une personne végane évite la consommation de produits issus de l’exploitation animale et de la cruauté envers les animaux nourriture, vêtements, cosmétiques…. Je ne me considère pas végane même si mon mode de vie s’en rapproche. Je dirais que je suis plutôt végétalienne à tendance végane. Le véganisme m’a beaucoup appris sur la liberté. Je me suis rendue compte que lorsqu’on fait des choix qui ne rentrent pas dans la norme, on ressent une pression sociale énorme ! Quand on fait comme tout le monde, on se croit libre mais quand on fait un choix de vie très différent des autres, on n’est pas libre. De mon expérience personnel, je trouve beaucoup plus facile d’être végane en Suède car le respect de la liberté individuelle fait partie de la mentalité de la plupart des gens là-bas, et la société suédoise est plus ouverte et propose plus d’options pour que chacun puisse assumer son mode de vie. Par contre, en France ce n’est pas pareil mais ça viendra sûrement un jour. L’alimentation joue un rôle crucial dans la santé capillaire ! De manière générale, il vaut mieux avoir une hygiène de vie saine afin d’avoir des cheveux qui poussent plus vite et plus forts. Un cheveu sain commence de l’intérieur ! Le véganisme va au-delà de l’alimentation comme je l’ai indiqué plus haut mais si l’on se base que sur l’alimentation, les véganes, végétaliens et végétariens qui gardent un régime alimentaire équilibré, auront tendance à avoir des cheveux plus sains et forts. Je veux que les cheveux crépus soient considérés comme des cheveux normaux » RTM/ Et donc, qu’est-ce que tu voudrais apporter au Monde capillaire » ? Je voudrais que tout le monde se réconcilie avec sa nature de cheveu. Que les gens s’aiment tels qu’ils sont, peu importe le regard des autres. Je veux aussi contribuer à faire évoluer ces regards. Les cheveux crépus sont souvent dévalorisés ou pas assez valorisés, je veux que ça change et qu’il y ait beaucoup plus de diversité dans le monde capillaire. Je veux que les cheveux crépus soient considérés comme des cheveux normaux et pas comme des cheveux à problèmes comme l’affirme souvent certaines marques de cosmétiques, les médias et la société de manière générale. RTM/ Univhair Soleil, ce nom me souffle trois mots à l’oreille Univers, grandeur et positivité. Qu’en penses-tu ? Oui, j’avais ça à l’idée ! Je voulais un pseudo qui inspire la force, l’immensité, l’énergie. Quelque chose d’infini. Le soleil est source d’énergie et permet la vie. Cela me rappelle la Guadeloupe, le côté chaleureux, vivant. J’aime beaucoup le soleil et nous en avons tous besoin ! Et d’ailleurs, il permet la synthèse de la vitamine D dans notre corps et contribue à la pousse de cheveux sains. RTM / Finalement, qu’est-ce qui ferait de toi Une Reine des Temps Modernes ? Réussir ce que j’entreprends, être épanouie dedans et pouvoir le partager. Découvrezdes commentaires utiles de client et des classements de commentaires pour CelinaSun Brise-Vue Balcon 1,0 x 5 m Gris Clair PES Panneau de clôture avec Attache-câbles Hydrofuge Bordure de Balcon sur Amazon.fr. Lisez des commentaires honnêtes et non biaisés sur les produits de la part nos utilisateurs. Annonce Vous êtes-vous déjà demandé si un esprit vous avait rendu visite ? Avez-vous l’impression qu’il y a des esprits dans votre maison ? Êtes-vous curieux de savoir si un être cher tente de vous contacter ? Avant de partager les signes communs que l’énergie d’un esprit est proche, il est important de comprendre les différentes énergies que nous pouvons rencontrer. Cela inclut les fantômes, les esprits, les anges, les démons, les fées, les résidus et les élémentaux. Les fantômes sont généralement identifiés comme des esprits qui ne sont pas passés dans l’au-delà, alors que les esprits sont souvent utilisés pour classer ceux qui ont rejoint la lumière ». Annonce Voici quelques différences importantes entre rencontrer un fantôme ou un esprit. En général, les esprits vous font sentir calme, réconforté et rassuré. Ils apparaissent souvent dans les rêves ou vous pouvez les voir sous forme d’apparition, de toute façon, le sentiment entourant un esprit est souvent calme. D’autre part, les fantômes vous donnent souvent une impression étrange, et peuvent parfois vous mettre mal à l’aise. Ils peuvent apparaître sous forme d’apparition, d’ombre, d’orbes ou d’ectoplasme brumeux. Ils peuvent également être attachés à un objet ou une personne vivante. Voici 16 signes communs que vous pourriez avoir un visiteur de l’autre côté Des bruits inexpliqués entendre des bruits comme des pas, frapper, cogner, griffer ou le bruit de quelque chose qui est tombé. Généralement, ces sons peuvent être subtiles pour commencer et s’amplifient. Portes/ placard ouverts toutes les portes, les placards ou les tiroirs qui semblent s’ouvrir tout seuls sans explication rationnelle. Lumières qui s’allument/ s’éteignent Les lumières qui s’allument et s’éteignent sans explication rationnelle, ou les nouvelles ampoules qui semblent griller trop vite. Annonce L’électronique qui s’allume/s’éteint avoir la télévision ou la radio qui s’allume et s’éteint, un changement de chaîne ou l’augmentation du volume sans aucune explication rationnelle. Entendre également la chanson préférée d’un proche disparu. Disparition d’objets un objet du quotidien qui disparaît soudainement de son endroit habituel, que l’on voit réapparaître seulement quelques jours après. Objet d’un être cher tomber par hasard sur un objet d’un être cher disparu. Ombres voir des ombres inexpliquées au coin des yeux. Se sentir observé cela peut être une impression générale, ou spécifique à un seul endroit de la maison. Généralement, cette impression peut néanmoins être étrange, cela ne signifie pas nécessairement que la présence en elle-même soit étrange. Endroits chauds et froids découvrir d’immenses variations de température dans des endroits particuliers de votre maison. L’impression d’être touché sentir une main nous frôler, ou qu’on nous pousse. Parfois, si l’énergie est négative, on peut également avoir des égratignures inexpliquées. un fantôme ou un esprit Odeurs inexpliquées les parfums qui ne sont pas associés à quelque chose dans votre maison ou une odeur nauséabonde, il s’agit généralement d’une présence négative. Annonce Cris/ Chuchotements/ Voix entendre un doux chuchotement, des cris, des voix ou même de la musique provenant d’une source inconnue. Généralement, cela vient d’un endroit particulier de la maison. Lévitation d’objets c’est très rare, mais des objets peuvent glisser des étagères, des choses peuvent voler à travers les pièces ou les meubles bouger. Cela indique souvent la présence d’un fantôme ou d’une énergie négative. Apparitions voir une apparition humaine ou une entité, elle peut être brumeuse, transparente ou solide. Vous pouvez également voir des orbes aux couleurs vives – les couleurs vives sont souvent des esprits et les orbes blancs sont souvent des anges. Annonce Objets à vos pieds voir des pièces de monnaie, des pierres ou des plumes à vos pieds vient souvent d’un être cher ou d’un esprit. Sensibilité d’un animal votre animal réagit à un endroit particulier de votre maison ou semble réagir à quelque chose que vous ne pouvez pas voir. Il est important de comprendre que généralement, les choses troublantes qui ont lieu la nuit ne pas toutes causées par un véritable esprit ou fantôme. En fait, la plupart du temps ces bruits peuvent être attribués à des résidus. L’énergie résiduelle peut généralement être facilement nettoyée avec de la sauge et d’autres rituels de purification, de l’encens et des cristaux. Quant aux fantômes et aux esprits, on sait d’instinct qu’ils nous rendent visite grâce à la façon dont ils nous font sentir. Généralement, les fantômes sont attachés à un objet ou une maison en particulier, alors que les esprits vont et viennent quand ils doivent délivrer des messages. Si vous vivez des activités paranormales dans votre maison, prenez un moment pour observer de quel type d’énergie il s’agit. Si c’est un esprit ou un être cher, restez ouvert à leurs messages et si c’est un fantôme, fixez une limite pour pouvoir vivre tranquillement dans votre maison. Claire C. Annonce

Jeme demandais si, tu sais, tu aurais sauté de ton siège et giflé Chris Rock au visage si tu avais été traité de la même façon, Mel. Gibson peut être vu souriant et pointant la caméra.

Voilà ce qu’on peut lire dans la scène inaugurale du Pavillon des cancéreux, d’Alexandre Soljenitsyne, le pavillon des cancéreux portait le numéro… 13. Paul Nikolaïevitch D. n’avait jamais été superstitieux et il n’était pas question qu’il le fût, mais il ressentit une pointe de découragement lorsqu’il lut sur sa feuille d’entrée pavillon 13 ». Je n’ai pas le cancer, n’est-ce pas docteur ? »… Mais non, mais non, bien entendu » lui répondit pour la dixième fois le docteur pour le tranquilliser ». Cet extrait saisissant met en abîme le thème de cet article le mal à dire » le cancer. Comme si ces mots portaient la capacité d’infecter. Car si le héros du maitre-ouvrage de Soljenitsyne nomme son cancer, c’est sous forme de dénégation, comme pour le repousser de manière conjuratoire. Bernard Tapie, disparu le 3 octobre dernier, a rendu public le courageux combat contre son cancer avec ses mots directs et cash », le désignant explicitement pour décrire son âpre corps à corps avec la maladie, qui a duré des années. Mais si ce personnage à la volonté hors du commun a souhaité faire évoluer le regard sur le cancer et les mots le désignant, cela reste rare – on entend le plus souvent parler, au sujet du cancer, de longue maladie », de crabe » ou de maladie douloureuse ». Pourtant, cette maladie qui recouvre mille formes plus ou moins graves, plus ou moins difficiles à soigner, plus ou moins imprévisibles dans leurs évolutions est bien affaire de mots, en premier lieu. Et elle rappelle la puissance du langage, qui fait advenir et exister, et qui assigne en désignant. Une allégorie Le cancer est une métaphore, et plus encore ; il est une allégorie. On parle ainsi de cancers de la société » à propos de la violence, de la pauvreté, de la solitude. Le cancer réel, lui, symbolise un mal tout à la fois insidieux, patient et indifférent aux destins qu’il brise. Il surgit alors qu’il était niché depuis des années, pour transformer les vies, infléchir les destins, cristalliser les relations. On lui prête des intentions, des traits de personnalité il est décrit agressif » ou fulgurant », mais il invite au combat, éprouvant les corps autant que les personnalités. Bernard Tapie affirmait il est mal tombé avec moi, je vais lui en mettre pleine la gueule »… Annoncer un cancer bouleverse la vie, rendant le malade soudain terriblement mortel. Et il devient un patient, alors que paradoxalement son rapport au temps s’accélère. Selon un médecin interrogé, pour la majorité des gens et de façon symbolique, il est certain que le mot cancer » renvoie immédiatement au mot mort ». La question habituelle après une annonce de cancer est pour combien de temps j’en ai, Docteur ? ». C’est donc la mort prochaine » qui effraie, dans l’énoncé du diagnostic. Or, parler de la mort, directement ou indirectement, n’est pas chose aisée. Le sens de la vie, l’imminence possible de la mort il y a, dans le cancer considéré comme expérience humaine fondamentale, quelque chose d’ultime, en prise directe avec le sacré. Et l’on sait que bien des religions et des traditions usent de mots choisis pour évoquer ce sacré, considéré comme puissance supérieure, force transcendante. On peut même ne pas nommer ce qui est innommable, comme si dire les mots pouvait convoquer et déchainer ce qu’on évoque. De la maladie performative… Or, l’annonce du cancer le fait advenir. Prononcer son nom est toujours un moment existentiel intense. Et le cancer est bien un mal à dire ». Le symbolique prend souvent le pas sur le technique. C’est pour cela que le cancer est affaire de métaphores, de litotes, de périphrases, une fois que sa réalité a été énoncée, avec les bouleversements qu’on imagine. On pourrait dire que nommer le cancer », c’est le placer sur une asymptote menant de la performativité » à la conjuration. Performativité », car les choses existent quand on les nomme ». Et les nommer revêt parfois le pouvoir de transformer les réalités, les statuts, les relations. Énoncer le diagnostic du cancer sonne toujours comme la proclamation d’un verdict. De ce fait, le cancer remet dans notre société prométhéenne et faustienne quelque chose de l’ordre du fatum, du Destin au sens de fatalité chez les Romains. Prométhéenne et faustienne, tant est tenace l’idée que la technique peut permettre d’accéder à une forme de vie éternelle. Et pourtant… Quelques mots, et le destin bascule. Delphine Horvilleur a écrit dans Vivre avec nos morts Grasset, Paris, 2021 des pages fortes et sensibles sur ce moment précis où les mots bousculent et bouleversent tout, car on apprend que » un jour, mon téléphone sonne. Je suis seule avec un café en train d’écrire. Au bout du fil, ce n’est pas sa voix mais celle de son mari. Il me dit qu’un examen de routine a montré chez Ariane un petit quelque chose », qu’il va falloir vérifier, une petite tâche à l’ cérébrale que les médecins ne peuvent identifier. Je sens bien qu’il cherche les mots qui permettent de minimiser, ceux qui ne veulent pas inquiéter et souhaitent à tout prix laisser dans la conversation la possibilité d’une légèreté. Mais, à cette seconde précise, lui et moi le savons, la vie a basculé » p. 128. La puissance des mots dits » métamorphose le cours des destins, par leur simple énonciation. Alors l’annonce de la maladie ne se fait pas incidemment, d’aveux de médecins. Ce moment particulier s’appuie sur un protocole précis, dans un contexte approprié, avec une préparation en amont on évoquera des lésions suspectes », des examens à approfondir ». Et puis, dès le verdict énoncé lors d’une consultation d’annonce », on parlera des soins et traitements qui permettront de se battre et de vaincre le cancer ». … à la maladie euphémisée Le cancer, une fois nommé, énoncé, change le cours de la vie, renvoyant chaque malade à sa finitude, l’inscrivant dans une temporalité différente, urgente et comptée. De ce fait, pour contrer cette violence symbolique, on va ruser avec la maladie, en la désignant par l’euphémisme, cette figure de rhétorique qui minore la chose dite, l’atténue. Car souvent, parler du cancer, cela revient à user de périphrases, de litotes, de formules édulcorant le mal. Il y a dans ces tours et détours » de langage quelque chose de l’ordre de la conjuration. Ainsi, le cancer est une longue maladie », une maladie douloureuse », il est le crabe » son étymologie vient d’ailleurs de là, des mots grecs karkinos » et karkinoma ». Ces euphémismes consacrés, très fréquents pour désigner le cancer, une fois sa réalité connue et dite, rappellent que celle-ci reste un tabou dans notre société. Or, le tabou requiert des attentions, des précautions, d’attitudes et de langages. Car, on y revient, le cancer impose une blessure narcissique à notre société technicienne, il redit l’urgence de vivre, la fragilité des destins, la finitude des corps, il amène à une réflexion subite sur la vie et la mort. La maladie, dans ce qu’elle impose de confrontation avec ces questionnements existentiels, renvoie bien à quelque chose de sacré. Le philosophe Ludwig Wittgenstein affirmait de manière énigmatique à la fin de son Tractatus logico-philosophicus que ce dont on ne peut parler, il faut le taire ». Taire, ou, concernant le cancer, dire autrement, différemment, comme pour désamorcer la puissance des mots, et adoucir la réalité, à défaut de la gommer. En clair, des litotes pour panser le cancer ; comme si les tours et détours de langage rendaient acceptable l’inconcevable, quand tout va encore bien l’imminence possible de la mort… Ouvrage paru sous la direction de Pascal Lardellier Rites et civilités à l’épreuve du Covid », Aracné, Rome.
je me brise lorsqu on me nomme
Cesujet contiendra les solutions du jeu Esprit Boom niveau 672 Je me brise lorsque l’on me nomme.. Pour rappel, le jeu Esprit Boom français propose dans chaque niveau une mot à
As-tu peur des femmes ? “Mais non, Konsti… Je n’ai pas peur des femmes.” Si, si… Fais-moi confiance tu as peur des femmes. Avoir peur des femmes et la peur en général est un phénomène très courant. Tous les jours je reçois des e-mails me demandant de l’aide “Konsti, je suis timide. Je n’ai pas confiance en moi. J’ai peur d’aborder les femmes. Je ne sais pas quoi leur dire. Quand je suis devant une femme, je bloque. Aide-moi, s’il te plaît.” La peur des femmes, c’est la peur du regard de l’autre… La peur d’être mal perçu… Cette peur est accompagnée de pensées négatives et de sensations physiques désagréables. Pensées négatives “Je vais foirer.” “Je vais me ridiculiser.” “Je ne suis pas assez bien.” “Si seulement je pouvais m’enfuir.” Sensations physiques désagréables gorge nouée ; mains moites ; battements de cœur ; tension dans le ventre ou la poitrine ; jambes en mousse. Pour t’aider à mieux comprendre ta peur des femmes et t’orienter dans la bonne direction pour la surmonter, j’ai développé une simple catégorisation. Je te présente les 6 types de peurs en séduction. Les voici… Type 1 la peur d’aborder les femmes La peur d’aborder les femmes est le problème le plus courant et le plus “visible”. C’est logique, car l’approche est la toute première phase de l’interaction homme-femme. Les symptômes de cette peur sont l’hésitation, la procrastination et les excuses pour ne pas l’aborder “Je veux l’aborder, mais… Mais… Mais… Il y a des gens autour… Peut-être qu’elle a un petit ami… L’aborder dans la rue ou n’importe quel autre endroit ne se fait pas… Je vais passer pour un mec désespéré… Je vais attendre le bon moment…” Et ainsi de suite… Neuf fois sur dix tu ne l’abordes pas. Pour vaincre cette peur, la solution est simple tu dois aborder des femmes encore et encore. Le plus grand ennemi de la peur est la répétition. Type 2 la peur d’interagir avec les femmes Cette peur est liée à la phase après l’approche. Cette phase dure entre 1 et 15 minutes environ. Les symptômes de cette peur sont la paralysie verbale et le trou noir. Tu abordes une femme et puis… tu restes muet, tu balbuties du charabia ou tu lui balances l’enquête de la mort “Tu t’appelles comment ? Tu viens souvent ici ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu as quel âge ?”. Ensuite ? Fin de l’interaction… Pour vaincre cette peur je vais te donner deux solutions. La première consiste à te forcer d’avoir des interactions avec des femmes d’une certaine durée. Par exemple tu te fixes l’objectif de sortir ce soir et de mener cinq interactions d’au moins dix minutes. De nouveau, le plus grand ennemi de la peur est la répétition. Plus tu as de longues interactions avec des femmes, plus ta peur d’interagir longuement avec elles diminuera. La deuxième solution consiste à te rendre régulièrement – la répétition encore et encore – dans un environnement dans lequel tu dois interagir avec des femmes. Autrement dit, tu rends tes interactions avec les femmes inévitables. Par exemple s’inscrire à des cours de salsa, de yoga, de peinture, de théâtre, etc. Type 3 la peur d’exprimer ton attirance Que ce soit verbalement lui dire que tu la trouves attirante, demander son numéro, fixer un rendez-vous, etc. ou non verbalement la regarder plus longtemps dans les yeux, lui prendre la main, l’embrasser, etc., si tu veux séduire cette femme, tôt ou tard tu devras exprimer ton attirance. Les symptômes de cette peur sont une tension désagréable, la procrastination et les excuses pour ne pas le faire “Est-ce le bon moment ? Je veux avoir plus de certitude concernant ses sentiments pour moi… Je n’ai pas envie qu’elle me rejette… Je ne veux pas qu’elle me prenne pour un sale pervers… Je veux que ce soit elle qui fasse le premier pas…” Si tu ne le fais pas, neuf fois sur dix il ne se passe rien. “Ah, mince alors. J’aurais dû le faire.” La solution est de nouveau très simple. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Tu exprimes ton attirance, verbalement et non verbalement, encore et encore. Pour faciliter ton apprentissage, je te conseille d’en faire de temps en temps une mission. Par exemple tu te fixes l’objectif d’aborder cinq femmes qui t’attirent vraiment et de leur dire que tu les trouves attirantes. Un autre exemple tu te fixes l’objectif d’aborder cinq femmes qui t’attirent vraiment et tu essaies de les embrasser. Type 4 la peur de l’intimité physique Beaucoup d’hommes bloquent quand il est temps de passer aux “choses sérieuses”. Cette peur est souvent due à un manque d’expérience virginité ; des mauvaises expériences dans le passé rapports sexuels décevants, expériences traumatisantes durant l’enfance, éducation trop sévère ou répressive, etc. ; des facteurs psychologiques complexe d’infériorité lié à la taille de ton “soldat” ou à d’autres “manquements” physiques, éjaculation précoce, impuissance, etc. ; des facteurs physiques. Le meilleur remède pour ce type de peur dépend de la cause. Pour le manque d’expérience, la solution est de nouveau “simple” accumuler de l’expérience. Entre nous je sais garder un secret, ne t’inquiète pas, si tu es encore vierge, si tu n’en peux plus et si tu te dis “Je ne suis pas encore un vrai homme, car je n’ai pas encore couché avec une femme.”, alors pourquoi ne pas aller chez une prostituée ? Oui, mieux vaut vivre ta toute première expérience sexuelle avec une femme que tu aimes vraiment, mais pour certains hommes cette option n’est pas envisageable dans l’immédiat. De plus, la première fois se passe rarement comme dans les films. La première fois est souvent une déception ! Donc, pourquoi pas… Si tu décides d’aller voir une prostituée, ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire. Ça risque également de te décevoir. Souvent, c’est mécanique et peu intime. N’oublie pas que c’est avant tout un business. Et je sais de quoi je parle. - Mais, c’est quand-même un moyen pour te rendre compte que le sexe n’est finalement pas si spécial que ça et que ce n’est pas parce que tu viens de perdre ta virginité que tu es soudain devenu un vrai homme. Si cette option ne te dit rien, alors j’ai une autre suggestion. Aux Pays-Bas il existe des coachs en intimité spécialisés dans le dépucelage. C’est beaucoup plus professionnel, intime et encadré. Ils font tout un suivi préparatoire menant à “l’apothéose”. Pour les mauvaises expériences et les facteurs psychologiques et physiques, le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est d’aller voir un thérapeute spécialisé. C’est beaucoup plus rapide, efficace et moins douloureux que d’essayer de t’en sortir tout seul. Type 5 difficulté à développer une relation Ce type de peur connaît plusieurs formes. La peur d’être blessé Cette forme est due à des ruptures douloureuses dans le passé adultère, mensonges, jeux de pouvoir, etc. ou à un manque d’expérience. Les symptômes de cette forme de peur sont une attitude méfiante et renfermée et un comportement prudent “Je vais prendre mon temps pour apprendre à mieux la connaître. Je n’ai pas envie d’être blessé.” “Mais, Konsti, je n’y vois aucun mal. C’est normal de vouloir prendre son temps. C’est normal de ne pas vouloir être blessé.” Oui et non… Ça dépend de l’intensité de la peur. Premièrement, plus tu es méfiant, renfermé et prudent, plus tu risques de créer une prophétie auto-réalisatrice. Tout le monde a des défauts. Plus tu es méfiant, renfermé et prudent, plus tu risques d’interpréter ses défauts comme des signes prémonitoires “Ah, je le savais. Au début elle n’était pas comme ça. Elle vient de montrer son vrai visage.” Deuxièmement, en étant méfiant, renfermé et prudent, tu l’empêches de s’ouvrir à toi. Pire encore, tu l’incites à être méfiante, renfermée et prudente en retour “Pourquoi est-il si renfermé ? Il a sûrement quelque chose à cacher. Je dois me méfier.” Troisièmement, avec une telle démarche tu prolonges “la phase de l’accouplement”. Et plus la phase de l’accouplement dure longtemps, plus tu risques de faire un faux-pas… Plus tu risques que l’attirance s’estompe… La solution dépend de la sévérité du cas. Si la peur d’être blessé n’est pas trop forte, alors la solution consiste à faire un travail sur toi-même. C’est-à-dire, tu dois pardonner à ton ou tes ex. Tu dois comprendre que tu es partiellement responsable du déroulement et de la qualité de tes relations. Si ta relation précédente s’est mal terminée, c’est partiellement à cause de toi. Et si tu es responsable, alors ça veut dire que tu peux y faire quelque chose. Et finalement, tu dois comprendre que tes futures partenaires potentielles n’y sont pour rien. Elles ne méritent pas d’être punies pour tes actes ou ceux de ton ou tes ex. En revanche, si ta peur d’être blessé est plus forte… Si c’est un phénomène répétitif, alors je te conseille d’aller voir un thérapeute spécialisé. C’est beaucoup plus rapide, efficace et moins douloureux que d’essayer de t’en sortir tout seul. Car plus tu attends, plus cette “mauvaise habitude” risque de s’incruster. La peur d’être déçu C’est un phénomène que j’ai constaté chez certains bons dragueurs. Ils sont tellement doués et ils ont accumulé tellement de conquêtes, qu’ils perçoivent les femmes comme étant trop similaires et prévisibles. Ils connaissent tellement bien les comportements, les habitudes et les réflexes des femmes, qu’elles ne posent plus de challenge pour eux. Dès qu’ils voient chez elle un comportement qu’ils ont déjà vu chez d’autres femmes, ils sont déçus. Ils perdent leur intérêt “Pffftt… Et hoplaaa… Encore une… Elles sont toutes les mêmes.” Ils adorent la conquête, mais ils sont en manque d’intimité et d’affection. Ils se sentent seuls. Chez certains hommes ce phénomène disparaît naturellement avec l’âge. Chez d’autres pas. Une solution consiste à arrêter de draguer afin de “désapprendre” ces compétences sociales supérieures ; redevenir un débutant ; cultiver une petite dose saine de “neediness”. Bref, arrêter de draguer afin de redevenir un mec “normal” qui n’essaye pas de compenser le manque d’affection et d’intimité par un enchaînement de conquêtes rapides. La peur d’être déçu existe aussi chez certains qui ont vécu une série de relations… décevantes. Cette forme de peur est une variante de la peur d’être blessé. Les solutions sont les mêmes pardonner à tes ex, te responsabiliser et donner une chance à tes futures partenaires ne pas les comparer à tes ex. La peur de la perdre Dragueur débutant ou dragueur chevronné, cette peur n’est pas spécifique à quelconque catégorie d’hommes. Tout homme a connu ou connaîtra tôt ou tard la peur de perdre cette femme avant de l’avoir conquise. Les symptômes sont un fort besoin d’être avec cette femme, un comportement prudent et une gentillesse exagérée. Les causes de cette peur sont multiples. En voici quelques-unes un manque d’expérience pas spécialement dans la drague, mais bien dans le domaine des relations à long terme ; croire en l’existence de la femme idéale âme sœur ; croire que cette femme te rendra plus heureux ; la considérer comme étant supérieure à toi plus belle, plus intelligente, plus populaire, etc.. La meilleure solution en est une à long terme accumuler de l’expérience. L’expérience est un ensemble de succès et d’échecs. Grâce à la confrontation aux échecs – la répétition, souviens-toi – tu comprendras que la perdre n’est finalement pas si grave que ça. Mais attention ! Si tu n’accumules que des échecs et aucun succès, ta confiance en toi risque de prendre des coups. Si tu souffres en ce moment-même de la peur de la perdre, alors la meilleure solution à court terme est de prendre le risque. En étant prudent et gentil tu as plus de chances de réellement la perdre. Alors mieux vaut la perdre en essayant de la conquérir que de la perdre en essayant d’éviter de la perdre. Bref, agis pour obtenir la récompense et non pas pour éviter la punition ! Type 6 l’angoisse sociale généralisée As-tu peur des interactions sociales en général, que ce soit avec des hommes, des femmes ou des groupes mixtes ? Est-ce que cette peur persiste ? Est-ce que cette peur te procure une souffrance aigüe ? Est-ce que cette peur nuit au développement de tes relations en général ? Plus le nombre de “oui” est élevé, plus tu as de chances enfin, malchance de souffrir de phobie sociale anxiété sociale généralisée. Pour surmonter cette phobie sociale, je te recommande très fortement de suivre une thérapie cognitivo-comportementale. Cette thérapie est l’une des plus efficaces pour ce genre de troubles psychiques. C’est prouvé scientifiquement. On termine par quelques… Infos supplémentaires Les 6 types de peurs peuvent être cumulatifs Ces 6 types de peurs peuvent être cumulatifs, mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a des mecs qui ont peur d’aborder, mais qui n’ont pas peur de devenir intimes. Il y en a d’autres qui n’ont pas peur d’aborder, mais qui n’osent pas devenir intimes. Il y en a qui ont peur d’aborder et de devenir intimes. Et ainsi de suite… Bref, un mec peut avoir un seul type de peur ou plusieurs. Intensité, durée et fréquence de la peur Chaque type d’angoisse peut varier en intensité, en durée et en fréquence. Par exemple, tu peux avoir un peu, moyennement ou très peur d’aborder les femmes. Cette peur peut durer de quelques secondes à quelques minutes. Et elle peut se manifester rarement, de temps et temps ou régulièrement. L’intensité, la durée et la fréquence de la peur dépendent de toi, de l’objet de la peur et du contexte. Confrontation, répétition et progression Toute peur se vainc grâce à ces trois ingrédients confrontation, répétition et progression. Tu dois confronter ta ou tes peurs. C’est-à-dire, tu dois faire ce qui te fait peur. Tu dois répéter cette confrontation encore et encore. Ensuite, tu dois progressivement augmenter le niveau de difficulté. C’est-à-dire, dès que ta peur diminue suite à la confrontation et la répétition, tu fais un truc qui te fait un peu plus peur que le truc précédent. Pour développer ton plan d’action personnalisé — basé sur la confrontation, la répétition et la progression, afin de pulvériser ta peur d’aborder les femmes, d’exprimer ton attirance et de devenir intime, je t’invite à découvrir mon guide de drague Plus jamais seul !. La solution dépend de la sévérité de ton cas Comme tu as pu le constater, je propose à plusieurs reprises la thérapie comme solution. N’oublie pas que je suis psychologue Université de Gand. Je sais de quoi je parle… C’est le moyen le plus rapide, le plus efficace et le moins douloureux. Oui, tu peux t’en sortir tout seul, mais ça dépend de la sévérité de ton cas. Plus ton cas est grave, plus tu auras de difficultés à t’en sortir tout seul et plus il est conseillé d’envisager la thérapie comme solution. Tu n’es pas le seul Tu te sens peut-être seul au monde avec ta peur. Ce n’est pas le cas. De nouveau, la peur vis-à-vis des femmes est un phénomène très courant. Il n’y a pas de quoi avoir honte. You’re not alone, my friend. Allez, courage ! À propos de l’auteur Je m’appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l’auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l’auras. Je suis passionné par l’analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l’hypnose et la sexualité. Mon style de drague est direct et sincère.
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  • je me brise lorsqu on me nomme